La lecture fut laborieuse mais c'est enfin fini... J'ai acheté ce livre parce qu'il aurai inspiré 1984 et le meilleur des mondes. Mais je ne peux m'empêcher de préférer ces deux derniers que
Nous. La première chose à dire, c'est que ce roman est difficile d'accès et il faut franchement s'accrocher pour arriver jusqu'au bout. Les phrases sont saccadées, parfois incomplètes, les idées s'enchaînent sans vraiment avoir de lien entre elles, etc... Cependant, il a tout de même beaucoup de qualités. Déjà,
nous avons la vision d'un avenir (très pessimiste) d'un homme des années 1920. Un siècle déjà ! Je trouve ça tellement intéressant. Ensuite, il
nous dépeint un futur où l'individualité n'existe plus vraiment : tout le monde vit à la même heure et fait les même chose, il n'y a plus de prénom, plus de nom, seulement une lettre suivi d'un numéro. Les sentiments sont mis de côté. La sexualité est organisé. L'humain devient une machine que l'on contrôle. Tout le roman est parsemé de paradoxe mathématique qui résonne, je trouve, avec leur façon de vivre. Et vu que
nous avons le point d'un habitant de ce futur, ces problèmes mathématique sont une façon pour lui de mettre des mots (des chiffres) sur les problèmes de sa vie et sur ses propres questionnement : il est censé être heureux dans cette société idéale et pourtant...
Je pense que c'est un roman à lire et qui pose beaucoup d'idées intéressantes mais qui est difficile à lire et dont je n'ai certainement pas réussi à apprécier à sa juste valeur. de plus, il a le mérite d'être le premier et d'être celui qui
nous a donné 1984, le Meilleur des mondes, Fahrenheit 451, La Servante écarlate, Minority Report, etc...