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Critique de Euthib
Voilà un court roman qui est devenu une grande oeuvre. Écrit en 1941, alors que Stefan Zweig avait fui jusqu'au Brésil la dictature nazie qui s'étendait sur l'Europe, « Le Joueur d'échecs » est le dernier récit du romancier. Cinq mois plus tard, inconsolable d'avoir vu sombrer dans la barbarie sa chère Europe, Stefan Zweig se suicidait dans son exil.
Dans ce court roman, l'auteur montre que les nouveaux totalitarismes n'ont plus besoin de torturer les corps, il leur suffit de voler les âmes, les esprits. Il est possible également d'y voir un appel à l'aide lancé par Zweig qui sent que son esprit fragile bascule vers la folie, le désespoir. Il sent qu'il perd pied et ne voit plus d'autre issue à son tourment que la mort.
Roman bouleversant, chaque relecture permet de découvrir une nouvelle facette, une autre interprétation qu'elle soit politique, sociologique ou biographique. Quelque soit la lecture et l'interprétation que chacun y trouvera, « Le Joueur d'échecs » restera le chef d'oeuvre ultime de Zweig, une sorte de testament littéraire.
Dans ce court roman, l'auteur montre que les nouveaux totalitarismes n'ont plus besoin de torturer les corps, il leur suffit de voler les âmes, les esprits. Il est possible également d'y voir un appel à l'aide lancé par Zweig qui sent que son esprit fragile bascule vers la folie, le désespoir. Il sent qu'il perd pied et ne voit plus d'autre issue à son tourment que la mort.
Roman bouleversant, chaque relecture permet de découvrir une nouvelle facette, une autre interprétation qu'elle soit politique, sociologique ou biographique. Quelque soit la lecture et l'interprétation que chacun y trouvera, « Le Joueur d'échecs » restera le chef d'oeuvre ultime de Zweig, une sorte de testament littéraire.
