Ce qui détonne avec la littérature russe, c'est déjà à quel point on la connaît peu : en lisant
Mihai Neagu Basarab, qui cite Averchenko, je me suis aperçu qu'il n'avait pas été traduit en français (mais sans doute en roumain). Pour
Zamiatine, cela a pourtant de quoi étonner, avec son style satirique, son peu de croyance en les utopies, et pas que les utopies, au point qu'il se déclarait hérétique. Au cas particulier, la satire est efficace et ne manque pas d'imagination, ni de courage, puisque sa cible n'est autre que l'armée. Elle baigne dans une misanthropie pleine de d'humour et, comme d'autres, je me suis demandé comment j'avais pu l'ignorer depuis si longtemps…
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