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Critique de EFourn


C'est une croisière dans les limbes de l'errance et de l'exil que nous propose Stephan Zweig.
Le Mr. B prisonnier dans la chambre de ce bel hôtel qui ressasse ces parties de maître et en imagine de nouvelles pour échapper au néant, n'est autre que Stephan Zweig dans la Petrópolis de ce beau brésil, tous deux condamnés par le nazisme à vivre dans un lieu vide ! Vide de sa culture ; vide de tout ce qui pourrait nourrir son esprit ; vide de livres, ceux qu'il aimerait lire ou relire, ceux qui lui faudrait pour pouvoir finir son Balzac et vide aussi du visage, du sourire de ceux qu'il aime.
Que lui propose l'avenir maintenant que l'Europe est à feu et à sang, que tout ce qui faisait sa richesse est perdu ou hors de portée ? Lui faudra-t-il continuer la partie avec Czentovic et prendre son mal en patience? Lui si vif, si impatient ? Il préféra abandonner la partie.
Ces derniers mots :
« Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux. »
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