La mondaine, tome 1

L'histoire commence dans une cave servant d'abri lors d'un bombardement anglais sur Paris en avril 1944. Aimé Louzeau, inspecteur à la brigade "La mondaine" s'y trouve tenant menottée une prostituée.
Aimé se souvient de ses débuts en 1937 dans cette brigade, de sa rencontre avec ses collègues, de son bizutage (un copieux repas à ses frais), de ses planques, de ses premiers émois dans les maisons closes, de son divisionnaire cycliste, le vélo dans le bureau et les pinces au pantalon et de cette nouvelle vie dans un monde de débauche.

La mondaine pour moi c'est Zidrou et Zidrou c'est la série "L'adoption" que j'ai énormément appréciée.
Ici il n'en est pas de même quoique que l'histoire sorte de l'ordinaire et mérite attention mais je m'y suis ennuyé. C'est un peu longuet et répétitif et les longues planques, l'esprit bordel et prostituées ajouté à des réparties de potaches ne passent pas vraiment. Certes il s'agit du tome 1 avec ce que cela implique, mise en place de scénario des personnages dans l'histoire, couleurs etc. J'ai de la compréhension à ce sujet.
Un bon point, d'où ma note, pour le dessin, le trait qui est puissant avec le réalisme des trognes que ce soit flics, voyous ou filles de joie, c'est très réussi. Les dialogues savent être riches et les couleurs en adéquation avec le récit.
A suivre donc...


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Ca faisait pas mal de temps que le titre m'intriguait, je m'attendais à trouver une histoire du type "roman noir". C'est quand j'ai recherché la cote sur le catalogue de la médiathèque, que j'ai vu que le scénariste était Zidrou.
Et dès les première page j'ai été très étonnée de retrouver des personnages très ressemblant avec ceux des beaux étés... J'ai associé l'humour aux personnages caricaturaux de Jordi Lafebre..... Donc en début de lecture j'étais un peu surprise.
Alors, il y a bien un peu d'humour dans ces pages, mais globalement j'ai surtout découvert une foule des personnages plus ou moins cabossés, aux histoires assez abracadabrantes.
Et donc quand j'ai tourné la dernière page, je me suis demandée où m'emmène le scénario....
A Suivre donc

Premier tome d'un dyptique assez décevant.
Les 3* sont pour le dessin….
L'histoire a du mal à démarrer. Certes s'agissant d'un T1 il faut accepter la lenteur due à la mise en place des personnages mais les répétitions sont nombreuses.
L'histoire se résume à la découverte et l'accumulation d'un jeune inspecteur à la mondaine.
Il va toucher les bas fonds de Paris, peu reluisants puisque nous sommes juste avant la 2dne GM.
Il ne se passe pas vraiment qq chose. le lecteur assiste à des scènes mêlant l'atmosphère de Maigret et des personnages dignes des 5 dernières minutes.
Espérons que le T2 nous apporte un peu plus de consistance !!

Le nom de Zidrou est un peu partout en ce moment et ses BD jouissent de très bonnes critiques (ou mode...?). Par ailleurs je reconnais que les dessinateurs avec lesquels il travaille sont plutôt bons, notamment une sorte d'armada espagnole que Zidrou côtoie. J'avais feuilleté les albums de Jordi Lafebre et si le style proche du cartoon m'attirait moyennement, je lui reconnais une maîtrise technique vraiment intéressante. du coup le diptyque La mondaine était dispo en bibliothèque et j'ai tenté le coup.

L'album suit un nouvel inspecteur à la bridage mondaine, chargée avant la seconde guerre mondiale de gérer la prostitution, autant les prostituées que les clients. Ils font office de bureau de renseignement, de cabinet noir du gouvernement, capable de donner des informations compromettantes sur des hommes de pouvoir fréquentant les charmes des demoiselles.

La série est inégale. Autant le premier volume est très bien mené, alliant exotisme du sujet et humour des situations, servi par le trait acéré (proche de la caricature, mais toujours précis) de Lafebre, autant le second volume m'a un peu perdu. En effet, l'histoire débute sur des thèmes fort intéressants: la brigade suit la vie souterraine d'une France encore sous le carcan de l'Église et d'une certaine pudibonderie que la réalité du sexe fait voler en éclat. Ces policiers voient la réalité de cette société, avec une certaine légèreté. Plein de détails mi amusants mi terrifiants (les méthodes connues de la police, le tabassage à l'annuaire ou les agents qui profitent des services des prostituées, y compris très jeunes) jalonnent l'album mais toujours avec un regard coquin des auteurs. Dans le second volume deux éléments font irruption, qui déstabilisent le récit, lui faisant prendre une tournure sombre que l'on attend pas et qui à mon sens fragilisent les thèmes proposés: la rafle du Vel d'Hiv et la folie du père d'Aimé. le ton devient très sombre même s'il est enchâssé eu milieu de scènes burlesques. Idem pour l'histoire de la taïtienne qui paraît un peu en trop.

Je pense que le scénariste a trop voulu en mettre en seulement deux volumes. Ce qui était intéressant c'était bien le début de l'album, le paris souterrain, la dérision, le regard puceau d'Aimé et finalement, ce rôle politique de la Mondaine qui ne sera finalement presque pas exploité (... et que l'on retrouvera dans Shi du même scénariste). le ton et le style de dessins ne collent pas vraiment avec les sujets sombres traités dans le second volume. du coup on n'est pas vraiment dedans et l'on est frustrés avec une impression de "à quoi bon?". le sujet des relations entre la police et la collaboration aurait mérité une série entière. L'excellent "Il était une fois en France" faisait bien ce travail. L'histoire familiale du héros pouvait à la rigueur s'insérer mais pas de manière aussi centrale. C'est vraiment dommage car j'ai par ailleurs vraiment apprécié l'ambiance générale, l'humour et le dessin, mais le sentiment que les auteurs n'ont pas bien défini leur sujet gâche un peu le plaisir. La Mondaine reste cependant une bonne série qu'on peut lire avec plaisir.


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Comme certains de ses comparses (rares mais efficaces) Zidrou fait partie de cette génération de scénaristes capable de passer avec aisance d'un sujet à l'autre, quitte à faire un grand écart, tout en excellant dans tout ce qu'il touche…ou presque. Parce que justement, après des albums aussi réussis que La Peau de l'Ours ou, il y a un an Les Folies Bergères, forcément le bonhomme est attendu au tournant. Si on retrouve dans ce premier tome de la Mondaine toute sa verve, son sens de la narration, son humour et ses personnages truculents, le rythme et le scénario, qu'on sent pourtant prometteurs, sont assez longs à démarrer. Parsemé de scènes certes bien écrites mais pas utile au déroulement de l'intrigue, l'album ferait plus figure d'introduction d'une série longue que d'un diptyque. On se consolera en se disant que, dans la suite et fin, ça devrait du coup plus bouger. En muisque? http://bobd.over-blog.com/article-vos-papiers-svp-la-mondaine-vs-du-rififi-au-cine-122338355.html
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Un premier tome réussi : l'auteur mêle habilement l'histoire personnelle du jeune inspecteur Louzeaux, à sa vie professionnelle.
L'aspect personnel est certes intéressant, avec une vie familiale particulière, un père fou et une mère possessive !
Mais c'est surtout la description de la brigade des moeurs qui est particulièrement bien faite, avec quelques détails croustillants , sans jamais tomber dans le vulgaire....
Les couleurs sont souvent trop foncées et donnent une impression de noirceur....c'est sûrement ce qu'ont voulu les auteurs, mais je n'ai pas particulièrement apprécié !

Après l'excellent one-shot « Lydie », Zidrou et Jordi Lafebre proposent la première partie d'un diptyque qui s'intéresse à la Mondaine.

C'est en invitant à suivre les débuts du jeune inspecteur Aimé Louzeau dans le Paris des années trente, que les auteurs plongent dans les coulisses de l'ex brigade des moeurs du 36 Quai des Orfèvres. du lexique indispensable qui s'étale d'abus à zoophilie aux interrogatoires musclés de proxénètes, en passant par les missions d'infiltration et les fiches de renseignements sur les pratiques sexuelles des plus hauts dignitaires de la ville, l'envers du décor réserve bien des surprises au petit nouveau.

Si ces affaires de moeurs contribuent à mettre à jour des pratiques sordides, elles se retrouvent bien vite en arrière-plan de ce récit qui s'intéresse principalement à l'humain, comme Zidrou sait si bien le faire. En se concentrant sur les états d'âme du policier, Zidrou brosse le portrait d'un personnage attachant au passé familial singulier. Les seconds rôles ne sont évidemment pas en reste et viennent admirablement compléter ce tableau débordant d'humanité.

Visuellement, la douceur du dessin de Jordi Lafebre et sa capacité à mettre en scène les scènes les plus chaudes sans verser dans le voyeurisme, contribuent également à adoucir le fond glauque du récit, tout en faisant ressortir la sensibilité des personnages.

Une mise en bouche qui ne permet pas encore de voir où les auteurs désirent nous emmener, mais qui s'avère suffisamment intéressante pour avoir envie de découvrir la suite.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..

Le thème de cette bd est original : l'activité de la brigande mondaine au coeur de la seconde guerre mondiale. Les dessins sont assez "léchés" et pas inintéressants même si les couleurs restent dans un registre terne et fadasse.
En revanche j'ai trouvé le tout très décousu, sautant du coq à l'âne sans creuser les situations.
Il ne reste plus qu'à voir si cette impression se confirme au second tome.

Très jolie histoire du jeune inspecteur Aimé Louzeau et de son initiation aux infiltrations et aux planques au sein de la brigade des moeurs en 1937. du nouveau chez Zidrou, une bd à conseiller ! (très préssée de lire le deuxième tome !)

Le duo auteur du très jolie Lydie récidive avec cet ouvrage, premier tome d'un dytique, se déroulant quelque temps avant la guerre de 40, au sein de la fameuse brigade mondaine. L'exécution est toujours d'une incontestable qualité néanmoins malgré quelques petits moment de vie intéressant, on peine à voir où veut nous emmener Zidrou. J'attends le second tome avec impatience. L'ensemble est bien réalisé mais sans réel saveur, je réserve mon jugement, en attendant le second et dernier tome.