Ce troisième volume des enquêtes de Sidney Chambers comprend quatre enquêtes. Ces histoires ont un ton plus grave, qui interroge Sidney sur le problème du mal du titre : comment un Dieu bon peut-il tolérer l’existence du mal, de la souffrance. Des petits débats théologiques ont lieu entre Sidney et son vicaire, Léonard. Rien de trop ardu toutefois, ce sont juste quelques passages très simples, en lien avec les intrigues.
En parallèle, nous suivons l’existence de Sidney, qui suit son cours. Ce sont les débuts de son mariage avec Hildegard, et il s’agit pour chacun de s’adapter à l’autre. L’amour n’empêche pas les frictions du quotidien. Hildegard aimerait bien que Sidney abandonne ses enquêtes, qui sont risquées et qui en plus lui prenne du temps, laissant parfois son épouse toute seule à des moments où elle aurait besoin d’avoir son mari. Sidney promet, comprend, mais finalement n’en fait qu’à se tête.
La vie continue aussi pour les autres personnages, Mme Maguire, Amanda ou l’inspecteur Keating, nous sommes dans un microcosme familier, mais l’auteur a pu donner un nouveau souffle à tout ce petit monde, un ton un peu plus grave peut-être, les enjeux comme les crimes deviennent plus essentiels.
Un volume réussi, il s’agit de voir comment l’auteur pourra encore faire évoluer ses personnages et les enquêtes.
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