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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un ouvrage quelque part... effrayant.

D'abord amusant, car l'on reconnait aisément des gens de notre entourage dans la working woman addict à Farmvill, dans les handicapés sociaux greffés à leur smartphone ou encore dans les parents d'élèves qui pensent en savoir plus long que les instits sur le programme scolaire, grâce à Internet.

Et là où ça devient effrayant, c'est lorsque vous réalisez que l'un des profils mis en avant... c'est vous !

Portraits amusants et amusés des "whyers", de la génération Y ou génération 2.0, mais quelque peu flippant parfois.

Lisez, et vous serez étonnés. Vous êtes très certainement quelque part dans ce livre. Et cela éveille pas mal de questionnements. Ce qui est quelque part le but de cet ouvrage.
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Voilà un livre totalement effarant !



"Effarant", pas dans le sens "mauvais", même si ce n'est évidemment pas le style de bouquin qu'on est susceptible de qualifier de bijou littéraire, mais "effarant" dans le sens où il fait prendre conscience de certaines choses, et c'est pas joli joli !

Facebook m'a tuer, c'est une série d'anecdotes, des petits bouts de vie, d'histoires, de personnes comme vous et moi, qui nous ouvrent une petite porte sur leur quotidien, connectés H24. Des gens "en ligne".

La première chose qui m'a frappée, c'est à quel point leur vie va vite. Ils courrent, ils courrent, les furets ! Sincèrement, j'ai eu l'impression de faire cette lecture sous speed ou sous ecstasy. Ils m'ont flippée, ces gus, à courrir partout ! Courrir où ? Pour faire quoi ?
Ben rien du tout, c'est ça le plus beau. Ils sont tout le temps pressés, à te bousculer dans les escalators du métro, à refuser un rendez-vous avec un(e) ami(e) parce qu'ils n'ont pas le temps, à repousser le coup de fil à leur mère, qu'ils se promettent de passer depuis des semaines... Parce qu'ils ont un agenda surchargé ? Absolument pas. Ils courrent parce qu'ils doivent vite vite vite rentrer se connecter, retrouver le réseau, faire partie de la grande toile du web.

Regardez autour de vous ! Ce couple d'amoureux au resto (et peu importe leur âge !) même plus capable de se tenir la main et de se regarder langoureusement dans le blanc des yeux, chacun de son côté, les yeux rivés sur leur i-Phone. La même chose pour ces deux potes qui se promènent, et qui ne se sont pas vus depuis des mois, qui marchent côte à côte sans se calculer, oreillette dans l'oreille, car ils ont un "appel important à passer". Cette maman, qui, assise sur un banc au parc, surfe sur facebook et lieu de sourire à son fils qui vient de réussir enfin à grimper tout en haut du grand toboggan, et qui menace de se vautrer la tête la première sur le bitlume. Cette jeune fille moderne, qui n'envisage ses vacances que selon les éventuelles photos qu'elles pourrait y faire et afficher à la vue de tous ses contacts pour se trouver au centre de l'attention.

C'est pas glorieux tout ça, hein ?

Et vous savez ce qui l'est encore moins ?

Se reconnaître dans quasiment toutes les situations. Se dire "han, je fais ça aussi." ou "ah ben ça m'est arrivé la semaine dernière, tiens". Et quand les ressemblances s'enchaînent (sincèrement, à part les anecdotes sur les sites de rencontre et de sexe, je me suis retrouvée dans toutes les histoires, pratiquement. Ou au minimum j'y ai reconnu une des mes connaissances proches.

Ben oui, au boulot, quand on prend la pause à plusieurs, on dégaine tous les portables à peine entrés dans l'ascenseur, privés qu'on a été de notre "connexion" à l'INTERNET MONDIAL pendant quelques heures de taff. Quand je vais au resto avec mon mari, mon smartphone est posé à côté de moi, sur la table, et si ça "bipe", je ne me gêne pas pour y jeter un oeil. (je vous rassure il fait pareil, on fait TOUS pareil).

Et oui, je me suis déjà assise dans l'herbe au soleil avec mon téléphone, en envoyant les petits jouer plus loin, les surveillant juste du coin de l'oeil vite fait (bon, il n'y avait aucun moyen qu'ils se mettent en danger, mais n'aurais-je pas du profiter de ces instants ? les couver d'un regard bienveillant ? Leur sourire en leur faisant coucou et en les encourageant à s'amuser ?

Ne vous mentez pas, on en est tous là ! Que celui qui n'a jamais fait une petite visite "culturelle" dans le but de prendre quelques photos et de pouvoir "se la ramener" sur facebook, ou n'importe quel réseau social, en s'identifiant, se géolocalisant, et en faisant un petit selfie devant l'entrée du monument ou du bâtiment à visiter, histoire d'être sûr que tout le monde puisse bien comprendre où il est, me jette la première clé USB !

Alors oui, je me suis reconnue sans surprise dans ce thème, mais j'avouerais que le lire noir sur blanc, constater à quel point le monde entier peut-être contaminé, et déshumanisé à vouloir trop briser sa solitude à coups de pokes et de likes virtuels, au point de délaisser la "real life" au profit de farmville ou d'adopteunmec, juste pour le "plaisir" bien pâlichon de tout "partager" avec ses "amis" sans plus jamais profiter de ce qu'ils ont sous les yeux, ça m'a vraiment fichu une sacrée claque. Je n'aime pas ça du tout du tout. C'est quoi ce monde poucrave, sérieux ?

Ce livre, s'il n'est pas le chef d'oeuvre littéraire du siècle, nous met face à une réalité qui dérange. En tout cas, qui ME dérange. Et pourtant, je sais que je ne suis pas dans les plus atteintes. Je déteste téléphoner, je n'ai AUCUNE appli sur mon portable, à part Facebook. On va dire aucune appli inutile alors ! Et pourtant, si je me regarde attentivement, mon comportement, que je sois seule ou pas, me laisse vraiment un goût amer.

Je voudrais changer, je voudrais consacrer plus de temps et d'attention à la vie réelle qu'à des amis virtuels qui, pour les trois quarts, ne lèveraient sûrement pas le petit doigt si j'appelais à l'aide. Mais je doute qu'un retour arrière soit possible (dit-elle en partageant un avis sur son loisir, la lecture, sur son petit blog, son petit salon virtuel, espérant que 5 ou 6 clampins passant par là prendont le temps de la lire, et peut-être même qu'un ou deux laisseront une trace écrite de leur petit tour virtuel sur mon territoire virtuel. Pathétique, non ?)

Et vous pouvez tous le lire, ce livre, vous ressentirez tous la même chose, parce qu'on est tous comme ça ! (c'est encore pire comme constat !)



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Acheté pour le boulot. Lecture juillet 2015.
Un essai intéressant pour comprendre ce que les réseaux sociaux ont changé dans nos comportements et notre quotidien.
Avis aux amateurs de facebook et autres, c'est assez décapant !
Facile d'accès et représentatif d'une part des internautes, mais une part seulement. L'analyse comprend de nombreux portraits de Face-addict ou téléphone-addict, du cadre qui ne parvient jamais à déconnecter du travail, en passant par la consumériste amoureuse, la surbookée, la mère de famille-espion ... Il y en a surement un qui vous ressemble ?
J'ai même trouvé le mien.
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L'histoire : Pas une histoire mais de nombreuses petites histoires... Celles de tous les jours, qui se trouvent "médiatisées" par le biais des divers réseaux sociaux. Des histoires privées, parfois très privées, qui se trouvent partagées avec dix, vingt, cent ou plus utilisateurs. Qui se trouvent "likées" "tweetées" et "retweetées"....

Les personnages : Vous, moi, votre voisin, mon cousin, le vendeur de télé, le chauffeur de taxi, la secrétaire du cabinet de dentiste... Tout le monde, tant ces petits bouts de quotidien peuvent à un moment ou un autre ressembler à la vie de quelqu'un qu'on connaît, aurait connu, pourrait avoir connu...

Le style : le style est très clair, simple, direct. J'ai retrouvé ici le style de témoignages "sociologiques" sans l'analyse poussée de spécialistes, avec jargon et tout et tout. En gros, cela s'arrête aux témoignages commentées.

Et la couverture alors ? La référence est claire, est-elle vraiment amusante (et se le veut-elle ?) ? Une couverture assez banale...

En conclusion ? Un livre que j'ai fini par abandonner, même si je n'étais pas loin de la fin. Les témoignages se succèdent, s'interprêtent, sont parfois drôles ou émouvant. Ils font réfléchir à notre propre rapport aux réseaux sociaux, c'est sur. Peut-être modifie-t-il pour certain la façon de pratiquer ces modes de communication. Mais je me suis lassée assez vite, et ayant beaucoup d'autres livres à lire, j'ai préféré arrêté de le lire.

Pourquoi ce livre ? Parce que je suis "tombé dessus" à la médiathèque et que le titre m'a intrigué...
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Le titre de ce livre m'a interpellée, je me suis dis qu'il serait pertinent de le lire.

L'idée de ce livre est sympa, faire réaliser l'importance que prend Facebook dans nos vies. Cela m'a d'ailleurs fait m'interroger sur l'utilisation que j'en aie. Et je me suis rendue compte que j'y passais quelques heures dans ma semaine.

Les auteurs racontent plusieurs petites histoires de personnes d'âges et situations différentes, donc il est possible de se retrouver dans l'une de ces histoires.

Ce n'est pas un procès contre Facebook, mais cela met en scène des moments de notre quotidien, et on réalise avec amusement et/ou horreur qu'on le vit nous, ou nos proches.

Je pense même que Facebook m'a tuer devrait être lu par tous les utilisateurs (ou non) de réseaux sociaux, mais surtout les accros, ceux qui passent leurs temps à actualiser leurs statuts pour informer leurs « amis » qu'ils font telle ou telle chose.
Lien : http://romansurcanape.fr/fac..
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Livre qui retrace la triste réalité de notre société aujourd'hui.. Nous renvois parfois a nos propres situations, ou pas! Lecture facile et agréable et qui, je trouve, nous ouvre les yeux sur ces réseaux, ces ""outils"", et la considérable place qu'ils ont pris aujourd'hui dans notre monde..
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Un livre intéressant, d'une part parce qu'on est obligé, à un degré différent évident selon les personnes, de s'y retrouver un peu, d'autre part, parce qu'il fait la lumière sur ce que sont les relations "sociales" aujourd'hui grâce ou à cause, c'est selon, de toute cette technologie sensée nous faciliter la vie.
J'ai souri franchement mais j'ai aussi ri jaune car certaines situations ne sont pas cocasses mais pathétiques.
Il est temps de se remettre à vraiment communiquer...
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Lecture très prenante, et hélas que de vérités prônées dans ce livre.... C'est vrai qu'on est tous (ou quasiment devenus des facebook addicts), qu'on se plaint de ne pas avoir de nouvelles dans la vraie vie mais que des nouvelles virtuelles..
En tout cas ça fait réfléchir
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Ni un essai, ni un roman. Plutôt un recueil. A partir de vraies anecdotes, les auteurs donnent un aperçu de la réalité de Facebook, qui est une vitrine où tout le monde peut être « célèbre ». Mais la vie de la toile est à l'image de la vraie vie. Facebook n'est qu'un amplificateur, un révélateur de la façon de gérer nos relations au XXIe siècle. C'est un mode de vie. le mode de vie d'aujourd'hui. Par ces anecdotes diverses, on fait le tour des possibilités qu'offre Facebook : informations, jeux, retrouvailles, drague, mais aussi partage. Si on s'intéresse à ces nouveaux codes sociaux, ce livre peut nous aider à ouvrir un peu plus les yeux et à éviter quelques pièges. En notes, les études très sérieuses faites tous les jours sur le sujet et les définitions des nouveaux mots découlant de l'internet, sont une aide assez précieuse. Y.R.
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Facebook m'a tué, c'est l'histoire de la mort de la sociabilité tel qu'on la connaissait avant le développement des réseaux sociaux, un caméo sur les nouvelles manières de se cotoyer ou on se poke, on se tweete, on cale nos rendez-vous sur des calendrier numérique, on fait de nouvelles rencontres via les sites, on compte sur facebook pour se rappeler des anniversaires, on part en vacances pas pour en profiter mais pour prendre de belle photo a poster sur fb et insta. on ne prend plus le temps de rien puisqu'on passe tout notre temps le nez dans le numérique.

Tout le monde n'est pas comme ça, fort heureusement, personnellement n'ayant pas facebook je me sentais peu concerné (quoique, le livre parle plusieurs fois de l'ironie du numérique "t'as pas facebook alors ta vie est forcément inintéressante")

Facebook m'a tué c'est une satire social, un doigt pointé sur les pc, les telephones et les hommes et femmes qui oublient de lever le nez. c'est un livre a lire, parce qu'il est criant de vérité, teinté d'une touche d'ironie bien placé pour essayer de nous bousculer un peu.
Ca donne envie de décrocher du téléphone ... jusqu'a la prochaine notification.
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