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Critique de MarcoKerma


1 étoile pour avoir fait l'effort d'écrire 150 pages. 1 demi-étoile de plus pour la légère intensification de l'intérêt du livre vers la toute fin avec un brouillage des pistes peut-être astucieux.
J'ai moi aussi pensé à Houellebecq - à cause du thème et de la platitude de l'écrit (aucun effort, aucun style, à part quelques phrases par-ci par-là tirées sans doute du carnet salvateur de notes que l'auteur ne quitterait jamais - mais ça ne suffit pas à faire un livre) mais en moins talentueux. Je me demandais quand le récit allait devenir suffisamment intéressant pour justifier l'obtention de l'Interallié 2004 ( à mes yeux un scandale. Heureusement que ce n'est pas de l'argent public) Ben..ça n'est jamais devenu intéressant, ou si peu. Si j'ai fini le livre, c'est par curiosité (et, comme déjà dit, la fin amène un peu de complexité et d'intérêt) et parce que je retrouvais nombre d'impressions personnelles de mon expérience d'avoir vécu 2 ans au service culturel d'une ambassade dans un pays comparable à la fin des années 80. Je me disais que les choses étaient assez similaires 10 ans après en Égypte à ce que j'avais vécu et j'ai vu qu'il règne - davantage qu'ici - une grande frustration sexuelle, sociale.. dans ces sociétés musulmanes et autoritaires. Quand on y a vécu, ça n'est pas un cliché mais un constat, n'en déplaise à une certaine bien-pensance qui ne veut pas critiquer la situation dans ces pays. La jeunesse, notamment masculine, y est la première à le dire (et la frustration est l'un des rares points sur lesquels il y a une équité entre les sexes). Cependant, le personnage de l'autre écrivain montre que la frustration est un élément explicatif de nombres d'attitudes quelque que soit la latitude..
Le fait que je parle finalement si peu du livre ici est révélateur du peu d'intérêt que j'y ai trouvé. Et ça n'est pas souvent.
Le meilleur dans ce livre est son titre (et l'auteur a une belle gueule).
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