Michel Zévaco. Les Pardaillan. Tredition Classics. 448 pages. 5 étoiles.
Après une série de critique sur des livres d'auteurs anglosaxons, revenons aux classiques, à l'aventure, aux grands sentiments, aux émotions fortes, à la langue française dans toute sa splendeur. Retour à l'amour aussi bien évidemment.
Je découvre cet auteur, moi dont le dieu littéraire s'appelle Dumas (père).
Et je dois dire que j'ai été subjugué par Zévaco. J'ai lu les 7 premiers tomes d'une traite… 😊
Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Commençons par ce tome-ci.
D'abord : c'est la seule édition (allemande) qui produit les tomes 1 à 3 …à la demande. Broché. Pour un prix très intéressant. Voir leur catalogue.
Passons sur les fautes de « frappe » et autres erreurs. Ils éditent sans tenir compte de la correction des défauts de typographie ou de la différence de format par rapport à l'original ce qui fait par exemple que les « footnotes » apparaissent au milieu du texte 😊
Pas grave…
Car le récit tient toute ses promesses. J'ai lu jusque page 200 sans prendre une note de critique tellement j'étais pris par le récit.
Mais bon, page 224 apparaît la première incohérence de récit. Et donc je sors mes posts-it…c'est l'occasion de prendre des notes.
Pardaillan est menacé de mort. Il est très prudent. C'est le soir. Il entend quelqu'un qui court dans son dos et…il ne se retourne pas. Cela n'a AUCUN sens.
p. 240 et suivantes : des moments très forts émotionnellement. Quel livre merveilleux.
p. 278. Un modèle de réflexion et de manière de communiquer.
p. 332 ah l'amour…
p. 355. Ah…les femmes.
p. 371. L'instinct… !
Tragédie, humour et gestes héroïques se succèdent.
p. 397. Une incohérence : un mois enfermé dans une cave ? du vin et du jambon pour tenir le coup. Peu crédible mais surtout pas d'eau ni de latrines…L'atmosphère devrait vite devenir irrespirable et amener de graves maladies.
Excellent 1er tome. On en sort la tête pleine d'étoiles...et le coeur qui bat la chamade.