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Citations sur Les Minis du grand Art : Monet (14)

Oscar-Claude Monet fit preuve dès son plus jeune âge fun grand talent de dessinateur. Pendant les cours du lycée du Havre, comme il s'ennuyait, il s'exerçait à caricaturer ses professeurs. Il y montra tant d'habileté que ses camarades furent ravis de lui acheter ses dessins.
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La passion des nymphéas. Dès la série peinte en 1897, il intègre des éléments novateurs qui seront repris et développés par des artistes des générations suivantes. Il supprime lentement de ses tableaux la ligne d’horizon, par exemple, que l’on voyait encore sur les vues de la Seine ; il ne reste plus que la surface de l’eau dans laquelle se reflètent les nuages et sur laquelle reposent les nymphéas. Il ôte ainsi toute stabilité à son tableau et le spectateur peut laisser son regard errer en toute liberté, sans directive, sans perspective ni ligne directrice, afin de « sonder » l’œuvre. De ce fait, la zone claire du ciel se retrouve dans la partie inférieure du tableau tandis que la zone plus foncée et plus chargée d’un point de vue optique de la végétation de la rive s’insère dans la partie supérieure –Monet bouleverse tout simplement l’équilibre habituel du tableau. Il n’est plus possible de distinguer l’imaginaire du réel, d’autant plus que le peintre à partir de 1905, réduit le champ visuel de sorte qu’il renonce aussi à représenter le rivage.
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Monet ne se contente pas de rendre l’aspect formidable et grandiose de la nature, il la fait encore aimable, charmante … Jamais une pensée triste ne vient désoler le spectateur devant les toiles de ce peintre puissant.
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En 1877, la locomotive gonflait encore les cœurs d’enthousiasme comme un miracle de la science. Monet voulait montrer que même une machine noire et une verrière noire pouvaient être représentées par du bleu, que le gris sale du sol pouvait être vu en vert et que la fumée même pouvait devenir lumière.
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Depuis que, au XVIIe siècle, on avait émis l’idée que l’image peinte devait reproduire le monde tel qu’il nous apparaissait, les artistes avaient de plus en plus pris conscience de l’insuffisance de leurs moyens picturaux. Il passait par exemple pour impossible de peindre la lumière du soleil ou les tons clairs de la nature car les couleurs disponibles ne le permettaient pas. C’est pourquoi la couleur fut mise en scène grâce aux contrastes simples du clair-obscur. Eugène Delacroix découvrit finalement vers 1840 que l’on peut augmenter l’effet lumineux en remplaçant ce clair-obscur dans la composition par de forts contrastes de couleurs, c’est-à-dire en juxtaposant des couleurs complémentaires. Par ailleurs, le peintre savait que les ombres ne sont jamais uniquement noires ou grises : leur ton est fonction de la couleur environnante ainsi que de celle du soleil. Ce principe devait avoir une influence importante sur l’impressionnisme, ce qui ressort à la comparaison entre le traitement des ombres chez un pré-impressionniste tel que Manet et chez Renoir et Monet d’autre part.
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« On dirait que la main s’abandonne à suivre la lumière. Elle renonce à l’effort de la capter. Elle glisse sur la toile, comme la lumière a glissé sur les choses. » Octave Mirbeau
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« Constable, disait Delacroix dans son Journal, dit que la supériorité du vert de ses prairies tient à ce qu’il est composé d’une multitude de verts différents. Ce qui donne le défaut d’intensité et de vie à la verdure du commun des paysagistes, c’est qu’ils la font ordinairement d’une teinte uniforme. » A cause de cette nouvelle technique picturale, les huiles de Constable paraissaient esquissées et plus d’un spectateur les considéra comme inachevées.
(…)
Les tableaux de Turner ne sont donc plus composés dans l’acception traditionnelle ; le plus souvent, les objets sont dépourvus de contours et ne sont pas placés dans le champ visuel selon les lois de la perspective centrale. Pour créer la profondeur parfois vertigineuse de ses tableaux, Turner avait recours à de forts déradés ainsi qu’à des touches circulaires, formant des spirales, qui créaient une certaine illusion d’aspiration. Même si Monet trouvait Turner antipathique « en raison du romantisme exubérant de son imagination », il reprit dans ses œuvres tardives l’idée de « l’espace coloré » formulé par Turner.
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J’ai repris des choses impossibles à faire : de l’eau avec de l’herbe qui ondule dans le fond…. C’est admirable à voir, mais c’est à rendre fou de vouloir faire ça. Enfin je m’attaque toujours à ces choses-là !
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Un artiste qui confiait ses œuvres à un galeriste pour un première exposition ne devait pas perdre de vue que si par ce geste il accédait au marché de l’art naissant, il devait renoncer dans une grande mesure à la considération de l’Etat, sans laquelle il n’y avait ni célébrité véritable succès commercial. Il restait donc souhaitable pour la plupart des artistes d’être admis aux beaux-arts et au Salon, en vue d’entamer une carrière de peintre historique ou de portraitiste.
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Vers 1860, un artiste, pour réussir sur le marché de l’art, devait pouvoir présenter ses œuvres à l’exposition officielle, c’est-à-dire le Salon, qui se tenait chaque année, voire tous les deux ans. Les membres de l’Académie des beaux-arts, nommés à vie par l’Etat, décidaient de l’admission au Salon et l’une des conditions indispensables était la fréquentation de l’Ecole des beaux-arts, également placée sous la tutelle de l’Etat, ou du moins de l’un des ateliers privés qu’elle contrôlait. Pour se préparer aux beaux-arts, la plupart des jeunes candidats devaient suivre des cours chez des peintres de renom….
(…)
… c’est vers 1880 que les femmes purent accéder aux études académiques. A partir de 1750, cette structure rigide fut animée par l’introduction de la critique d’art. Le critique le plus fameux était alors Denis Diderot, qui exerça sur le goût du public une influence comparable à celle de Baudelaire ou de Zola au siècle suivant.
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