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Critique de latina


Je veux bien m'entretenir avec la Mort....à une condition : qu'elle soit mise en scène par Markus Zusak.

La grande narratrice de « La voleuse de livres », la Mort, se présente comme profondément humaine, « hantée par les hommes ». Elle recueille les âmes avec douceur et délicatesse, les transporte sous son bras ou les berce. A commencer par celle du frère de Liesel, la petite fille qui a la malchance de vivre en ces années sombres du nazisme, en Allemagne. Leur mère, à bout, était en route pour les conduire dans une famille d'accueil lorsque le petit garçon est mort d'une crise d'asthme, dans le train. A partir de ce moment, Liesel va lutter pour vivre, et la Mort va la suivre à la trace, non pour l'emporter, mais parce qu'elle l'admire.
Recueillie par une famille où finalement, il fera bon vivre, elle va être dévorée par la passion des livres, aidée par son père nourricier au grand coeur, son grand ami Rudy (ah, ce fameux gars aux cheveux couleur citron, courtisé par les nazis), et la femme du maire, pauvre créature dévorée par le chagrin.
Mais le nazisme gagne du terrain, la guerre éclate, et là, apparait Max le Juif...
Le malheur va-t-il rattraper Liesel ? La Mort pourra-t-elle enfin tenir dans ses bras son âme vigoureuse et pétrie d'amour ?

Je vous conseille de lire ce roman pour le savoir ! Peut-être, comme moi, serez-vous guidés par la poésie et la délicatesse de l'auteur, mais aussi taraudés par l'horreur de ce qu'il raconte, sans tomber toutefois dans le mélodrame. La Mort, finalement, on est bien tous obligés de l'accepter, n'est-ce pas ?

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