Citations sur Boule à zéro, tome 1 : Petit coeur chômeur (17)
- Qui l'eût cru ? Miss raciste lisant le roman d'un sale moricaud venu profiter du système de soins de santé de la république française !
- Tu sais, Boule à zéro, avant, ma mère ne disait pas des choses pareilles... c'est depuis qu'elle s'est remise avec son imbécile d'avocat. Il a des idées arrêtées sur tout et n'importe quoi... Ma mère en est dingue amoureuse, alors, forcément, ses idées déteignent sur elle...
- Comme quoi, en couchant, on peut attraper bien pire que le sida !
On devrait construire de grands réservoirs à amour. Des "Pompamours", on appellerait ça. On y mettrait tout l'amour qu'on a en nous et qui n'a jamais servi... Tout l'amour qu'on a en nous et qu'on n'a pas pu donner aux autres … Comme ça, les gens qui sont malheureux n'auraient qu'à aller s'approvisionner à une "pompamour"... Et plus personne ne tomberait en panne!
J'ai une question à te poser : tout l'amour qu'on a en nous et qu'on ne donne à personne, où il va ?
Je veux dire, tout cet amour qui n'a jamais servi, est-ce qu'il est perdu à jamais ?
Un cœur, c'est comme le moteur
d'une voiture.
Il faut songer à faire le plein d'amour
de temps en temps.
Sinon, le cœur tombe en panne.
Bonjour, je m'appelle Zita, mais ici,
à l'hôpital La Gaufre, tout le monde
m'appelle "Boule à Zéro".
Je souffre d'une espèce de leucémie
qui semble trouver mon organisme
particulièrement à son goût.
Samedi, je fêterai mes 13 ans.
Vous êtes les bienvenus, bien sûr.
Et si vous pouviez emmener ma maman
avec vous parce que...
Oh ! Et puis, laissez tomber !
Elle ne viendra pas de toute façon.
Elle ne vient jamais.
[Ce texte se trouve sur la quatrième de couverture, je le trouve si représentatif de la bande dessinée que je vous l'offre en citation]
-L'autre jour, ils ont envoyé de mes cellules aux Etats-Unis en Calofirnie.
- En Californie ? Ben dis donc ! Elles se la coulent douce, tes cellules !
- Des cellules de poumon à Londres, des cellules de cervelle à Genève, d'autres à New-Delhi... Je voyage par Tout petits morceaux.
Souvent, les parents ont plus de difficultés à affronter la maladie de leurs enfants que les enfants eux-mêmes. (p. 25)
-Chère Madame la Mort,
J'ai compris quelque chose, aujourd'hui : un cœur c'est comme le moteur d'une voiture Il faut faire le plein d'amour de temps en temps Sinon le cœur il tombe en panne !
tenez, moi, par exemple, quand je suis malheureuse, quand je pense que personne ne m'aime... Mon coeur s'arrête de battre, PAF, comme ça !
Chère mort, comment tu vas? Et la santé, ça va? Et la famille?
Tu permets que je te tutoie, au fait?
Depuis le temps que nous jouons ensemble, toit et moi, c'est un peu comme si nous étions des amies, non?
L'avantage de devoir se contenter de la bouffe à l'hosto : c'est tellement dégueu qu'on ne risque pas de grossir !