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Critique de gouelan


Wajdi, le jeune orphelin yéménite, a fugué. Pourquoi resterait-t- il dans cette famille qui ne l'a adopté que pour faire une bonne oeuvre, pour soulager sa conscience d'humains nés du bon côté de la vie.
C'est tout juste si la disparition de l'enfant remue leur routine.
Bon, la famille adoptive comprend enfin la gravité de leur acte. Accueillir un enfant puis le rejeter parce qu'il n'est pas conforme à leur idéal, c'est un coup violent, un de plus pour le jeune garçon. Un abandon, pour celui qui a déjà tout perdu.

On placarde des affiches pour l'enfant perdu. Enfin, pour l'enfant qui espérait trouver du réconfort mais qu'on a rejeté, comme un chiot reçu par distraction ou caprice à Noël.
La famille se réveille enfin, tant mieux. Ils s'ouvrent à la réalité, à l'autre. Ouff ! On y croit à peine.
De son côté Wajdi découvre l'indifférence des passants.
Quelques personnages se démarquent, tout n'est pas perdu dans ce monde pourri.

Ce deuxième tome redonne l'espoir en l'humanité, à la main tendue vers celui qui vient de si loin, qu'on peut à peine imaginer ce qu'il a vécu. Il faut du temps, de la patience, de l'écoute pour adopter un enfant blessé, différent. Il faut ne rien attendre, tout donner.
"On est que la gentillesse qu'on donne aux gens."

Les dessins sont toujours aussi réussis. Les pages 64 et 65 sont magnifiques ; l'île De Nantes vu d'en haut, sur les ailes d'un goéland.

Je remercie Babelio et les Éditions Grand Angle pour ce deuxième tome qui clôt le cycle 2 de cette série sur le thème de l'adoption.
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