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Critique de cmpf


L'auteur présente l'abord le contexte le désir des épices, la façon dont on se les procure. Les desseins de Henri dit le navigateur, roi portugais qui pendant plusieurs décennies va s'efforcer de faire de son peuple, un peuple de marins. Puis il expose aussi pourquoi Magellan, bien que portugais ne fera pas ce premier essai de circumnavigation sous le pavillon de son pays.
Suit le récit de toute la préparation matérielle de ce périple qui ne commence que presque au tiers du livre. Et pourtant nous ne perdons rien des difficultés du voyage, tant matérielles qu'humaines, les relations avec les capitaines espagnols étant difficiles. Zweig admire Magellan, cela ne fait pas de doute, son héros est très positif. Mais il reste aussi juste que possible et n'accable pas bien au contraire les espagnols.
Finalement sa découverte d'un nouveau chemin vers l'Asie et ses iles à épices ne sera pas utilisée. Peu importe aux yeux de Zweig, il a fait cadeau d'un bien plus précieux : la connaissance.
C'est assurément l'oeuvre d'un littéraire, de nombreuses références l'attestent telles : « de même que le Cid mort maintenu par ses hommes sur son fidèle cheval de bataille remporte encore une victoire, de même l'énergie de Magellan impose, par-delà le trépas, sa volonté. »
Un très beau texte qui restitue bien l'ampleur de tels projets de découvertes, et le courage nécessaire pour s'embarquer pour l'inconnu sans savoir quand l'on reverra sa patrie et sa famille et même si on les reverra.
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