- Ça y est ? C’est terminé ?

-Oui et non. Il reste encore des aventures à vous dévoiler plus tard…

-Comment ? Ghislain Gilberti en a encore sous la plume ?

-Sans doute, et si c’est comme ce que je viens de vivre, ce sera encore plein de rebondissements.

-« De vivre » ?

-Assurément. Les descriptions sont incroyables - à recommander à ceux qui disent ne pas les apprécier et s’y ennuyer -, mais quelle violence ! Certaines sont insupportables - les vertus d’une écriture magistrale ! Que d’émotions ! Et du suspens, de la tension qui relancent sur des pistes nouvelles, à la suite de personnages inoubliables dans leur perversité.

On pourrait se croire à Marseille ou ailleurs, au milieu des trafics de drogues, avec les recrutements de personnes fragiles, ou lors de règlements de compte. Mais c’est aussi le grand banditisme qui cache bien son jeu et met les forces de l’ordre au défi de découvrir ses intentions. C’est la pègre et ses codes -tatouage, culture mobilisée pour donner des pseudonymes, lois intransigeantes.

Que vont devenir « Les anges de Babylone » dans le dernier tome ? Je suis curieuse de le savoir.

Ce livre était dans ma PAL depuis un bail. Je savais que j'avais là un petit bijou à decouvrir et je l'avais précieusement conservé pour le jour où je serai en mal de claque littéraire.



Et voilà ! DE VO RE! Sa majesté m'a embarquée, tenue en haleine. Un réseau organisé comme jamais, des ombres partout et tout le temps. Même la commissaire la plus douée de la république sèche. Génial ! Ghislain Gilberti un style affûté, bien à lui. Pas de flic héros, pas de méchant héros, tout est à découvrir, j'adore ça !



Dans ma PAL, depuis un bail encore j'ai les autres tomes de la trilogie. Les anges de Babylone, ça sera donc pour tout bientôt mais comme c'est encore une grosse pavasse et que je vais être en déplacement je vais alterner juste avant par un bouquin de ma liseuse...



Si vous avez aussi du Gilberti dans votre PAL depuis un bail sachez que dès que l'appel de la claque se fera sentir vous pourrez dégainer le ou les ouvrages, vous ne serez pas déçus !

De la drogue et de la violence.

Un nouveau cartel, un réseau de dealers, une organisation hyper bien structurée.

Des flics volontaires mais complètement à la dérive et impuissants face à toute cette violence.

Et des carnages, personne n’y échappe.

Ce n’est pas marche ou crève mais obéis ou crève. Pas de seconde chance.

Les flics locaux ont échoué, Cécile Sanchez descend de Nanterre pour les épauler et lutter contre ce déferlement de violence.

Whaou, quelle histoire.

Et ce n’est que le premier tome de la trilogie.

Ca s'enchaîne, il n’y a pas de répit, l’auteur nous embarque dans ce chaos et nous avançons en apnée.

Nous croisons les doigts mais …

C’est dur, trash, hyper violent, sanglant… mais tellement addictif.

Je suis ravie de découvrir l’auteur sous cet aspect là. On m’avait parlé de son style et de sa plume mais je n’avais lu que Dernière sortie pour Wonderland, un remake d’Alice aux pays des merveilles (trash également je vous rassure). Et bien je rejoins les lecteurs qui ont adoré leurs lectures, je comprends totalement et j’ai adhéré au style.

Ainsi qu’au personnage de Cécile Sanchez.

Une superbe lecture, marquante, choquante, qui me donne très envie de lire la suite.


Lien : https://www.instagram.com/al..

Mais quel thriller et quelle claque ! Des montées d’adrénaline à gogo, des scènes d’horreur, un suspense de malade, des intrigues qui s’entremêlent dans un combat entre le bien et le mal…. Ce thriller est mené de main de maître par un auteur qui connaît son sujet et en maîtrise tous les aspects. On le sent dans sa connaissance du fonctionnement des services de police et de justice, mais aussi dans sa connaissance du milieu dans lequel il nous plonge.



L’Est de la France, une région frontalière propice aux trafics, et où sévit un nouveau cartel de drogue insaisissable et particulièrement violent. Son réseau est tentaculaire et son organisation si bien structurée qu’il semble impossible de remonter à sa tête….



Le scénario est très cinématographique, on visualise chaque scène et chaque lieu. Il est aussi solide car bien construit et cohérent avec les scènes d’action. L’écriture est brute et nerveuse, rythmée par des chapitres courts. Le récit, très addictif, maintient sous tension permanente, avec des passages qui gardent nos sens en alerte, … et des accélérations qui font grimper la cardio à son maximum.



Côté police, l’éventail des personnages est fascinant avec des femmes que l’auteur préserve des clichés, des femmes qui gardent le cap malgré leurs doutes et leurs failles. Quant aux hommes, il y a ceux qui sont sont guidés par leur sens du devoir, et ceux par leurs egos démesurés, prêts à tout pour briller. Mais il y a aussi un infiltré, qui oscille entre son devoir et son côté obscur…



Et puis il y a des criminels, violents, amoraux et sans pitié… qui ne laissent pas de place à l’imprévu …



Il faut avoir le cœur bien accroché, car dans ce thriller époustouflant, certaines scènes sont insoutenables. Cécile Sanchez le dit et le répète, ils font face au mal absolu. Mais après 700p …. Et je ne m’y attendais pas, l’histoire ne s’arrête pas là ….

La suite dans « Les anges de Babylone »



Gros coup de ❤️

J'ai aimé la fin de cette trilogie notamment pour tous les rapprochements que l'on peut faire avec l'actualité ( utilisation de l'argent de la drogue, sentiment d'impunité des plus riches, maintien de la population en état de léthargie). C'est toujours très bien écrit et addictif.

Les petits bémols : la presque disparition dans l'histoire de certains personnages et l'ampleur du carnage.

Mais lisez là cette troisième partie, rapidement après les deux autres pour pouvoir faire tous les liens.

Le premier tome de la trilogie m’avait emportée, tout en tension et perpétuel crescendo jusqu’à son apothéose de noirceur. Le deuxième opus m’avait beaucoup déçue par la mièvrerie des dialogues et relations amoureuses. Ce 3e tome est pour moi une catastrophe : plus rien ne tient malheureusement : personnages réduits à de pauvres caricatures ; intrigue indigente ; tortures, meurtres et assassinats quasiment sous forme de liste à puces, tant et si bien que la violence prend un caractère grand-guignolesque ; et surtout une écriture vraiment maladroite tuant toute émotion aussi sûrement que de nombreux protagonistes (retour d’une énième opération ratée avec kyrielle de morts et de blessés : « Arrête de te flageller, Sanchez ! Lui dit Colbert en servant deux verres d’un whisky écossais pur malt de douze ans d’âge. » ! Sérieux ?!). On sent que l’auteur voulait défendre l’hypothèse d’une cruelle et impossible utopie de renversement des injustices et interroger la question des moyens et des fins : hélas, c’est trop peu abouti. J’en veux à l’éditeur qui n’a pas fait son travail pour épauler ces (nobles) intentions.

La suite de 'sa majesté des ombres tout aussi prenante. Alors , clairement, il y a beaucoup d'hémoglobine, de morts mais l'histoire est fascinante, avec cette alternance de chapitres entre l'organisation Borderline et les flics.

Hâte de lire la fin

En 2003, le démantèlement d'un réseau de stup en Alsace s'achève dans un carnage. Des années plus tard, l'Office central de la police y envoie un de ses meilleurs éléments pour faire le lien sur une série de meurtres. .

Un très bon polar, noir à souhait. . On est plongé au cœur de cette enquête qui mobilise tous les rouages de la police ( sûrement un gros travail de Doc de l'auteur) sans être perdus parmi des protagonistes aux personnalités complexes. Finalement,c'est comme si on se trouvait dans cette salle de QG avec le mur d'enquête devant nous.

Je vais me plonger illico dans la suite.