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Capitaine Anato

Série de 4 livres (Terminée). Écrite par Colin Niel (4),

Les hamacs de carton par Niel
tome : 1
Ce qui reste en forêt par Niel
tome : 2
Obia par Niel
Colin Niel
4.25★ (647)
tome : 3
Sur le ciel effondré par Niel
tome : 4

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Les hamacs de carton

Le capitaine André Amato et le lieutenant Pierre Vacaresse de la Section de Recherche de la Gendarmerie de Cayenne sont chargés d’enquêter sur deux affaires de meurtres sordides : l’une endeuille les Noirs-Marrons du village de Wetisoula, en amont du bourg d’Apatou, sur la rive droite du fleuve Maroni ; l’autre porte sur la découverte, en bordure de route, du corps d’une jeune femme poignardée. Au cours de leurs investigations, les enquêteurs devront se familiariser avec les traditions et les croyances séculaires qui se perpétuent au sein de la communauté Ndjuka, de génération en génération, dans le respect du culte des ancêtres. Les deux assassinats sont-ils liés ? Sur fond de trafics en tous genres et de corruption, nos fins limiers auront bien du mal à établir les mobiles des crimes et à confondre les assassins.

L’écriture de ce roman est menée de main de maître par le romancier qui possède le don de faire monter le suspense crescendo, au fil des chapitres, dévoilant judicieusement quelques indices de l’intrigue tout au long du récit.



D’une lecture agréable, l’ouvrage de Colin Niel revêt, à mes yeux, un intérêt triple. En effet, outre le suivi du déroulé palpitant de l’énigme policière, il nous fait toucher du doigt le climat d’insécurité qui perdure dans le pays, lié à la montée de la délinquance et de la criminalité ; par ailleurs, il nous fait découvrir les us et coutumes ainsi que les conditions de vie des Noirs-Marrons, issus des anciens esclaves ayant fui les propriétés de leurs maîtres, dès le milieu du 18ème siècle (début du Marronnage) et venus s’installer le long du fleuve Maroni, dans cette région de la Guyane, frontalière avec le Suriname.



Ce livre me semble presque plus passionnant pour la richesse du contexte historique et socio-culturel qu’il apporte aux lecteurs que pour le scénario-fiction du récit dont l’épilogue m’a paru un peu improbable et à tout le moins peu réaliste.

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Obia

Ce livre est très intéressant et vivant on entre dans l’intrigue et découvrons la vie en Guyane

La deuxième partie est un peu longue les allées et venues entre les personnages nous mélangent un peu

Il n’en reste pas moins très agréable à lire bien qu’un peu long à mon goût
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Ce qui reste en forêt

J’avoue que la taille du livre m’effrayait un peu mais en réalité il est tellement bien écrit qu’il se lit très vite.

J’ai eu l’impression d’être allée en forêt guyanaise où on retrouve une victime loin d’être parfaite !

Les pistes pour la capitainr Anato se mélangent…
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Sur le ciel effondré

Un roman qui permet de plonger dans le fantastique paysage de la forêt guyanaise où s'entremêlent des personnes d'origine différentes, blancs de la métropole, amérindiens, noir-marrons ... L'enquête policière nous fait voyager de Cayenne, ville de la "modernité avec ses grands supermarchés, ses voitures, ses rues vers les villages reculés qui bordent le Maouri où tous les déplacements se font en pirogues.

Un dépaysement garanti où on apprend beaucoup.

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Les hamacs de carton

Une découverte ! Cette série policière a pour cadre la Guyanne, territoire français que je connaissais mal, en particulier toutes les ethnies qui y cohabitent. Entre les Métropolitains, les Créoles, les Noirs-Marrons, les Amérindiens... l'intrigue est bien menée et le dénouement plein de surprises comme dans le livre suivant Obia, que j'ai encore plus apprécié.
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Sur le ciel effondré

Ce qui m'a plu dans ce récit, au delà du polar, c'est la fresque sociale extrêmement dense, bâtie sur une connaissance approfondie de la Guyane et du Haut-Maroni, frontière avec le Suriname. Là-bas, où le droit ne s'applique pas comme ailleurs, se côtoient immigrés clandestins, orpailleurs brésiliens, amérindiens, businenges descendants d'esclaves en fuite, commerçants paupérisés issus de l'immigration chinoise. Dans cet opus, le focus est mis sur la vie dans les villages amérindiens, l’essoufflement des traditions, le choc des cultures, leurs rapports avec les administrations, notamment avec l’Éducation Nationale et les problématiques des poursuites d'études de jeunes acculturés qui se retrouvent déracinés en familles d'accueil à Cayenne, faute d'internats.

L'intrigue policière prend appui sur les histoires croisées des personnages principaux, un écheveau très bien construit qui maintient notre attention jusqu'aux dernières pages. Les magouilles politiques ne sont qu'une toile de fond sociale, et l'auteur en évite les poncifs que l'on trouverait ailleurs.

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Obia

La proportion importante de la partie documentaire ne m'a pas gêné. Ce n'est pas cela qui pénalise ce roman. le problème vient du style trop lourd et de ses longueurs. De longues énumérations "d'ambiance" et des descriptions répétitives n'apportent rien au récit. Par contre plus d'approfondissements et d'explications sur le déroulement de l'histoire sous forme de dialogues ou d'actions auraient été bénéfiques. Cela m'aurait évité de parcourir des pages en diagonales pour réussir à terminer ce pavé sans avoir recours à un obiaman. Ce genre d'écriture typiquement français manque de naturel et de vivacité. C'est dommage, car l'histoire est prenante. Les personnages sont riches et attachants. Un roman choral comme celui-ci aurait pu être mille fois plus captivant avec cent pages de moins.
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Sur le ciel effondré

Ayant travaillé et vécu à marupasoula quelques mois, j ai vite été envoûté par l écriture précise, détaillée de Colin Niel, par ses descriptions des sites d orpaillage si réalistes. Les anti-héros cabossés pas la vie sont attachant et remplis de défauts qui les rendent très humains. Les problèmes économiques de la Guyane sont abordés sans concession avec leurs enjeux politiques et environnementaux, cet enlisement entre envie de développement et nécessité de préserver la nature.

À lire absolument
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