Contrairement au cycle des Rougon-Macquart, j'ai eu beaucoup de mal avec
Thérèse Raquin. Certes j'admire le style et la force de
Zola à camper des personnages hors du commun et tourmentés mais j'ai ressenti un certain malaise tout au long de ce roman. Tous les protagonistes du récit sont insupportables et j'en arrivais à espérer une séquence avec un petit rayon de soleil. Mais non, j'ai dû boire le calice jusqu'à la lie. Je ne peux évoquer un manichéisme quelconque car seul le mal existe, mais une certaine complaisance dans le sordide qui virerait presque au grand guignol.
Commenter  J’apprécie         60