J'avais opté pour les mémoires de
Schnitzler (Une jeunesse Viennoise) avant mon séjour à Vienne, j'aurais pu lire aussi le Monde d'Hier, où
Stefan Zweig décrit bien cette société idéale des amis, dans les cafés. C'est vraiment quelque chose qui donne à rêver. Zweig donne vie, avec beaucoup d'amour, à ces portraits de gens de lettres,
Rilke entre tous. Cependant tout cela tourne comme on le sait au tragique, et là Zweig s'ingénie à faire le prof d'histoire, et ― je crois que je préfères ses fictions ― le livre tendait à me tomber des mains. On sent Zweig dépassé par son sujet, ça se comprend, mais il n'est pas sans l'aborder avec une certaine grandiloquence dont il finit par faire étalage plus que de son amitié.
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