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Critique de tesdichiti
CZENTIVIC est champion du monde des échecs.
Champion improbable, orphelin d'un batelier pauvre et ruiné, il est recueilli par un brave curé qui fait de son mieux pour lui inculquer un peu de savoir. Mais, que ce soit l'écriture, la lecture ou les calculs, il reste extérieur à toute connaissance.
Les soirs d'hiver, le curé et un maréchal de logis jouaient aux échecs et l'adolescent amorphe regardait, semble-t-il sans aucune réaction, bouger les pions. En l'absence du curé, il finit la partie entamée et bat le maréchal de logis. L'expérience se répéta et il fut évident que le bougre avait compris le sens du jeu et avait en lui l'intelligence des échecs.
Sur un paquebot, il vogue vers un nouveau continent pour étoffer sa gloire.
Une partie lui est proposée, il joue contre un adversaire moyen qu'il bat facilement mais lors de la revanche, un cri s'élève du groupe de spectateurs,… il ne faut pas jouer cette pièce sinon le champion va encore gagner…..Match nul, l'inconnu a déstabilisé le maître.
« Non, dit-il, je n'ai jamais joué aux échecs, d'ailleurs, mon médecin m'interdit d'y jouer… »
Arrêté par les Nazis, l'homme, banquier autrichien influent, n'a jamais reçu de coups de ses geôliers mais une torture psychologique lui fut appliquée. Seul, enfermé pendant des semaines dans une petite chambre, sans livre, sans voir ni parler à personne, sinon lors de rares interrogatoires, il devenait fou. Un jour, il trouva un livre sur les grands maître des échecs, il l'étudia et son monde se réduisit à jouer des parties virtuelles, à les rejouer et les rejouer encore et encore……jusqu'à sombrer dans la démence..
Pourtant, une partie s'engage entre le champion et le nouveau héro…qui prend le dessus…mais au fur et à mesure de l'avancement de la partie, l'homme change, il devient agressif, stressé, il n'est plus maître de lui et perd totalement la raison. Il abandonne non seulement la partie mais aussi le Jeu.
J'ai découvert Stefan ZWEIG en lisant cette nouvelle…très plaisante découverte que je ne peux que conseiller.
Champion improbable, orphelin d'un batelier pauvre et ruiné, il est recueilli par un brave curé qui fait de son mieux pour lui inculquer un peu de savoir. Mais, que ce soit l'écriture, la lecture ou les calculs, il reste extérieur à toute connaissance.
Les soirs d'hiver, le curé et un maréchal de logis jouaient aux échecs et l'adolescent amorphe regardait, semble-t-il sans aucune réaction, bouger les pions. En l'absence du curé, il finit la partie entamée et bat le maréchal de logis. L'expérience se répéta et il fut évident que le bougre avait compris le sens du jeu et avait en lui l'intelligence des échecs.
Sur un paquebot, il vogue vers un nouveau continent pour étoffer sa gloire.
Une partie lui est proposée, il joue contre un adversaire moyen qu'il bat facilement mais lors de la revanche, un cri s'élève du groupe de spectateurs,… il ne faut pas jouer cette pièce sinon le champion va encore gagner…..Match nul, l'inconnu a déstabilisé le maître.
« Non, dit-il, je n'ai jamais joué aux échecs, d'ailleurs, mon médecin m'interdit d'y jouer… »
Arrêté par les Nazis, l'homme, banquier autrichien influent, n'a jamais reçu de coups de ses geôliers mais une torture psychologique lui fut appliquée. Seul, enfermé pendant des semaines dans une petite chambre, sans livre, sans voir ni parler à personne, sinon lors de rares interrogatoires, il devenait fou. Un jour, il trouva un livre sur les grands maître des échecs, il l'étudia et son monde se réduisit à jouer des parties virtuelles, à les rejouer et les rejouer encore et encore……jusqu'à sombrer dans la démence..
Pourtant, une partie s'engage entre le champion et le nouveau héro…qui prend le dessus…mais au fur et à mesure de l'avancement de la partie, l'homme change, il devient agressif, stressé, il n'est plus maître de lui et perd totalement la raison. Il abandonne non seulement la partie mais aussi le Jeu.
J'ai découvert Stefan ZWEIG en lisant cette nouvelle…très plaisante découverte que je ne peux que conseiller.
