Si la série s'avérait assez intriguant et jusqu'au boutisme sur les premiers tomes, elle devient ici redondante voire malaisante sur les tomes 3 et 4.

A force de tirer la corde de la violence et du malaise, l'auteur dérange sans forcement que cela est un sens .

On a plus l'impression d'une complaisance et le regard historique s'évapore petit à petit.



Dommage car c'est réellement magnifique en terme de dessin

Marie-Josèphe est le personnage qui m'a fait continuer la série, tout comme Marie-Antoinette après. Ce dernier tome est une conclusion parfaite à ce premier axe, une conclusion douloureuse ou Marie-Josèphe se voit infliger un sérieux coup après avoir retrouver un peu foi en l'humanité... La suite s'annonce flamboyante et épique.

Charles-Henri, plus le temps passe, plus je le déteste. Sous couvert d'être une pauvre victime et de vouloir abréger les souffrances des autres, il est en réalité un abject personnage qui se croit en droit de dicter sa loi à sa sœur ! Il est insupportable ! Heureusement que l'intrigue de Versailles prend beaucoup de place, c'est passionnant et j'ai hâte de continuer.

Plus on avance, plus je déteste Charles-Henri, son personnage me répugne de plus en plus. Cependant, je suis ravie de voir la partie sur la vie de Marie-Antoinette d'Autriche que j'ai trouvé très intéressante. Son arrivée à Versailles et toutes les histoires de pouvoir qui s'y jouent m'intéresse beaucoup et j'ai hâte de lire la suite pour voir où l'auteur veut nous emmener.

Je n'aime pas Charles-Henri, ce tome le confirme : avoir eu une relation sexuelle lui donne des ailes et il se croit en droit de faire son petit chef et de savoir mieux que tout le monde. Il est détestable. Fort heureusement MJ (sa sœur), son valet et Mr De la Tour permettent de relever le niveau du tome et de proposer une grande histoire puissante et incroyable.

J'aime voir Marie-Josèphe prendre de l'importance et surtout prendre le pouvoir de se venger sur une des personnes qui a tenté de la détruire. La manière dont est raconté son supplice est juste. En revanche, j'aime de moins en mois le personnage de Charles-Henri et ce qu'il se passe dans les dernières pages m'a franchement fait hausser les yeux au ciel : c'est tellement invraisemblable !