Et le soleil refleurira, comme le mimosa.
(p. 137)
(...)
Toutes les feuilles dans les bois disent oui,
Elles ne savent que dire oui,
Toute question, toute réponse
Et la rosée coule au fond de ce oui.
(p. 136)
Le brouillard léger se lèche comme un chat
Qui se dépouille de ses rêves
(p. 130)
Aux oiseaux entrouvrant le livre des aveugles
Et d'une aile après l'autre entre cette heure et l'autre
Dessinant l'horizon faisant tourner les ombres
Qui limitent le monde quand j'ai les yeux baissés
(p. 41)
Les fleurs sont desséchées, les graines sont perdues,
La canicule attend les grandes gelées blanches.
(p. 33)
Mon amour pour avoir figuré mes désirs
Mis tes lèvres au ciel de tes mots comme un astre
Tes baisers dans la nuit vivante
Et le sillage des tes bras autour de moi
Comme une flamme en signe de conquête
Mes rêves sont au monde
Clairs et perpétuels.
Et quand tu n’es pas là
Je rêve que je dors je rêve que je rêve.
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens
Elle a la forme de mes mains
Emme a la couleur de mes yeux
Elle s'englutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Pourtant j'ai vu les plus beaux yeux du monde
Dieux d'argent qui tenaient des saphirs dans leurs mains.
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur
Un rond de danse et de douceur
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr
Et si je ne sais pas tout ce que j'ai vécu
C'esr que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
La nuit simple me sert à te chercher à me guider
Parmi tous les échos d'amour qui me répondent
Personne
Sans bégayer.