Je viens de perdre la meuf de ma vie. La meuf de ma vie. En vrai, je ne réalise pas encore bien ma zermi mais je sais que les prochains jours, les prochaines semaines, les prochains mois, s’annoncent trash. Je vais vivre un calvaire, en solo dans mon deuil. Personne ne l’aura kiffée comme je l’ai kiffée, même pas Kays. Des souvenirs jaillissent dans ma cafetière, des fous rires, des dingueries, des disputes à deux dolls, une glace au café écrasée dans la gueule de ma sista, moi lui tenant les tifs pendant qu’elle dégueule.
Un dealer, comédien raté à ses heures perdues, reste dispo pour bicrave de l’excellente cécé à 100 euros le meuge. Au premier abord, les soirées de Jipé paraissent élitistes mais en vrai, tout le monde peut squatter ici tant qu’il est parrainé par un habitué.