Un groupe de réfugiés Albanais arrivés en Italie s'unissent pour survivre et monter une association criminel qui fera vite leurs fortunes.
Pas de la grande littérature certes, mais une écriture au scalpel qui tranche avec le politiquement correct, la langue de bois et le manichéisme. En effet chez
Zykê il n'y à pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. Il y a les méchants. Rien que les méchants qui soit dignes d'intérêt pour un écrivain qui se revendiquait lui même comme aventurier certes mais aussi délinquant et ordure notoire.
Malgré tout au fil des pages, le récit s'humanise comme à l'insu de son auteur, qui réussi à peindre le portrait d'une Albanie post-communisme totalement écroulée sur le plan tant matériel que moral
Ce roman ultraréaliste n'est pas sans faire penser au "Temps des Gitans" de Kusturica le lyrisme en moins mais avec le même côté reportage, tranche de vie.
Si
Cizia Zykê se voyait comme un citoyen du monde, cet oeuvre est au contraire un plaidoyer pour plus de frontières et moins d'accueil de réfugiés surtout si Albanais.
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