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Critique de kielosa


Au moment d'écrire cette ode et hommage à un des plus courageux navigateurs de tous les temps, l'auteur lui-même était au sommet de sa carrière comme auteur le plus lu et vendu du monde. Nous notons 1938 : 5 ans après la prise de pouvoir d'Hitler et 4 ans avant le suicide ďe l'auteur qui avait ainsi perdu tout espoir dans l'espèce humaine.
Huit décennies plus tard, les livres de Stefan Zweig continuent à être vendus comme des petits pains et Magellan continue à fasciner par ses exploits la énième génération de jeunes.

Je ne sais plus le nom de l'écrivain (local) de qui j'ai lu, comme môme, la première biographie de Fernnāo de Magalhāes (1480-1521), mais ce récit m'a tellement fasciné que Magellan est devenu un de mes grands héros et l'est resté, car à chacune de mes visites à Lisbonne, que ce soit lors des vacances ou pour le boulot, je me suis rendu invariablement au superbe Monument aux Découvertes près du Tage dans le quartier de Belém, avec dans la tête des épisodes des pérégrinations du téméraire navigateur avant sa triste mort aux Philippines.

Il faut, quoi qu'il en soit, une sacrée réserve de courage pour aller demander à son souverain l'autorisation d'entreprendre une expédition à l'autre bout du monde vers un endroit dont on n'est même pas certain qu'il existe et cela avec toute une équipe de marins dont on a la charge et la responsabilité.

Comme ce livre a été lu par 1157 Babelionautes et que 92 d'entre eux en ont présenté une critique, il n'y a pas grand-chose de neuf que je puisse vous raconter, à part naturellement vous recommander vivement cette superbe biographie.

Je veux cependant profiter de l'occasion pour rendre également un hommage à "la voix française (bien qu'en partie wallonne) de Stefan Zweig", Alzir Hella (1881-1953) qui a grandement contribué - par l'extraordinaire qualité de ses traductions - au succès immense de l'oeuvre du grand maître autrichien auprès du public francophone. Les 2 se sont rencontrés chez Émile Verhaeren, lorsque Zweig était encore relativement jeune et qu'il avait admiré la qualité de la traduction par Hella du best-seller d'Erich Maria Remarque "À l'ouest rien de nouveau". Ceci explique le grand nombre de livres traduits de Zweig par Hella et la grande amitié qui les liait. La Gestapo lui a par exemple "confisqué" plus de 700 lettres de Zweig,
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