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Guerilla

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Laurent Obertone (3),


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Guerilla, tome 3 : Le dernier combat

Replaçons le contexte. Au début du roman : "suite à un appel de détresse, une patrouille policière doit se rendre au domicile d'un individu, dont le logement est dans une cité sensible. L'ascenseur en panne, la patrouille, composée de deux hommes, une femme et un chien, emprunte l'escalier. Là, au niveau de l'un des paliers se trouvent une dizaine de "jeunes" qui se jettent sur le premier des policiers et le poignardent, le laissant raide mort. La policière lâche le chien qui se fait égorger. Pris de panique, pour sauver sa peau et celle de sa collègue, le deuxième policier vide son chargeur sur l'un des tueurs et le reste de la patrouille parvient à s'enfuir in extremis. Suite à cela, par crainte de la population des cités, pouvoirs publics et médias passent sous silence le décès du policier, pour se concentrer sur le décès du jeune qui est qualifié de bavures policières. Mais malgré le laxisme politico-judiciaire, les cités s'embrasent, leurs jeunes pillent, brûlent, saccagent..."

Possible que la suite de ce roman soit un peu trop alarmiste - ou pas. Quand je l'ai lu fin 2022, je le trouvais un peu excessif, mais c'était avant tous les évènements de l'année 2023, évènements qualifiés par un gouvernement pusillanime comme "faits divers" alors que ce sont des "faits de société". Curieusement l'affaire Naël ressemble étrangement au début de ce roman : "un jeune homme originaire d'une cité, sans permis, et devant passer en jugement pour le même motif, conduit dangereusement une puissante voiture de location. Les caméras de circulation l'ayant vu éviter de justesse piétons et cyclistes, des motards sont chargés d'arrêter ce dangereux conducteur . Mais le jeune Naël les feinte à plusieurs reprises, faisant semblant d'obtempérer pour repartir aussitôt, jusqu'à ce qu'un embouteillage ne le stoppe. Là, un policier, coincé entre la voiture et la rembarde de sécurité, applique le protocole en sortant son arme, mais Naël démarre et le coup de feu, parti accidentellement, le tue. Là-dessus, une partie des médias (par idéologie) et du gouvernement (par lâcheté et laxisme) crie à la bavure policière, alors qu'il n'en ai rien. Il s'en suit des semaines de pillages et de saccages."

Dans le roman : les Caïds prennent le contrôlent des banlieues et instaure la Charia. Une jeune femme musulmane refusant de s'y plier se fait torturer. Un fait divers survenu en 2023 fait curieusement écho à cet épisode : "une jeune musulmane s'est fait lacérée le visage par d'autres jeunes femmes de sa communauté car sa tenue leur semblaient indécente". Toujours dans ce roman (ou le reste de la trilogie), des bandes de jeunes des cités montent sur Paris pour casser du Blanc. Autre fait divers troublant, l'agression commise par des jeunes de cité dans un petit village de la Drome lors d'un bal. un jeune villageois, Thomas, 17 ans, y est décédé suite à plusieurs coup de couteaux. Bien que plusieurs témoins aient entendu "on vient casser du blanc", le délit de racisme n'a pas été retenu par la justice.

Donc, au moins trois des points soulevés dans ce roman sont conformes à la réalité. Possible que ce roman soit d'une exagération énorme, mais peut-être pas tant que ça. En tout cas, ce qui est indiscutable c'est que ceux qui prétendent qu'il y a un parti pris dans ce roman sont de très mauvaise foi et politise leur appréciation. La seule chose que l'on peut objectivement reprocher à cette trilogie c'est que le style littéraire laisse à désirer (syntaxe, vocabulaire).
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Guerilla, tome 2 : Le temps des barbares

Replaçons le contexte. Au début du roman : "suite à un appel de détresse, une patrouille policière doit se rendre au domicile d'un individu, dont le logement est dans une cité sensible. L'ascenseur en panne, la patrouille, composée de deux hommes, une femme et un chien, emprunte l'escalier. Là, au niveau de l'un des paliers se trouvent une dizaine de "jeunes" qui se jettent sur le premier des policiers et le poignardent, le laissant raide mort. La policière lâche le chien qui se fait égorger. Pris de panique, pour sauver sa peau et celle de sa collègue, le deuxième policier vide son chargeur sur l'un des tueurs et le reste de la patrouille parvient à s'enfuir in extremis. Suite à cela, par crainte de la population des cités, pouvoirs publics et médias passent sous silence le décès du policier, pour se concentrer sur le décès du jeune qui est qualifié de bavures policières. Mais malgré le laxisme politico-judiciaire, les cités s'embrasent, leurs jeunes pillent, brûlent, saccagent..."

Possible que la suite de ce roman soit un peu trop alarmiste - ou pas. Quand je l'ai lu fin 2022, je le trouvais un peu excessif, mais c'était avant tous les évènements de l'année 2023, évènements qualifiés par un gouvernement pusillanime comme "faits divers" alors que ce sont des "faits de société". Curieusement l'affaire Naël ressemble étrangement au début de ce roman : "un jeune homme originaire d'une cité, sans permis, et devant passer en jugement pour le même motif, conduit dangereusement une puissante voiture de location. Les caméras de circulation l'ayant vu éviter de justesse piétons et cyclistes, des motards sont chargés d'arrêter ce dangereux conducteur . Mais le jeune Naël les feinte à plusieurs reprises, faisant semblant d'obtempérer pour repartir aussitôt, jusqu'à ce qu'un embouteillage ne le stoppe. Là, un policier, coincé entre la voiture et la rembarde de sécurité, applique le protocole en sortant son arme, mais Naël démarre et le coup de feu, parti accidentellement, le tue. Là-dessus, une partie des médias (par idéologie) et du gouvernement (par lâcheté et laxisme) crie à la bavure policière, alors qu'il n'en ai rien. Il s'en suit des semaines de pillages et de saccages."

Dans le roman : les Caïds prennent le contrôlent des banlieues et instaure la Charia. Une jeune femme musulmane refusant de s'y plier se fait torturer. Un fait divers survenu en 2023 fait curieusement écho à cet épisode : "une jeune musulmane s'est fait lacérée le visage par d'autres jeunes femmes de sa communauté car sa tenue leur semblaient indécente". Toujours dans ce roman (ou le reste de la trilogie), des bandes de jeunes des cités montent sur Paris pour casser du Blanc. Autre fait divers troublant, l'agression commise par des jeunes de cité dans un petit village de la Drome lors d'un bal. un jeune villageois, Thomas, 17 ans, y est décédé suite à plusieurs coup de couteaux. Bien que plusieurs témoins aient entendu "on vient casser du blanc", le délit de racisme n'a pas été retenu par la justice.

Donc, au moins trois des points soulevés dans ce roman sont conformes à la réalité. Possible que ce roman soit d'une exagération énorme, mais peut-être pas tant que ça. En tout cas, ce qui est indiscutable c'est que ceux qui prétendent qu'il y a un parti pris dans ce roman sont de très mauvaise foi et politise leur appréciation. La seule chose que l'on peut objectivement reprocher à cette trilogie c'est que le style littéraire laisse à désirer (syntaxe, vocabulaire).
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Replaçons le contexte. Au début du roman : "suite à un appel de détresse, une patrouille policière doit se rendre au domicile d'un individu, dont le logement est dans une cité sensible. L'ascenseur en panne, la patrouille, composée de deux hommes, une femme et un chien, emprunte l'escalier. Là, au niveau de l'un des paliers se trouvent une dizaine de "jeunes" qui se jettent sur le premier des policiers et le poignardent, le laissant raide mort. La policière lâche le chien qui se fait égorger. Pris de panique, pour sauver sa peau et celle de sa collègue, le deuxième policier vide son chargeur sur l'un des tueurs et le reste de la patrouille parvient à s'enfuir in extremis. Suite à cela, par crainte de la population des cités, pouvoirs publics et médias passent sous silence le décès du policier, pour se concentrer sur le décès du jeune qui est qualifié de bavures policières. Mais malgré le laxisme politico-judiciaire, les cités s'embrasent, leurs jeunes pillent, brûlent, saccagent..."

Possible que la suite de ce roman soit un peu trop alarmiste - ou pas. Quand je l'ai lu fin 2022, je le trouvais un peu excessif, mais c'était avant tous les évènements de l'année 2023, évènements qualifiés par un gouvernement pusillanime comme "faits divers" alors que ce sont des "faits de société". Curieusement l'affaire Naël ressemble étrangement au début de ce roman : "un jeune homme originaire d'une cité, sans permis, et devant passer en jugement pour le même motif, conduit dangereusement une puissante voiture de location. Les caméras de circulation l'ayant vu éviter de justesse piétons et cyclistes, des motards sont chargés d'arrêter ce dangereux conducteur . Mais le jeune Naël les feinte à plusieurs reprises, faisant semblant d'obtempérer pour repartir aussitôt, jusqu'à ce qu'un embouteillage ne le stoppe. Là, un policier, coincé entre la voiture et la rembarde de sécurité, applique le protocole en sortant son arme, mais Naël démarre et le coup de feu, parti accidentellement, le tue. Là-dessus, une partie des médias (par idéologie) et du gouvernement (par lâcheté et laxisme) crie à la bavure policière, alors qu'il n'en ai rien. Il s'en suit des semaines de pillages et de saccages."

Dans le roman : les Caïds prennent le contrôlent des banlieues et instaure la Charia. Une jeune femme musulmane refusant de s'y plier se fait torturer. Un fait divers survenu en 2023 fait curieusement écho à cet épisode : "une jeune musulmane s'est fait lacérée le visage par d'autres jeunes femmes de sa communauté car sa tenue leur semblaient indécente". Toujours dans ce roman (ou le reste de la trilogie), des bandes de jeunes des cités montent sur Paris pour casser du Blanc. Autre fait divers troublant, l'agression commise par des jeunes de cité dans un petit village de la Drome lors d'un bal. un jeune villageois, Thomas, 17 ans, y est décédé suite à plusieurs coup de couteaux. Bien que plusieurs témoins aient entendu "on vient casser du blanc", le délit de racisme n'a pas été retenu par la justice.

Donc, au moins trois des points soulevés dans ce roman sont conformes à la réalité. Possible que ce roman soit d'une exagération énorme, mais peut-être pas tant que ça. En tout cas, ce qui est indiscutable c'est que ceux qui prétendent qu'il y a un parti pris dans ce roman sont de très mauvaise foi et politise leur appréciation. La seule chose que l'on peut objectivement reprocher à cette trilogie c'est que le style littéraire laisse à désirer (syntaxe, vocabulaire...).
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Bon, « Guérilla » fini. Ouf ! Ce livre n’est pas un roman. Ce livre est un parti pris. La trame, pas forcément absurde, est un prétexte à un rabâchage politique. Il est difficile de rester objectif face à une telle lecture dont le but est d’être clivante. j’en reste donc au livre lui-même. Ca se lit, bien que la structure de la narration tienne plus de l’empilement que de l’architecture romanesque. Le rythme rapide aide à passer d’une indisposition à une autre. Les ficelles sont grosses, très grosses. En fait, il est dommage que le parti pris soit si dominant, car, après tout, l’idée de départ peut se tenir. Mais encore faut-il vouloir développer des personnages et une histoire plutôt qu’une théorie fumeuse. Je ne note pas méchamment. J’ai accepté l’experience. Il faut être curieux, et vu sous cet angle, tout se justifie…..même « Guerilla ».

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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa

Je viens de finir le podecast de Guerrilla. Allé on dira que c est comme si je l avais lu. D autant que le recitant a une voie un peu rauque, tout a fait adaptée a ce recit ultra violent et tres déstabilisant. La force d Obertone est dans la description de s situations. Chapitres ultra courts, phrases qui claquent, action permanente, scenes choquantes. Et c est aussi son point faible : une accumulation de situations dont il ne sait que faire. Ce livre essaie de nous tendre le mirroir de nos lachetes et de noq faiblesses. Obertone semble nous dire qu il est encore possible de faire quelques chose, de nous montrer les outrances de nos societes et les pieges tendus par la bien pensance. Un livre assez necessaire finalement
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Guerilla, tome 1 : Le jour où tout s'embrasa





J'aurais du me douter que j'avais affaire à un livre écrit par un facho d'extrême droite dès le début lorsqu'il qualifie les habitants des cités de "barbares". En fait, ce livre est une accumulation de caricatures sur l'islam, les immigrés, les femmes, et tout ce qui n'est pas assez blanc de peau et/ou d'origine gauloise et qui va mener la France à sa perte. Quand je pense qu'il y en a deux autres comme ca, c'est plus de la littérature,c'est de la propagande.

Abandonné dans le premier quart ...



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