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Critique de ClarenceM
Le schéma que propose Zweig pour composer sa nouvelle n'est pas très éloigné de celui qu'il a déjà utilisé, et dont il a pu vérifier l'efficacité (c'est ici sa dernière oeuvre romanesque). Une petite société bien tranquille va connaître l'arrivée d'un personnage nouveau qui va lui-même introduire ou susciter l'imbrication d'un récit secondaire jusqu'à une résolution finale.
Ici c'est lors d'une croisière que le narrateur apprend la présence à bord d'un champion d'échec, personnage fade et sans grand intérêt, mis à part son statut de vedette. Celui-ci va accorder à quelques passagers, moyennant un dédommagement financier, le privilège de l'affronter. Aucun ne fait le poids, excepté un homme mystérieux au passé opaque, dont le narrateur va insidieusement se rapprocher pour connaître son histoire.
Zweig joue finement au jeu du chasseur, s'appliquant à dévoiler la profondeur de l'âme humaine. Il y a un côté voyeur à vouloir débusquer sa proie, cet être brisé qui donne tous les signes d'un passé trouble, mais il y aussi une élégance et une tendresse dans la façon que l'auteur a pour décrire ses personnages qui font de Zweig un conteur humaniste très attachant.
Ici c'est lors d'une croisière que le narrateur apprend la présence à bord d'un champion d'échec, personnage fade et sans grand intérêt, mis à part son statut de vedette. Celui-ci va accorder à quelques passagers, moyennant un dédommagement financier, le privilège de l'affronter. Aucun ne fait le poids, excepté un homme mystérieux au passé opaque, dont le narrateur va insidieusement se rapprocher pour connaître son histoire.
Zweig joue finement au jeu du chasseur, s'appliquant à dévoiler la profondeur de l'âme humaine. Il y a un côté voyeur à vouloir débusquer sa proie, cet être brisé qui donne tous les signes d'un passé trouble, mais il y aussi une élégance et une tendresse dans la façon que l'auteur a pour décrire ses personnages qui font de Zweig un conteur humaniste très attachant.
