• « Irena, tome 1 : Le ghetto » de Jean-David Morvan, Séverine Tréfouël et David Evrard, publié chez Glénat.



• Cette bande dessinée faisait partie de la sélection 48H BD de l’année 2021. En farfouillant dans le passé du site de l’événement, je me suis rendu compte qu’il restait une ou deux BDs des années précédentes lisibles, ce qui m’a offert l’occasion de découvrir cet excellent album traitant de la malheureusement célèbre Seconde Guerre mondiale.



[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]



• Je vous l’annonce d’entrée de jeu, cette bande dessinée n’est pas destinée à vous faire sourire, elle est là dans le but de vous faire connaître l’histoire, certes romancée dans certains de ces aspects, d’une grande héroïne de guerre polonaise : Irena Sendlerowa également connue comme la « mère des enfants de l’Holocauste ». Les personnes ayant travaillé sur cet album ne s’en cachent pas, ils ont parfois été contraints d’arranger l’Histoire pour le bien de la narration et de la cohérence globale du récit, certains détails historiques étant même encore aujourd’hui vagues ou inconnus. Il n’en reste pas moins que ce premier album, car il y en a eu cinq en tout (retrouvables en version intégrale), est très intéressant et instructif, gardant en tête de ne pas faire l’erreur d’allez trop loin dans la réécriture.



• Ce récit est extrêmement touchant, sur un sujet dur et difficile, les artistes sont parvenus à nous rendre un excellent travail de sensibilisation et de mémoire en parvenant le tour de force de nous partager l’horreur avec un brin de douceur. L’horreur est d’autant plus grande lorsque l’on sait que ce genre d’événements a bel et bien eu lieu, et que tant de gens ont pu souffrir de la frénésie meurtrière et sadique de la guerre. Sont évoqués en premier lieu les camps de concentration, notamment Le Ghetto, celui ou Irena travail d’arrache-pied pour tenter de soulager au maximum la population juive, mais aussi l’avancée de l’armée nazie en terres polonaises, les différentes lois érigées contre le peuple, l’ignoble traitement des prisonniers et de leurs biens.. C’est lourd, très lourd à lire, bien que nécessaire pour la postérité. Heureusement, le dessin et les bons sentiments d’Irena sont là pour nous aider à encaisser le choc.



• La narration graphique est très joliment orchestrée, avec de véritables moments de poésie permettant de transmettre une information terrible en une note moins légèrement moins sombre, la petite larme roule tout de même sur la joue. Le trait est simple mais efficace, le contraste entre la sombre réalité et le doux imaginaire est toujours juste également. Le choix de la palette de couleur n’est également pas laissé au hasard et permet une immersion plus marquée. Le média qu’est la bande dessinée est un bon moyen de partager cette histoire, plus accessible, plus imagée tout en étant pertinente.





[𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧]



• Une histoire poignante, montrant que l’espoir, cette simple lueur, qui parfois parvient à nous atteindre, avec un peu d’humanité, peut faire bouger énormément de chose. Il ne faut pas oublier que dans le monde de véritables héros existes et ont existés, chacun à leur échelle respective, et que c’est grâce à ces gens-là que l’humanité parvient à s’illuminer malgré les horreurs.



La mémoire reste et nous n’oublierons pas.

"Irena, tome 3 : Varso-vie" de Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël offre une conclusion à la fois poignante et révélatrice à la saga de cette héroïne méconnue de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, malgré son potentiel émotionnel et historique, ce troisième tome m'a laissé un peu sur ma faim en raison de sa narration plus lente et de son atmosphère qui sonne comme une conclusion.



Le récit explore davantage la vie d'Irena Sendler après la guerre, alors qu'elle essaie de reconstruire sa vie dans une Pologne ravagée par le conflit et marquée par le régime communiste. Bien que cette perspective offre une profondeur supplémentaire à l'histoire d'Irena, j'ai trouvé que le rythme plus lent et le manque de suspense m'ont parfois fait perdre l'intérêt.



De plus, "Varso-vie" donne l'impression d'être une conclusion naturelle à la série, ce qui peut expliquer pourquoi certains lecteurs pourraient ressentir qu'il n'est pas nécessaire de lire les autres tomes. En effet, le récit se concentre davantage sur la réflexion et le bilan de vie d'Irena, plutôt que sur de nouvelles actions ou révélations.



Cela dit, la bande dessinée continue d'être soutenue par le style graphique évocateur, qui capture habilement l'atmosphère sombre et troublée de l'après-guerre. Les illustrations réalistes et détaillées contribuent à immerger le lecteur dans l'univers de l'histoire et à donner vie aux personnages.



En fin de compte, bien que "Irena, tome 3 : Varso-vie" offre une conclusion satisfaisante à la série, son rythme plus lent et son atmosphère conclusif peuvent rendre la lecture moins captivante pour certains lecteurs. Cependant, pour ceux qui ont suivi l'histoire d'Irena avec passion, ce tome final offre une occasion de clore cette saga avec émotion et réflexion.

"Irena, tome 2 : Les justes" de Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël est une bande dessinée qui aborde un sujet extrêmement difficile avec une sensibilité et une profondeur remarquables. Cette histoire m'a profondément bouleversée par sa narration puissante et émouvante.



Le récit suit les actions héroïques d'Irena Sendler, une femme polonaise qui a risqué sa vie pour sauver des milliers d'enfants juifs du ghetto de Varsovie pendant l'Occupation nazie. À travers les pages de cette bande dessinée, nous découvrons le courage et la détermination extraordinaires d'Irena, ainsi que les nombreux dangers auxquels elle a dû faire face pour mener à bien sa mission de sauvetage.



Ce qui rend cette bande dessinée si poignante, c'est la manière dont les auteurs parviennent à capturer l'horreur et l'inhumanité de la Shoah, tout en mettant en lumière les actes de courage et de solidarité qui ont émergé dans les moments les plus sombres de l'histoire. Les illustrations réalistes de Séverine Tréfouël nous plongent au cœur de cette période troublée, et chaque case est imprégnée d'une atmosphère de tension et d'urgence.



L'histoire d'Irena Sendler est un témoignage poignant de la résilience de l'esprit humain face à l'adversité. Son dévouement désintéressé et sa compassion envers les plus vulnérables sont une source d'inspiration intemporelle, et cette bande dessinée rend un hommage vibrant à son héritage.



En tant que lectrice, j'ai été profondément ému par "Irena, tome 2 : Les justes". Cette histoire m'a confronté à l'horreur de l'Holocauste tout en me rappelant la capacité de l'humanité à briller même dans les moments les plus sombres. C'est une lecture essentielle qui nous rappelle l'importance de se souvenir et de témoigner des actes de bravoure et de compassion qui ont marqué cette période tragique de l'histoire humaine.

Je dors de cette lecture bouleversée par ces personnes qui ont risqué leur vie pour sauver des vies. L'évocation du ghetto est très parlante en peu de dessins. Une configuration ingénieuse où en un seul dessin on comprend l'horreur. Il y a des planches magnifiques. Très envie de lire la suite

Lu en 2020. Premier volume d'une série de 5 tomes, qui retrace les actions de Irena Sendlerowa, "La Juste du ghetto de Varsovie", une ouvrière membre de la Résistance polonaise.

Un album poignant, qui nous plonge directement dans l'horreur de cette période. Une icographie émouvante et percutante par son réalisme.

(Avertissement : certaines planches peuvent être choquantes pour le jeune public - à conseiller en 4e-3e)

Cette bande dessinée est tout simplement époustouflante, mais elle demande une certaine résilience de la part du lecteur. Elle nous plonge dans l'histoire d'Irena, engagée dans une association qui parvient à duper les Allemands pour pénétrer dans un camp et apporter soutien et réconfort aux juifs. Le récit dépeint de manière poignante le choc qu'elle ressent face à leur destin tragique, l'incitant à agir à sa mesure. Les illustrations sont sublimes, et l'histoire, bien que difficile, est un témoignage saisissant de courage et d'humanité.