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Dernières critiques
Le Bâtard de Kosigan, tome 1 : L'ombre du pou..

Roman pour ados, je n’accroche pas.

C’est un peu le tome 1 du Chevalier au Épines de Jaworski mais version discount et sans charisme.

Le bâtard de Kosigan est omniscient et prévoit tout à l’avance, et lorsque sa toute puissance est bousculée par un imprévu, sa troupe apparaît par magie pour lui sauver la mise.

Je ne vais même pas parler de l’acharnement qu’a l’auteur à faire sauter tout ce qui bouge à son héros.

Cerutti aurait-il projeté ses désirs dans le Bâtard?
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Le Bâtard de Kosigan, tome 2 : Le fou prend l..

On se retrouve aujourd’hui avec le deuxième tome du Bâtard de Kosigan, de Fabien Cerutti. Le fou prend le roi se déroule quelque temps après la fin du volume précédent, alors que notre mercenaire et ses hommes sont en mission près de Lens pour un commanditaire anglais. Le lecteur déboule comme un chien dans un jeu de quilles, en pleine action, et pendant les 430 pages de ce récit aux côtés de Pierre Cordwain de Kosigan, pas une seule fois il n’aura le temps de souffler !



Nous sommes en 1340, au tout début de la Guerre de Cent Ans opposant la dynastie des Valois à celle des Plantagenêt, c’est-à-dire les royaumes de France et d’Angleterre pour la couronne de France. Notre bourguignon a beau être un homme d’honneur, il est aussi un mercenaire vendant ses services au plus offrant et va très vite se retrouver le c… entre deux chaises ! Complots et trahisons se succèdent dans un récit au rythme échevelé où action et suspens se côtoient et s’enchevêtrent.



Les situations sont assez classiques et pourtant, on se surprend à être complètement immergé. La faute au style de l’auteur, très addictif, plein de mystère et de panache tout à la fois. Kosigan est vraiment très attachant. Il n’hésite pas à affronter le danger mais il connaît aussi la peur, ce qui le rend très humain, malgré le sang étrange qui coule dans ses veines et lui confère quelques capacités surnaturelles comme celle de guérir plus rapidement que la normale.



L’auteur fait aussi la part belle à certains des hommes et femmes dont il s’entoure, notamment Edric, le jeune écuyer, ou encore Dun, la Changesang, par voie épistolaire. En revanche, j’ai moins accroché à la partie du récit qui se déroule en 1899, en principe consacrée à Kergaël de Kosigan, un descendant du chevalier, censé découvrir son histoire. Dans ce second tome, Kergaël est dans le coma à la suite d’une agression ; on assiste donc à des échanges scripturaux entre plusieurs de ses proches qui enquêtent à la fois sur ce qui lui est arrivé et sur l’histoire du Bâtard.



J’ai trouvé que ces passages manquaient un peu de punch, surtout comparés aux aventures trépidantes de notre mercenaire. Malgré tout, on sent bien que l’auteur a fait un énorme travail sur tout l’aspect historique du roman. Le Moyen-Âge qu’il nous dépeint est âpre, violent, plutôt réaliste, mais il joue avec les croyances des anciennes civilisations celtes pour apporter de la fantasy à son récit et c’est, ma foi, plutôt réussi. Un agréable moment de lecture dans un univers qui s’étoffe et auprès d’un héros plein de charisme. Je lirai la suite sans aucune hésitation.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Le Bâtard de Kosigan, tome 1 : L'ombre du pou..

Il y a, dans la fantasy qui se veut un peu old-school, beaucoup de similitudes à visiter Lascaux II : on reprend les motifs de l'ancien, on adapte un peu, mais sans passer à côté des maladresses qui ont conduit à sa création première. Rien de particulièrement catastrophique ici par contre : on circule dans l'histoire comme un touriste content de retrouver quelques immanquables, qu'ils soient à notre goût ou non, sans découverte, tout heureux de trouver au tournant ce à quoi il s'attend.



Ici, on ne retrouve pas la surprise amusée que provoque un Gagner la Guerre résolu à faire un condensé de tous les grands manuels d'écriture pour faire exactement le contraire de ce qu'ils prescrivent, juste la même bonne vieille recette, qui met à l'aise les âmes de rôlistes (certaines situations frôlent les passages obligés des bonnes campagnes) et qui ne dérangera pas même avec la poussière qui en voilent les fiers poncifs.



C'est un petit plaisir sans surprise (j'ai écrit cette critique à mi-parcours et n'y retouche que pour cette ultime parenthèse) qui ne m'a, de ce fait et malgré le décor français, pas assez intriguée pour me tourner vers ses suites.

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Le Bâtard de Kosigan, tome 2 : Le fou prend l..

Deuxième opus de la série Le Bâtard de Kosigan, le fou prend le roi se déroule quelques mois après l’ombre du pouvoir. Pierre Cordwain de Kosigan, chef d’une troupe de mercenaires, les Loups, revient pour notre plus grand plaisir accomplir une nouvelle mission.

Guillaume le Maréchal, aide de camp du Prince Noir, l’héritier du trône d’Angleterre, lui confie la mission de s’introduire dans l’entourage du roi Philippe VI de France. Opération périlleuse, tant sa réputation sulfureuse est un obstacle. Mais le roi Philippe teste sa fidélité en lui confiant lui aussi une mission.

Le chevalier se retrouve dans la ville de Lens en 1340, à la veille du conflit qui va opposer la France et l’Angleterre pour les cent prochaines années. Il doit sauver une princesse en danger, la jeune Adélys de Quiéret qui s’est retrouvée malgré elle un peu trop proche de complots en gestation.

Les complots, dans cette aventure, c’est un peu comme les poupées russes. On a l’impression qu’il y en a toujours un qui se cache derrière un autre.

Le roi de France est en danger, le Prince noir aussi peut-être et lui, le Bâtard de Kosigan ne semble échapper à une menace que pour en affronter une autre encore plus dangereuse. A part les membres de sa troupe, tous les autres protagonistes peuvent le trahir à un moment ou à un autre.

Le héros est moins sûr de lui que dans L’ombre du pouvoir où il semblait dominer les événements et avoir un coup d’avance sur tout le monde. Ici, il subit beaucoup plus et a parfois du mal à se sortir des situations délicates, en tout cas pas sans conséquences tragiques. Il est un peu plus perdu, autant que nous en fait, devant l’enchevêtrement des complots qu’il découvre. Mais à la différence que nous, nous y prenons plaisir. Lui, un peu moins, visiblement !

Le personnage d’Adélys de Quiéret apporte un peu de fraîcheur à un monde dominé par des guerriers, des soudards et des créatures magiques, elfes noirs, sorciers et autres peuples issus de temps immémoriaux.

L’histoire du Bâtard de Kosigan se déroule dans un monde parallèle au notre, enfin, c’est ce que l’on suppose. Parce que le livre est encore une fois entrecoupé d’intermèdes se déroulant à la fin du XIXe siècle où l’on suit les recherches du lointain descendant du Bâtard dans un monde où l’histoire est celle que nous connaissons.

Alors quid des créatures magiques et du petit peuple, omniprésents dans les récits de son ancêtre ? L’intérêt de ces intermèdes est encore une fois moindre que les aventures du Bâtard, mais, elles m’intriguent toujours autant. Un autre complot ? Une falsification de l’Histoire à grande échelle, ou bien les histoires de Pierre de Kosigan ne sont que fumisteries et compagnie ? On ne le saura sans doute que dans le tome 4.

Toujours est-il que Fabien Cerutti nous offre une deuxième aventure de son héros encore plus retorse et dynamique que la première. Une écriture fluide et addictive nous fait tourner les pages encore et encore afin de poursuivre la lecture au bout de la nuit. De l’action, du suspense et de de l’humour. Un arrière plan historique de qualité permet une immersion réussie et presque réaliste alors que la magie transpire à chaque page.

Ce mélange de roman historique et de fantasy est une pure délectation pour qui adorent ces deux genres littéraires.
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Le Bâtard de Kosigan, tome 2 : Le fou prend l..

Dans ce tome 2, le Bâtard de Kosigan et son équipe de mercenaires se retrouvent à nouveau au cœur d'une intrigue politique qui, cette fois, implique le Roi de France lui-même. En approchant les plus hautes sphères du pouvoir, l'histoire prend une toute autre dimension où les forces surnaturelles prennent une place plus importante. Indéniablement le meilleur tome de la série.
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Le Bâtard de Kosigan, tome 1 : L'ombre du pou..

J'ai toujours eu un faible pour l'archétype de l'escroc, ce type de personnage imprévisible qui oscille entre le bien et le mal et qui apporte toujours beaucoup de surprise à une intrigue. Avec le Bâtard de Kosigan, l'auteur nous en offre un spécimen particulièrement bien mis en scène, le tout dans une intrigue simple et ramassée (elle dure le temps d'un tournoi à gagner) et dans un univers historique teintée d'une véritable fantasy : magie et races variées. Un de mes romans de fantasy historique préféré !
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Le Bâtard de Kosigan, tome 1 : L'ombre du pou..

Un roman historique teinté de fantasy ou plutôt un roman de fantasy ancré dans une période historique française, celle du XIVe siècle, alors que la rivalité franco-anglaise va bientôt se déchaîner dans une guerre de plus de cent ans.

En tant que passionné d’Histoire, j’ai un petit faible pour ceux qui l’utilise pour en faire des romans. Il y a ceux qui sont le plus fidèles possible aux faits, aux événements (comme Rober Merle par exemple), il y a la catégorie de ceux qui la torde un petit peu pour raconter une histoire magnifique (l’école Alexandre Dumas) et puis ceux qui la détourne complètement pour en faire une uchronie ou un roman fantastique. Il y avait dans cette catégorie, en France Pierre Pevel et maintenant Fabien Cerutti.

L’intrigue de la saga Le Bâtard de Kosigan se situe donc dans un début de XIVe siècle parallèle au notre (encore que, ce n’est peut-être pas si sûr!). Le roi Philippe VI règne bien sur la France. Édouard III sur l’Angleterre. Mais il y a des différences par rapport à la réalité historique. Le duché de Bourgogne est déjà une puissance d’importance, alors qu’elle ne le deviendra qu’un siècle plus tard. Et la Champagne est encore indépendante.

Il y a aussi des éléments fantastiques. La présence d’anciens peuples comme les elfes, les nains, les orcs, etc. Contre lesquels, l’église chrétienne est en lutte voire en croisade permanente.

Dans ce monde médiéval fantasmé, le chevalier Pierre Cordwain de Kosigan dirige une troupe de mercenaires. Ce chevalier, assassin de son état, met ses dons légèrement surnaturel, au service du plus offrant. Sa présence en Champagne alors que va se dérouler le plus grand tournoi de la chrétienté, n’est certainement pas le fruit du hasard. Mais quelle est sa mission ? Il participe au tournoi, mais pour tuer qui ? Et pour le compte de qui ?

L’intrigue de ce roman n’est certainement pas linéaire et les degrés d’intrigues se multiplient, se rejoignent, se séparent à nouveau. On en apprend un peu sur l’enfance du Bâtard et au fur et à mesure sur le monde géopolitique qui l’entoure. Il y a aussi beaucoup d’humour et d’action. Tout va très vite et le héros a tendance à énerver tous les personnages importants présents, à commencer par le prince noir, héritier du trône d’Angleterre et aussi la comtesse de Champagne, une représentante des Elfes.

Alfaric, dans sa chronique dit que Pierre de Kosigan est un mélange de James Bond et d’Hannibal de la série Agence tout risque. Celui qui aimait quand un plan se déroulait sans accrocs alors que ils y en avait toujours un et qu’il fallait improviser pour s’en sortir. C’est un peu de ça. Une sorte d’agence tout risque au Moyen-Âge.

A ces intrigues jouissives de pouvoirs et de joutes s’intercalent une autre histoire. Celle d’un descendant du héros, au XIXe siècle. Une sorte d’aventurier-archéologue à la Indiana Jones qui est sur les traces historiques laissées par son lointain ancêtre. Or on se rend compte que dans cette partie là, l’Histoire est telle que nous la connaissons. Ces passages sont moins passionnant mais ils m’intriguent. Sur la durée de la saga (4 livres aujourd’hui), ils doivent avoir un sens.

Le style de Fabien Cerutti est vif et dynamique. Son écriture est assez addictive et on tourne les pages encore et encore pour une dose supplémentaire de fureur, de bruit et d’action et de répliques qui font mouche.

Je ne vais certainement pas attendre longtemps pour lire la suite.
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