| Delfiol le 04 janvier 2022 Bonsoir, Aurore. Au début des années 2000 les conditions de l'adoption à Tahiti étaient bien telles que je les décris dans mon livre. L'enfant Fa'a'amu était adopté de façon directe. C'est-à-dire que la famille de naissance du bébé prenait contact avec les futurs parents adoptifs de celui-ci, avant même de prévenir la DIDAMS de l'île. L'ASE de Papeete n'intervenait qu'après coup, pour entériner la décision des parents de naissance et au vu du dossier établi par la DIDAMS du département de la métropole où résidaient les postulants à l'adoption, ayant au préalable obtenu l'agrément de cette administration. Je ne sais pas ce qu'il en est de ce fonctionnement aujourd'hui. Mais je peux dire qu'il y a vingt ans les cadres de la DIDAMS de Tahiti ne semblaient pas très favorables à sa pérennisation. Cela leur paraissait déjà comme une atteinte à leur prérogative et une pratique néfaste pour des enfants ainsi confiés à des étrangers et pouvant ressentir a posteriori l'action de leur famille de naissance comme un abandon pur et simple. |