AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 229 notes
5
21 avis
4
16 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais émis un doute dans ma critique du premier tome à cause du côté misérabiliste de l'intrigue, ce doute s'est dissipé à la lecture de ce second opus, rafraîchissant et dynamique.

Tout d'abord, on remarque le format imposant, la qualité d'impression, du papier, et le dessin est très soigné, détaillé et foisonnant. C'est entre le réalisme au trait brut, et un style de bande dessinée assez classique, incluant quelques caricatures (Franquin dans le rôle de l'instituteur), un style vivant et dynamique. Les grandes illustrations pleine page apportent un lyrisme épique vraiment impressionnant. Cet album est magnifique.
Et le côté misérabiliste qui m'avait un peu échaudé dans le premier tome laisse place à plus de burlesque, de rocambolesque, de mouvement, avec des sentiments qui reviennent à des choses plus simples, jouant toujours fortissimo sur la corde de la sensiblerie, mais mieux dilué dans l'aventure et un peu moins manichéen dans les caractères.
J'ai aimé aussi les dialogues imprégnés du parler belge, on sent l'accent, les coutumes, je ne sais pas ce qu'en ont pensé nos amis belges, mais j'attends leur avis avec impatience.

Bon, bien sûr, c'est une histoire de Marsupilami, alors il faut un happy-end, peut-être que le final est un peu trop lisse, pourtant il laisse une aspérité un peu amère pour ce pauvre Boniface, amoureux éconduit pour un falot galonné mieux gaulé, seule véritable défaite dans cette histoire, comme pour dire que les apparences ont encore de beaux jours devant elles.
Alors on pardonne l'aspect un peu sirupeux de cette histoire, parce que c'est une belle lecture, une belle bande dessinée et une grande aventure.
Commenter  J’apprécie          253
François a été séparé de "lange staart", la bête, le marsupilami. Enfermé en fourrière, ce dernier attend tristement son envoi au zoo d'Anvers. Mais le petit François ne va pas rester les bras croisé, il fugue dans l'idée de le délivrer.

Suite de cette création autour du Marsupilami par Zidrou et Franck Pé, avec de nouveau un épais volume de plus de 200 pages. de quoi prendre le temps de développer les aventures du petit François fuyant dans les rues de Bruxelles en compagnie de l'étrange animal. Et au-delà de ça on parle du harcèlement scolaire, du deuil, de la reconstruction familiale.
Le tout se termine bien, happy end oblige, sauf pour ce pauvre M.Boniface qui m'a fait de la peine...
Les dessins de Franck Pé sont splendides et très expressifs. Les cases sont larges, les décors riches, la Belgique pluvieuses !
Commenter  J’apprécie          110
La Bête, Tome 2
Zidrou (Scénario) & Frank Pé (Dessin)
• Dupuis

Deuxième et dernier tome d'un diptyque qui revisite les origines du célèbre Marsupilami, ce tome est plus épais que le précédant.
On va de nouveau suivre François, qui après avoir été séparé de "lange staart" dans le tome précédent, va tout faire pour essayer de retrouver et libérer son ami.
Une quête qui va faire vivre au duo bien des aventures.

Si vous aviez aimé le premier tome, nul doute que vous trouverez votre compte sur ce deuxième volume également qui est dans la même veine.
De nombreuses expressions belges sont présentes tout au long du récit pour d'autant plus encrer le récit dans le plat pays, mais elles ne sont pas problématiques pour les non-initiés qui s'ils le veulent peuvent retrouver un lexique en fin d'ouvrage.
Une série en deux tome que j'aurais pris plaisir à lire.
Commenter  J’apprécie          110
Quelle réussite, quelle brillante adaptation !

Si vous cherchez un Marsupilami tout choupinou, une histoire pour endormir les petits enfants avec des blagounettes un peu niaiseuses générées à la pelle par une IA dégénérée… passez votre chemin !

La bête, une histoire de caractère, avec quelques messages biens vus au milieu d'un Bruxelles au sortir de la 2e guerre. C'est dur et violent, ça parle d'amour, d'enfance et d'animaux. Une histoire qui peut déraper à tout instant et qui reste sur le fil tout du long.

Et si ce deuxième tome est peut-être un micro-poil en dessous de mes attentes, reste une magnifique réinterprétation de la créature de Franquin !
Lien : https://www.noid.ch/la-bete-2/
Commenter  J’apprécie          90
Quelle sublime couverture! Ce deuxième tome ne manque pas d'humour et les planches sont magnifiques. La trogne du marcassin remporte la palme pour moi, je craque complètement :-D En revanche, j'ai préféré le premier tome. Ou plutôt, j'ai trouvé les deux tomes très différents, ce qui m'a un peu déroutée car on est passé d'un registre sombre (même s'il y avait déjà de l'humour) à une histoire plus classique de poursuite, sans véritable transition à mon avis. Je l'ai trouvé plus convenu en quelque sorte, avec moins de surprises dans le scénario. Il y a beaucoup de clins d'oeils et de répliques très sympas cependant et cet hommage au Marsupilami reste extrêmement réussi.
Commenter  J’apprécie          80
Le dyptique se clos avec ce deuxième tome de la bête.
Une nouvelle course poursuite pour François qui espère bien sauver son nouvel ami et l'emmener chez son père en Allemagne. C'est sans compter sur le professeur Sneutvelmans qui lui aussi essaie de mettre la main sur la bête et l'exposer aux yeux de tous.
Une dernière épopée pour sauver le marsu ! Un univers toujours un peu sombre, mais des planches absolument renversantes ! Une créature qui suscite bien des envies mais qui nous replonge en enfance pour notre plus grand plaisir.
C'est presque à regrets qu'on referme ce roman graphique. Difficile de laisser derrière nous le marsu, l'incontournable. Reste à espérer qu'il se plait de retour dans sa Palombie natale ! jusqu'aux prochaines aventures...
Commenter  J’apprécie          80
📚Novembre 1955 - Port d'Anvers.Un navire rapporte dans ses cales une étrange créature.La bête sauvage, au pelage jaune avec des points noirs, amaigrie par des conditions de voyage extrêmes, réussit à s'échapper grâce à l'inadvertance de ses geôliers. Affaibli, il croise la route de François, un jeune garçon qui vient de se faire raser la tête. Son crime : "être le fils d'un boche !"

🖊La bête de Zidrou et Frank Pé est une vision magistrale et poignante d'un personnage iconique de la bande dessinée jeunesse : le Marsupilami. Derrière cette réécriture admirable et ce dessin foisonnant, on retrouve un récit puissant sur la condition animale dans une Belgique qui n'a pas encore digéré la fin de la guerre. Cette oeuvre riche, tantôt violente tantôt drôle, démontre tout l'ambivalence d'une nature humaine inconstante qui cherche à imposer sa loi sur une espèce animale à protéger.

🧔Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/la-bete..
Commenter  J’apprécie          80
Lire ce nouvel opus de « la bête », c'est laisser s'exprimer l'enfant qui sommeille en nous.
Ce n'est pas régresser.
C'est d'abord retrouver la fraîcheur et l'intensité de nos vertes années.
C'est éprouver à nouveau des sensations perdues : l'innocence, la fantaisie, la légèreté, la spontanéité.
C'est retrouver des personnages familiers, le contexte de Bruxelles au sortir de la guerre.
C'est se familiariser avec des sentiments simples et francs : l'amitié, la famille, l'autorité.
C'est replonger dans l'institution structurante qui nous a encadrée : l'école et son maitre sévère mais bienveillant.

« La bête », c'est une histoire rocambolesque qui s'éloigne par moment de toute vraisemblance comme pour mieux épouser les uniques préoccupations de l'enfance.
Impossible de ne pas s'extasier devant la palette de couleurs délicieusement surannées, sublimées par un papier épais et lisse, de couleur crème comme jauni par le temps. Elvire de Cock effectue un travail remarquable dans la mise en avant des dessins de son compère Frank Pé.
Si chaque personnage est doté d'une trogne hilarante, Zat, vieux canasson alcoolique, sauvé des abattoirs d'Anderlecht par Franz, rejoint mon panthéon personnel de la bd : un corps décharné et décati, des yeux jaunis par de supposés problèmes de foie, une dégaine improbable, sorte de « looser » attachant.
Les personnages semblent s'échapper des cases en débordant par moment très largement de celles-ci. Les clins d'oeil au monde de la bd abondent dont Tintin n'est pas le moindre alors que des pleines pages égrènent le récit magnifiquement.
Un excellent moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          70
Si je tronque ma note d'une étoile par rapport au tome 1, c'est sans doute parce que le scénar m'a paru un poil moins fluide, moins évident mais surtout terminé par un final trop... convenu ? prévisible ? décevant ?.. J'hésite...

Donc le marsupilami s'est retrouvé en cage de nouveau à la fin du tome 1, à la fourrière.

Ce tome met en scène sa libération par le petit François, bien secondé par ses complices à quatre pattes, l'impayable cheval alcoolo Zat et le marcassin Marquis.
Avec eux et le marsu retrouvé, François tente une échappée vers l'Allemagne par le train. Il veut en effet retrouver son père rentré chez lui après la guerre, mais ça ne va pas se passer comme prévu : dans Bruxelles paradé pour les fêtes de Noël va se jouer une course-poursuite bien déjantée et au bout de tout ce bazar, un happy-end graphiquement époustouflant m'a laissé sur le c... esthétiquement mais scénaristiquement un peu sur ma faim, ce qui est ballot pour une fin...( hinhin je radote mais bon, on se refait pas )

A noter que dans ce tome, dès avant le dénouement mais surtout pour le final, la couleur s'invite avec de moins en moins de retenue, comme pour préparer puis saluer le retour de "lange staart" dans son luxuriant biotope.
A noter aussi que l'album nous gratifie de plus en plus de vignettes pleine-page, voire de double-pages impressionnantes, comme si Zidrou au scénar s'était laissé convaincre par Frank Pé (le graphiste) et l'avait laissé lâcher les chevaux à son enthousiasme pour répondre aux cavalcades de Zap... Oui, les chevaux sont bien lâchés et on en prend plein les yeux !
A noter enfin, pour les inconditionnels et connaisseurs de Franquin, l'apparition dans cette deuxième moitié du dyptique de plus en plus de personnages faisant référence aux figures qui ont pimenté le quotidien de Gaston Lagaffe (Demesmaeker bien sûr mais aussi Prunelle et Lebrac si mes souvenirs sont bons et finalement Seccotine, liste en vrac et peut-être non limitative...)
Voilà bien sûr un clin d'oeil plutôt attendu mais jamais mal venu, rontudju...

Petite réserve donc pour la gamberge finale du scénario mais c'est peu de chose au regard de la prouesse graphique, du plaisir des yeux donc, et de l'ambiance globale de cet hommage en deux tomes inspirés et magnifiques !
Commenter  J’apprécie          50
Suite directe du premier tome, nous retrouvons la bête en bien mauvaise posture, enfermée dans les cages de la fourrière avec toute la ménagerie de François, en vue de son transfert au zoo d'Anvers.
Mais quand un scientifique s'en mêle, persuadé de tenir une découverte qui va le rendre célèbre, François monte une opération de sauvetage accompagné de son sanglier et de sa jument alcoolique, qui va donner lieu à une course poursuite dans les rues de la ville.
Et au moment où tout semble perdu, les anciens ennemis deviennent des alliés et pourraient bien aider l'enfant et son nouvel ami.
Un second tome tout aussi bon, au dessin sombre mais agrémenté malgré tout de pointes de légèreté, le retournement des enfants qui s'allient apporte un peu de fraicheur, le pauvre instituteur qui se retrouve avec sa machine à rires et sa femme de ménage pendant que la mère de François succombe une nouvelle fois à son attrait pour l'uniforme, tout ça finit scénaristiquement malgré tout un peu facilement après les débuts assez sombres du premier tome.
J'ai toutefois aimé cette relecture d'un personnage que j'adore, cette retranscription dans cette Belgique d'après guerre, où les paysages sombres et industriels contrastent avec l'univers coloré de la Palombie, pays d'origine du Marsu.
Merci à NetGalley et aux Editions Dupuis pour ce service presse.
Commenter  J’apprécie          50





Lecteurs (411) Voir plus



Quiz Voir plus

Schumi tome 1

Quel est le vrai nom de Schumi ?

Sacha
Simon
Schumacher
Sébastien

4 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : Schumi, Tome 1 : Comme sur des roulettes ! de ZidrouCréer un quiz sur ce livre

{* *}