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EAN : 9783829029261
96 pages
Könemann (21/03/2000)
4/5   2 notes
Résumé :
Claude Monet- Sa vie et son oeuvre
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est avec ce livre-ci que je découvre cette collection "Les Minis du grand Art" que je ne connaissais pas du tout. C'est une belle découverte.
Une centaine de pages seulement... mais l'essentiel y est et plus, car je pense que ce livre va au delà du simple survol d'un artiste pour s'en donner une idée. Les éléments essentiels de sa biographie y figurent, quelques bribes du contexte historique, de nombreuses reproductions commentées.
On y découvre les années de sa jeunesse et ses talents de caricaturiste que peu connaissent, sa formation et l'apprentissage en plein air, ses amis, ses voyages, les années misères et les années sereines.... le tout dans un contexte politique tourmenté ; c'est un outil de synthèse très bien fait, d'un peintre dans son époque.

Quant à la collection, il faut voir, peut-être que la qualité de cet ouvrage en revient essentiellement à son auteur... à suivre, avec le prochain... ou pas.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La passion des nymphéas. Dès la série peinte en 1897, il intègre des éléments novateurs qui seront repris et développés par des artistes des générations suivantes. Il supprime lentement de ses tableaux la ligne d’horizon, par exemple, que l’on voyait encore sur les vues de la Seine ; il ne reste plus que la surface de l’eau dans laquelle se reflètent les nuages et sur laquelle reposent les nymphéas. Il ôte ainsi toute stabilité à son tableau et le spectateur peut laisser son regard errer en toute liberté, sans directive, sans perspective ni ligne directrice, afin de « sonder » l’œuvre. De ce fait, la zone claire du ciel se retrouve dans la partie inférieure du tableau tandis que la zone plus foncée et plus chargée d’un point de vue optique de la végétation de la rive s’insère dans la partie supérieure –Monet bouleverse tout simplement l’équilibre habituel du tableau. Il n’est plus possible de distinguer l’imaginaire du réel, d’autant plus que le peintre à partir de 1905, réduit le champ visuel de sorte qu’il renonce aussi à représenter le rivage.
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Oscar-Claude Monet fit preuve dès son plus jeune âge fun grand talent de dessinateur. Pendant les cours du lycée du Havre, comme il s'ennuyait, il s'exerçait à caricaturer ses professeurs. Il y montra tant d'habileté que ses camarades furent ravis de lui acheter ses dessins.
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Depuis que, au XVIIe siècle, on avait émis l’idée que l’image peinte devait reproduire le monde tel qu’il nous apparaissait, les artistes avaient de plus en plus pris conscience de l’insuffisance de leurs moyens picturaux. Il passait par exemple pour impossible de peindre la lumière du soleil ou les tons clairs de la nature car les couleurs disponibles ne le permettaient pas. C’est pourquoi la couleur fut mise en scène grâce aux contrastes simples du clair-obscur. Eugène Delacroix découvrit finalement vers 1840 que l’on peut augmenter l’effet lumineux en remplaçant ce clair-obscur dans la composition par de forts contrastes de couleurs, c’est-à-dire en juxtaposant des couleurs complémentaires. Par ailleurs, le peintre savait que les ombres ne sont jamais uniquement noires ou grises : leur ton est fonction de la couleur environnante ainsi que de celle du soleil. Ce principe devait avoir une influence importante sur l’impressionnisme, ce qui ressort à la comparaison entre le traitement des ombres chez un pré-impressionniste tel que Manet et chez Renoir et Monet d’autre part.
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« Constable, disait Delacroix dans son Journal, dit que la supériorité du vert de ses prairies tient à ce qu’il est composé d’une multitude de verts différents. Ce qui donne le défaut d’intensité et de vie à la verdure du commun des paysagistes, c’est qu’ils la font ordinairement d’une teinte uniforme. » A cause de cette nouvelle technique picturale, les huiles de Constable paraissaient esquissées et plus d’un spectateur les considéra comme inachevées.
(…)
Les tableaux de Turner ne sont donc plus composés dans l’acception traditionnelle ; le plus souvent, les objets sont dépourvus de contours et ne sont pas placés dans le champ visuel selon les lois de la perspective centrale. Pour créer la profondeur parfois vertigineuse de ses tableaux, Turner avait recours à de forts déradés ainsi qu’à des touches circulaires, formant des spirales, qui créaient une certaine illusion d’aspiration. Même si Monet trouvait Turner antipathique « en raison du romantisme exubérant de son imagination », il reprit dans ses œuvres tardives l’idée de « l’espace coloré » formulé par Turner.
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Vers 1860, un artiste, pour réussir sur le marché de l’art, devait pouvoir présenter ses œuvres à l’exposition officielle, c’est-à-dire le Salon, qui se tenait chaque année, voire tous les deux ans. Les membres de l’Académie des beaux-arts, nommés à vie par l’Etat, décidaient de l’admission au Salon et l’une des conditions indispensables était la fréquentation de l’Ecole des beaux-arts, également placée sous la tutelle de l’Etat, ou du moins de l’un des ateliers privés qu’elle contrôlait. Pour se préparer aux beaux-arts, la plupart des jeunes candidats devaient suivre des cours chez des peintres de renom….
(…)
… c’est vers 1880 que les femmes purent accéder aux études académiques. A partir de 1750, cette structure rigide fut animée par l’introduction de la critique d’art. Le critique le plus fameux était alors Denis Diderot, qui exerça sur le goût du public une influence comparable à celle de Baudelaire ou de Zola au siècle suivant.
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