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Critique de Ahoi242


[Reçu dans le cadre d'une masse critique - merci aux éditions Robert Laffont -, il s'agit d'une critique sur une nouvelle traduction du livre de Zweig qui se retrouve amalgamée avec la première traduction et d'une critique partielle afin de respecter le délai imparti par Babelio pour l'écrire.]

En réfléchissant à ce que j'allais écrire dans cette critique me revenaient les paroles de la chanson « France Culture » d'Arnaud Fleurent-Didier :

« […]

On ne m'a pas parlé de Marx, rival de Tocqueville,
Ni Weber, ennemi de Lukacs,
Mais on m'a dit qu'il fallait voter. 

[…] ».

Je me rends compte que ni mes parents, ni mes maîtres d'école ne m'ont parlé de Magellan. On m'a bien parlé du Detroit de Magellan (quelque part au sud du Chili, il constitue le plus long passage naturel entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique) mais rien sur Magellan, rien sur l'homme et son exploit comme l'écrivait Stefan Zweig.

Il m'aura fallu la lecture de cette nouvelle traduction du livre de Stefan Zweig publié en 1938 - « Magellan. der Mann und seine Tat » - pour en apprendre davantage sur celui que nous connaissons sous le nom de Magellan et qui est resté pour la postérité pour le détroit qui porte son nom. C'est à l'occasion du 500ème anniversaire du premier grand voyage autour du monde que Magellan entrepris et duquel il ne revint pas que cette nouvelle traduction est proposée (le lecteur lira avec interêt la préface adressée par la nouvelle traductrice, Françoise Wuilmart, écrit à son cher confrère et premier traducteur en langue française, Alzir Hella, pour apprécier la pertinence de cette nouvelle traduction et en quoi ces deux traductions diffèrent).

Même si ma lecture n'est pas encore achevée, ce roman(-policier) et essai à la fois est un grand livre (d'aventures) et confirme que Stefan Zweig était un grand écrivain (s'il est besoin de le préciser).

« Nous voici confrontés au véritable mystère de Magellan, celui qui depuis des siècles préoccupe les savants et les psychologues. En soi, et comme nous venons de le démontrer, le projet de Magellan n'avait rien de très singulier ; dans le fond il recherchait la même chose que Colomb, Vespucci, Corte-Real, Cortez et Cabot. Ce qu'il y d'étonnamment nouveau dans sa proposition, ce n'est pas la proposition elle-même mais la certitude péremptoire avec laquelle Magellan affirme l'existence d'une route maritime occidentale vers les Indes. Car dès le début il ne se contente pas de dire modestement comme tous les autres : j'espère trouver un paso, un passage quelque part. Non, car il affirme dur comme fer : je vais trouver le paso. Car je sais, moi seul sais qu'il existe bel et bien une percée entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique, et je connais l'endroit où la trouver ». (p. 92-93)

C'est ce que Stefan Zweig explique dans ce texte qui court brillamment sur quelques 300 pages...

[Je mettrai à jour ma critique une fois ma lecture achevée ; libre aux lecteurs de la suivre ou pas.]
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