Le Joueur d'échecs

Point besoin d'en faire des tonnes, cette nouvelle a déjà acquis ses lettres de noblesse il y a des décennies. Pour me confirmer la pertinence de son succès, j'ai posé mes yeux dessus, j'y ai découvert la folie d'un homme persécuté par les nazis dont l'obsession des échecs devint son salut, avant que ces derniers ne le plongent dans une folie plus profonde encore. Après une heure de lecture, je voyais des cases noires et blanches, des tours et des fous s'y déplacer, et je calculais mentalement les coups à faire pour m'en sortir. Je devenais halluciné à la lecture de cette nouvelle, littéralement plongé dans les affres de la folie humaine. Alors, je relisais S. Zweig et me rassurait en le lisant et en découvrant la stupidité d'hommes supérieurs dont le destin éternel les pousse à déplacer des morceaux de bois ou d'ivoire sur un plateau jusqu'à la mort…Une curieuse expérience, une plongée dans la folie et l'antidote qui va avec, abjecte et dérangeant, mais très original.