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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
François a été séparé de "lange staart", la bête, le marsupilami. Enfermé en fourrière, ce dernier attend tristement son envoi au zoo d'Anvers. Mais le petit François ne va pas rester les bras croisé, il fugue dans l'idée de le délivrer.

Suite de cette création autour du Marsupilami par Zidrou et Franck Pé, avec de nouveau un épais volume de plus de 200 pages. de quoi prendre le temps de développer les aventures du petit François fuyant dans les rues de Bruxelles en compagnie de l'étrange animal. Et au-delà de ça on parle du harcèlement scolaire, du deuil, de la reconstruction familiale.
Le tout se termine bien, happy end oblige, sauf pour ce pauvre M.Boniface qui m'a fait de la peine...
Les dessins de Franck Pé sont splendides et très expressifs. Les cases sont larges, les décors riches, la Belgique pluvieuses !
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Quelle sublime couverture! Ce deuxième tome ne manque pas d'humour et les planches sont magnifiques. La trogne du marcassin remporte la palme pour moi, je craque complètement :-D En revanche, j'ai préféré le premier tome. Ou plutôt, j'ai trouvé les deux tomes très différents, ce qui m'a un peu déroutée car on est passé d'un registre sombre (même s'il y avait déjà de l'humour) à une histoire plus classique de poursuite, sans véritable transition à mon avis. Je l'ai trouvé plus convenu en quelque sorte, avec moins de surprises dans le scénario. Il y a beaucoup de clins d'oeils et de répliques très sympas cependant et cet hommage au Marsupilami reste extrêmement réussi.
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Lange staart, longue queue, est enfermé à la fourrière, mais Franz ne l'entend pas ainsi. Avec son marcassin et son cheval alcoolique, il part le récupérer. Ses camarades de classe se mettent en route pour l'aider, sa mère et l'instituteur amoureux d'elle aussi. Mais, lors d'une nouvelle évasion, Lange staart s'électrocute sur la ligne de tram. Les scientifiques le récupèrent pour le disséquer mais… Il n'est pas mort. Une longue convalescence avec Franz suivie d'un retour au pays natal. Les dessins sont toujours aussi beaux, surpassent la simplicité de l'histoire. Une bande dessinée magnifique.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Quelle réussite, quelle brillante adaptation !

Si vous cherchez un Marsupilami tout choupinou, une histoire pour endormir les petits enfants avec des blagounettes un peu niaiseuses générées à la pelle par une IA dégénérée… passez votre chemin !

La bête, une histoire de caractère, avec quelques messages biens vus au milieu d'un Bruxelles au sortir de la 2e guerre. C'est dur et violent, ça parle d'amour, d'enfance et d'animaux. Une histoire qui peut déraper à tout instant et qui reste sur le fil tout du long.

Et si ce deuxième tome est peut-être un micro-poil en dessous de mes attentes, reste une magnifique réinterprétation de la créature de Franquin !
Lien : https://www.noid.ch/la-bete-2/
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Des BD sur le marsupilami, il en existe un paquet : des biens, des moins biens, et à vrai dire surtout des moins biens. Sauf que voilà deux ans, Frank Pé nous avait consacré une pépite (comme à son habitude) de 150 pages sur la bestiole, scénarisée par Zidrou. Il termine ici son diptyque avec 50 pages de plus : le tome 1 laissait tout le monde sur sa faim, mais son excellente tenue présageait d'une suite exemplaire. Donc, c'est forcément le cas ? Hélas, non, pas franchement. Si le tome 2 de la Bête n'a rien de honteux, il est assez éloigné de la transcendance à laquelle je pouvais m'attendre.
Nous reprenons donc le récit là où nous l'avions laissé, avec un marsu aux prises avec des autorités peu soucieuses de son bien-être et un Frantz qui va tout faire pour qu'il puisse leur échapper. Mais la série procède également à un éclatement des points de vue afin d'apporter de la nuance à des personnages secondaires jusque-là assez monolithiques : c'est l'occasion de créer des situations comiques, puisque même les plus insupportables finissent par devenir attachants tant leur bêtise devient hilarante ; mais également d'explorer plus en profondeur les rapports des différents enfants avec la Seconde guerre mondiale et d'expliquer que non, décidément, à cette époque rien n'était simple.
Le fait de péter les digues est toujours aussi appréciable chez Zidrou et Frank Pé : ils parlent de l'enfance mais sans pour autant faire des albums pour enfants, des thèmes et des allusions très matures pouvant s'y glisser (sauf que ce sont des artistes qui ont une éthique, pas des sacs à merde, contrairement à un certain Gérard D.). Bon, ce coup-ci c'est plutôt léger, il y a juste l'hypothèse d'une maladie, hum, particulière, qui pourrait se transmettre du marsupilami à l'homme, et qui personnellement m'a faite hurler de rire.
Hélas, la montée en tension progressive qui débouche sur une course-poursuite effrénée ne parvient pas à me faire oublier les défauts du scénario. Disons que c'est très, très inspiré d'E. T. l'extraterrestre. Revu à la sauce belge, assaisonné des frites et des oignons qui vont avec, mais les rebondissements et thématiques sont sensiblement les mêmes : un enfant sans père, oppressé par le monde qui l'entoure, qui va se trouver un ami étranger et fantasque, lequel va l'aider à passer à l'âge adulte en CRCRCRCRCRCRRR puis en CRCRCRCRCRRR, ce qui va également transformer la mentalité de son entourage avant qu'il ne CRCRCRCRCRR chez lui (oui, moi aussi je fais du cryptage, Bolloré n'a plus qu'à bien se tenir).
Vient ensuite un point qui à mon sens est très dommageable : le cas de l'instituteur, M. Boniface. Pour avoir lu tout de même quelques autres albums de nos deux lurons, je devine qu'il s'agit du personnage qui leur ressemble le plus, qui va porter leur voix au sein du récit. Hélas, il ne fait rien de tout l'album : si à un moment donné il décide de se prendre en main, ce n'est que pour devenir un témoin impuissant ne prenant pas part aux péripéties ; s'il est un soutien moral pour la mère de Frantz, au final ce n'est pas lui qui va l'aider à surmonter son mal-être mais un autre personnage jusqu'ici d'importance bien moindre. À la fin de l'album, au final, qu'est-ce qui a évolué chez lui ? Tous ses actes ont été sans gravité, et seul un timide espoir de changement nous est esquissé. À mon sens, il y a un coche important qui a été manqué.
Le tome 2 de la Bête est donc un de ces livres drôles et touchants qui redonne foi en l'Humanité et en l'altruisme, à l'image de Tobie Lolness ; mais tout de même, dans le cadre du Spirouverse, Zidrou m'avait habitué à mieux. Qu'importe : quand nous quittons enfin la noirceur de la Belgique pour la luxuriance multicolore de la Palombie, c'est une véritable délivrance qui s'abat sur nous et sur le crayon de Frank Pé, pouvant enfin déchaîner sa passion des pays étrangers en une multitude d'arabesques radieuses. Je compte donc bien continuer à suivre ces deux bédéistes, parce qu'après tout, c'est pour ma culture…
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Le dyptique se clos avec ce deuxième tome de la bête.
Une nouvelle course poursuite pour François qui espère bien sauver son nouvel ami et l'emmener chez son père en Allemagne. C'est sans compter sur le professeur Sneutvelmans qui lui aussi essaie de mettre la main sur la bête et l'exposer aux yeux de tous.
Une dernière épopée pour sauver le marsu ! Un univers toujours un peu sombre, mais des planches absolument renversantes ! Une créature qui suscite bien des envies mais qui nous replonge en enfance pour notre plus grand plaisir.
C'est presque à regrets qu'on referme ce roman graphique. Difficile de laisser derrière nous le marsu, l'incontournable. Reste à espérer qu'il se plait de retour dans sa Palombie natale ! jusqu'aux prochaines aventures...
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Bien que j'ai tout autant adoré ce tome que le précédent, les dessins sont beaux et collent avec l'ambiance, les personnages sont appréciables, j'ai eu un peu de l'abandonner l'abandonner la fin qui m'a interloquée. Même si tout ce fini bien (excepté pour l'instituteur qui est rejeté) le fait que le cryptologue ramène réellement le marsupilami en Palombie est étonnant puisque ce n'est pas l'idée que l'on a du personnage. Cependant à par ce petit point noir, tout était parfait et la lecture de se livre m'a permis de passer du bon temps !
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Si je tronque ma note d'une étoile par rapport au tome 1, c'est sans doute parce que le scénar m'a paru un poil moins fluide, moins évident mais surtout terminé par un final trop... convenu ? prévisible ? décevant ?.. J'hésite...

Donc le marsupilami s'est retrouvé en cage de nouveau à la fin du tome 1, à la fourrière.

Ce tome met en scène sa libération par le petit François, bien secondé par ses complices à quatre pattes, l'impayable cheval alcoolo Zat et le marcassin Marquis.
Avec eux et le marsu retrouvé, François tente une échappée vers l'Allemagne par le train. Il veut en effet retrouver son père rentré chez lui après la guerre, mais ça ne va pas se passer comme prévu : dans Bruxelles paradé pour les fêtes de Noël va se jouer une course-poursuite bien déjantée et au bout de tout ce bazar, un happy-end graphiquement époustouflant m'a laissé sur le c... esthétiquement mais scénaristiquement un peu sur ma faim, ce qui est ballot pour une fin...( hinhin je radote mais bon, on se refait pas )

A noter que dans ce tome, dès avant le dénouement mais surtout pour le final, la couleur s'invite avec de moins en moins de retenue, comme pour préparer puis saluer le retour de "lange staart" dans son luxuriant biotope.
A noter aussi que l'album nous gratifie de plus en plus de vignettes pleine-page, voire de double-pages impressionnantes, comme si Zidrou au scénar s'était laissé convaincre par Frank Pé (le graphiste) et l'avait laissé lâcher les chevaux à son enthousiasme pour répondre aux cavalcades de Zap... Oui, les chevaux sont bien lâchés et on en prend plein les yeux !
A noter enfin, pour les inconditionnels et connaisseurs de Franquin, l'apparition dans cette deuxième moitié du dyptique de plus en plus de personnages faisant référence aux figures qui ont pimenté le quotidien de Gaston Lagaffe (Demesmaeker bien sûr mais aussi Prunelle et Lebrac si mes souvenirs sont bons et finalement Seccotine, liste en vrac et peut-être non limitative...)
Voilà bien sûr un clin d'oeil plutôt attendu mais jamais mal venu, rontudju...

Petite réserve donc pour la gamberge finale du scénario mais c'est peu de chose au regard de la prouesse graphique, du plaisir des yeux donc, et de l'ambiance globale de cet hommage en deux tomes inspirés et magnifiques !
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J'avais adoré le premier tome de cette duologie, cette suite ne m'a pas déçue. J'ai pris un grand plaisir à lire ce Marsupilami, revisité, et beaucoup plus ancré dans le réel.

"Belgique, années 50. Un étrange singe jaune à pois noirs et à la queue démesurée s'échappe d'un cargo à Anvers pour s'enfuir vers Bruxelles. Là, la bête sauvage est recueillie par François, un gamin fan de faune, avant d'être attrapée par la fourrière. Mais le jeune garçon est bien décidé à libérer son nouvel ami et à l'emmener avec lui chez son père en Allemagne. Il ne sait pas que la bestiole fabuleuse est également convoitée par le professeur Sneutvelmans, un expert en cryptozoologie persuadé d'avoir mis la main sur le légendaire Cola-Cola !"

L'histoire se situe donc à la fin de la seconde guerre mondiale, et les blessures en résultant ne sont pas encore refermées. François, notre jeune héros au grand coeur, était d'ailleurs la victime de brimades de certains camarades de classe dans le premier volet.
Dans cette deuxième partie, il faut un peu de temps, mais finalement la solidarité finira par pointer son nez.
Pour moi, l'intérêt de cette histoire réside autant dans la façon de traiter cette période historique, que dans la relation que le jeune garçon arrive à tisser avec une bête sauvage, le Marsupilami.

Cette suite n'est également pas dénuée d'humour. Certains personnages ne brillent pas vraiment par leur intelligence, et le vocabulaire belge (que l'on retrouve dans un glossaire) donne une autre dimension à cet humour.

J'ai été également attendrie par le personnage de l'instituteur, dont les amours ne prennent pas le chemin qu'il aurait souhaité. Amoureux éconduit, mais tout de même persévérant.

Ce fut donc une belle lecture, remplit d'aventure, d'humour, et de bons sentiments. Ce côté "gentillet" étant fort contrebalancé par les illustrations très réalistes et sombres.
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J'avais émis un doute dans ma critique du premier tome à cause du côté misérabiliste de l'intrigue, ce doute s'est dissipé à la lecture de ce second opus, rafraîchissant et dynamique.

Tout d'abord, on remarque le format imposant, la qualité d'impression, du papier, et le dessin est très soigné, détaillé et foisonnant. C'est entre le réalisme au trait brut, et un style de bande dessinée assez classique, incluant quelques caricatures (Franquin dans le rôle de l'instituteur), un style vivant et dynamique. Les grandes illustrations pleine page apportent un lyrisme épique vraiment impressionnant. Cet album est magnifique.
Et le côté misérabiliste qui m'avait un peu échaudé dans le premier tome laisse place à plus de burlesque, de rocambolesque, de mouvement, avec des sentiments qui reviennent à des choses plus simples, jouant toujours fortissimo sur la corde de la sensiblerie, mais mieux dilué dans l'aventure et un peu moins manichéen dans les caractères.
J'ai aimé aussi les dialogues imprégnés du parler belge, on sent l'accent, les coutumes, je ne sais pas ce qu'en ont pensé nos amis belges, mais j'attends leur avis avec impatience.

Bon, bien sûr, c'est une histoire de Marsupilami, alors il faut un happy-end, peut-être que le final est un peu trop lisse, pourtant il laisse une aspérité un peu amère pour ce pauvre Boniface, amoureux éconduit pour un falot galonné mieux gaulé, seule véritable défaite dans cette histoire, comme pour dire que les apparences ont encore de beaux jours devant elles.
Alors on pardonne l'aspect un peu sirupeux de cette histoire, parce que c'est une belle lecture, une belle bande dessinée et une grande aventure.
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