Constellations,
Vous connaissez la forme de sa tête
Ici, tout s'obscurcit :
Le paysage se complète, sang aux joues
Les masses diminuent et coulent dans mon coeur
Avec le sommeil
Et qui donc veut me prendre le coeur?
p53
Que le monde m'entraine et j'aurai des souvenirs.
p64
Une ombre...
Toute l'infortune du monde
Et mon amour dessus
Comme une bête nue
p70
Étoiles de son cœur aux yeux de tout le monde
p71
I
Sur la maison du rire
Un oiseau rit dans ses ailes
Le monde est si léger
Qu'il n'est plus à sa place
Et si gai
Qu'il ne lui manque rien
p77
VIII
Elle se refuse toujours à comprendre, à entendre,
Elle rit pour cacher sa terreur d'elle-même.
Elle a toujours marché sous les arches des nuits
Et partout où elle a passé
Elle a laissé
L'emprunte des choses brisées.
p84
X
Inconnue, elle était ma forme préférée
Celle qui m'enlevait le souci d'être un homme,
Et je la vois et je la perds et je subis
Ma douleur, comme un peu de soleil dans l'eau froide"
p86
"Ne peux-tu prendre les étoiles ?
Écartelée, tu leur ressembles,
Dans leur nid de feu tu demeures
Et ton éclat s'en multiplie.
De l'aube bâillonnée un seul cri veut jaillir,
Un soleil tournoyant ruisselle sous l'écorce
Il ira se fixer sur tes paupières closes.
O douce, quand tu dors, la nuit se mêle au jour."
p 97-98
"Si nous l'abandonnons, l'horizon a des ailes
Et nos regards au loin dissipent les erreurs"
p96
"J'ai besoin des oiseaux pour parler à la foule"
p113