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Le Bâtard de Kosigan tome 4 sur 4
EAN : 9782354086466
448 pages
Editions Mnémos (07/06/2018)
4.18/5   159 notes
Résumé :
Et si l’origine du plus grand lac de la région de Cologne avait un rapport avec une prophétie réalisée en 1341 ? Et si cette même année, le chevalier de Kosigan avait réveillé des forces qui le dépassent ? Et si le destin de sa postérité se jouait cinq siècles plus tard dans la cave voûtée d’un bistrot parisien ? Et si les secrets révélés dans ce livre étaient dangereux ? Et qu’en les découvrant, vous deveniez complice…

Quatrième tome de la série à su... >Voir plus
Que lire après Le Bâtard de Kosigan, tome 4 : Le testament d'InvolutionVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Quel est le meilleur moyen pour détester un auteur ?… arriver à la fin du tome 4 et voir en grand FIN DU PREMIER CYCLE.
D'autant qu'il reste plein de questions en suspend

Si j'aime la plume de l'auteur il faut que je reconnaisse que j'ai de plus en plus de mal avec ces séries qui trainent en longueur. C'est un des grand défaut de la fantasy de nos jours.

Bien sur je ne remets pas en cause la qualité de cette saga très épique, pleine de bagarre, de complots, de magie,... avec un scénario éclatant et prenant , même si parfois il y a quelques longueurs.

Une saga toujours de haute qualité… et malgré ma frustration je lirais bien sur le cycle 2.
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Ce livre aura été dévoré en plus de temps que les trois autres mais la faute est à imputer à mon rythme de vie et non à un engouement moins prononcé pour cette suite. Au contraire, j'ai adoré le tome 4!

Ce tome 4 est, à mon sens, plus la deuxième partie du tome 3 qu'autre chose. Un tome 3 très très épais et très très riche. Il faut dire qu'il y a de quoi dévoiler! On retrouve donc notre Pierre de Kosigan, empêtré dans ses multiples contrats et alliances dont lui-seul parvient à saisir le fil (encore que), empêtré dans cette chasse aux sorcières et ces secrets sur ses origines. La place accordée à la fantasy est encore plus prononcée que dans les précédents tomes.
De l'autre, on suit L Arche, notamment Elizabeth Hardy et les amis de Kergaël. Là encore, on leur accorde une bonne place, donnant ainsi un contenu dense avec de nombreuses révélations.
Le récit, les découvertes comme l'univers, continuent de nous happer. Cette tétralogie nous offre un rythme trépidant ( là c'est un peu un feu d'artifice sur 500 p. pour ma version numérique^^), un univers original où l'histoire médiévale flirte avec la fantasy, où le siècle victorien, si innovant, flirte avec les complots et sociétés secrètes, une plume saisissante et drôle. Un cocktail réussi, à n'en pas douter.
Petit bémol cependant : j'ai eu la sensation que le XIXe s avait été livré en de plus gros morceaux pour en finir avec cette partie là avant d'enchaîner sur le gros morceau "médiéval". Ainsi, l'aspect parallèle qui me plaisait bien a été un peu compromis. du moins, est-ce la sensation que j'ai eu.

Au fil des pages, alors que je voyais la fin pointer le bout de son nez, je n'arrêtais pas de me dire que beaucoup de questions allaient être sans réponses. Fabien Cerutti allait-il y répondre en bloc, sur les dernières pages, rapidement, sans développement? Alors qu'il distille ses secrets depuis 4 tomes? Quelle appréhension! Mais non! On peut "se rassurer". C'est en fait, un premier cycle. C'est heureux, l'aventure ne s'arrête pas là, quelques tomes se profilent à l'horizon, avec du lourd, j'ai l'impression. J'ai derechef réalisé un mémo spoilant histoire de garder ce riche contenu en tête. Arrivera la suite quand elle arrivera. En attendant, je vais me faire des prolongations avec les nouvelles que j'ai sous le coude tout en souriant en songeant au malicieux clin d'oeil que Fabien Cerutti nous offre dans son épilogue et fac-simile.
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Et voilà, encore une série de terminé.
Le testament d'involution est le quatrième et dernier tome de la série du Batard de Kosigan.
Je ne peux que saluer l'imagination de l'auteur, Fabien Cerutti. J'avoue qu'il y a des éléments, surtout au niveau de la fin, que j'ai trouvé très originaux.
Retrouver pour une dernière fois Kosigan, son cynisme et humour noir ainsi que sa petite bande de mercenaires a été un plaisir, je me dois de le dire…
Un épisode musclé, plein d'action, qui clôt cette saga fort originale, enfin selon mes critères personnels.
Un épisode, qui m'a cependant un peu moins convaincue que les trois précédents, tout simplement car l'histoire a pris un virage qui ne me convenait pas tout à fait… Mais bon, dans l'absolu, cela ne change rien à mon ressenti général qui reste plus que très positif….

Challenge A Travers l'Histoire 2022

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Et voilà, cette fois c'est la fin ! Après notre première rencontre avec le charismatique et retors capitaine Pierre Cordwain de Kosigan quatre ans et trois tomes plus tôt, Fabien Cerutti met fin au premier cycle consacré au bâtard et à son descendant avec ce quatrième tome baptisé « Le testament d'Involution ». Contrairement aux premiers volumes de la série, qui pouvaient tout à fait se suffire à eux-mêmes, il faut noter que celui-ci ne peut en revanche nullement se lire indépendamment, les tomes 3 et 4 constituant une seule et même histoire et étant clairement indissociables l'un de l'autre.

Nous retrouvons donc notre mercenaire exactement là où on l'avait quitté à la fin du précédent opus... à savoir en très mauvaise posture. [Je vais éviter autant que faire se peut de faire de spoilers, mais je conseille malgré tout à ceux qui n'auraient pas lu « Le marteau des sorcières » de ne pas poursuivre leur lecture plus avant au risque de se voir révéler des éléments déterminants de l'intrigue du précédent tome.] Fidèle à sa réputation, notre brave bâtard se retrouve donc une nouvelle fois pris au piège d'une complexe toile d'intrigues impliquant de nombreux puissants acteurs. Des acteurs aux motivations souvent en totale opposition les unes avec les autres, mais que notre chef mercenaire s'est pourtant engagé à voir se réaliser puisque, assez comiquement, toutes les parties impliquées dans ce formidable jeu d'échec se sont attachées les services de Kosigan et sa troupe (oui, notre héros aime manifestement jouer avec le feu !). Il y a d'abord le duc von Hohenstaufen, grand-électeur au trône du Saint-Empire romain germanique qui cherche à la fois à limiter l'influence de l'Inquisition sur son territoire, et surtout à contrer les coups bas de ses paires. Il y a aussi évidemment le très détestable cardinal De Las Casas, chef du Saint-Office de l'Inquisition, qui entend pour sa part accroître l'influence de son ordre en mettant la main sur les dernières tisseuses de source (comprenez « sorcières ») de la région, ne reculant pour cela devant aucune atrocité. Et il y a enfin les sorcières elles-mêmes, qui cherchent non seulement à venir à bout De Las Casas, mais aussi à réunir toutes les conditions pour la réalisation d'une vieille et mystérieuse prophétie.

Si la première partie du récit s'était révélée très frustrante car nous laissant clairement sur notre fin, la seconde a le mérite de répondre enfin à la plupart des questions que le lecteur pouvait se poser. Les deux tomes restent cela dit assez déséquilibrés, le premier (pour passionnant qu'il soit) se limitant à poser le contexte, tandis que le second ne s'embarrasse plus tellement de subtilités et laisse la place à l'action pure et dure. C'est l'une des raisons pour lesquelles ce quatrième opus est à mon sens un peu en dessous des précédents. Certes, le bâtard est toujours aussi attachant et la plume de Cerutti toujours aussi vive, mais j'ai trouvé l'intrigue mise en scène au XIVe siècle un peu trop bancale, comme si, contrairement aux autres fois, notre héros avait été un peu trop laxiste et ne s'était pas soucié de préparer plus de plan que cela. On a en effet trop souvent l'impression que le mercenaire improvise et se laisse porter par les événements. Un comble quand on sait que, dans ses précédentes aventures, il avait justement toujours une longueur d'avance sur ses adversaires ! de même, si on suit malgré tout avec plaisir les péripéties de Kosigan et sa troupe, le dénouement de cette affaire de Cologne se révèle un peu plus maladroit que ce à quoi l'auteur avait pu nous habituer. Je pense notamment à un passage à la fin du roman, lors duquel l'un des personnages se lance dans un long monologue visant à éclaircir certains détails de l'histoire : un déballage un peu trop abrupte et qui coupe net le rythme du récit. Les pistes laissées par l'auteur concernant la suite des aventures du bâtard sont toutefois prometteuses et ne manquent pas de titiller la curiosité du lecteur qui, en dépit des bémols cités plus haut, ne peut s'empêcher d'éprouver une pointe de tristesse à l'idée de quitter pour quelques temps ce sympathique chef mercenaire.

Voilà pour ce qui est des événements ayant lieu au XIVe qui, jusqu'à présent, avaient toujours eu ma préférence comparés à ceux se déroulant au début du XIXe et mettant en scène le descendant du bâtard. Et bien pour une fois, c'est tout l'inverse qui s'est passé. Car si les aventures du mercenaire à Cologne m'ont un peu moins séduites que d'habitude, celles de Kergaël et ses compagnons m'ont en revanche totalement captivé. le précédent tome nous avait pourtant déjà apporté pas mal de réponses, puisque l'auteur y dévoilait enfin l'identité des deux principales forces en présence, l'une s'appliquant à éradiquer toute forme de magie et évoluant depuis des siècles dans les hautes sphères de la société, et l'autre cherchant, au contraire, à lui rendre sa juste place dans l'histoire et à protéger les rares créatures surnaturelles encore vivantes. La confrontation entre les deux sociétés secrètes est toutefois sur le point de prendre fin : reste à savoir au profit de laquelle des deux... La tension est ici à son comble, l'auteur s'amusant à jouer avec les nerfs du lecteur en plaçant certains personnages dans des situations extrêmement périlleuses, avec évidemment des enjeux toujours très élevés. Fabien Cerutti joue aussi à nouveau à fond la carte de l'histoire secrète, réinterprétant notamment les principaux mouvements de révolution ou de retour à l'ordre établi ayant émaillé les XVIIIe et XIXe siècles pour les faire coïncider avec la réussite des manoeuvres de l'un des deux camps. Sans rien dévoiler pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte, sachez aussi que l'auteur se fait plaisir à l'occasion du dernier chapitre qui, par ses nombreuses références, ne manquera pas de ravir les connaisseurs du genre. Culotté mais très amusant !

Fabien Cerutti clôt avec ce quatrième tome le premier cycle des aventures du bâtard de Kosigan et de son descendant. Si la partie se déroulant au XIVe siècle est peut-être légèrement en dessous de ce à quoi l'auteur nous avait habitué dans les précédents tomes, les chapitres mettant en scène les protagonistes du XIXe sont en revanche passionnants et permettent de tisser encore davantage de lien entre notre histoire et celle telle que dépeinte par Pierre de Kosigan. Inutile de vous dire que le deuxième cycle est attendu avec beaucoup d'impatience, même s'il faudra vraisemblablement patienter un peu.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Et voilà, le premier cycle du Bâtard de Kosigan est terminé.

Il se termine sur une très belle pirouette de l'auteur. Pirouette que je ne dévoilerai pas ici mais qui m'a beaucoup amusée. C'est une idée pour le moins surprenante et osée mais qui coule finalement de Source avec cette saga de fantasy historique.

Si ce premier cycle clôt une intrigue passionnante, il garde néanmoins une belle part de mystère à écrire et .. lire !
Je laisse l'écriture à Fabien Cerutti et me réserve la lecture...

Que dire de ce dernier opus ?
Eh bien, je l'ai trouvé moins intéressant que le tome 3 pour différentes raisons.
Pour commencer, j'ai trouvé que l'intrigue partait un peu dans tous les sens. le nombre important de points de vue gâche un peu le plaisir de la lecture. J'aurais préféré que l'histoire relatant les événements médiévaux se centre plus sur deux ou trois personnages. j'ai déjà pris plaisir à lire des "romans-puzzles" mais là, j'ai trouvé cela trop touffu..
Par ailleurs, Fabien Cerutti privilégie dans ce dernier tome l'action à la réflexion. Certes, l'auteur excelle dans la description des scènes de combat mais ce n'est pas franchement ce que je préfère dans les romans de fantasy.

Étrangement, c'est l'intrigue se déroulant au XXeme siècle qui a le plus retenu mon attention alors que jusque là, j'avais du mal à m'y intéresser. le fait d'en savoir plus sur les personnages et notamment sur Elisabeth Hardy rend leur aventure bien plus passionnante.

Voilà, pour conclure, on peut dire que la lecture de ce premier cycle fut assez étonnante car je suis passée par différentes phases : de l'ennui à l'éblouissement, de l'agacement à l'admiration, de l'intérêt à la lassitude... Si on faisait une bonne potion de tous ces ingrédients, je lui trouverais un goût somme toute fort agréable.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
23 juillet 2018
Un récit nerveux et bien construit, avec une conclusion astucieuse, qui répond à la plupart des questions que le lecteur pouvait se poser. Tout au plus pourra t-on regretter un léger trop plein d’informations sur les vingt dernières pages, plus statiques, mais il s’agit vraiment d’un détail mineur.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Hélas, rien de tout cela. Personne n'est jamais parvenu à déchiffrer l'avenir, vous savez. Ce qui paraît logique si l'on songe que ce qui nous attend découle des décisions instantanées de l'ensemble des êtres vivants du monde multipliées par chaque battement de coeur qui s'écoule. Les prophéties, depuis toujours, ne sont que flan et la mienne ne fait pas exception à la règle.
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Patienter est un art.
Dieu sait que ce n'est pas ma tasse d'hydromel, mais agir prématurément se révèle souvent stupide.
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Personne n'est jamais parvenu à déchiffrer l'avenir, vous savez.Ce qui paraît logique si l'on songe que ce qui nous attend découle des décisions instantanées de l'ensemble des êtres vivants du monde multipliées par chaque battement de cœur qui s'écoule.Les prophéties depuis toujours ne sont que flan et la mienne ne fait pas exception à la règle.
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Absolument… Quand bon vous semblera », renchéris-je avec douceur. « Et, à bien y songer, pour vous faciliter la tâche, je ne saurais trop vous conseiller de demeurer à mes côtés pour les années à venir… Jusqu’au jour où, peut-être, l’envie vous prendra de mettre un point final à cette insoutenable attente…
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Patienter est un art. Dieu sait que ce n'est pas ma tasse d'hydromel, mais agir prématurément se révèle souvent stupide.
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Videos de Fabien Cerutti (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabien Cerutti
En librairie le 12 juin 2020 : Les Secrets du Premier Coffre Fabien Cerutti
Six histoires hautes en couleur dans le monde du Bâtard de Kosigan !
Avec ce coffre empli de trésors littéraires, Fabien Cerutti propose six textes qui enluminent ou permettent de découvrir l'univers de sa série à succès le Bâtard de Kosigan. Avec un récit de la jeunesse gouailleuse du Bâtard en Italie, une pièce de théâtre truculente à la cour d'Angleterre, un drame amoureux entre un pape et une satyre, un journal de voyage aux confins du monde en quête des elfes de Chine, et bien d'autres surprises encore, l'auteur nous émeut, nous surprend, nous fait frissonner, nous dépayse et nous emporte dans son imaginaire vif et attachant.
Fabien Cerutti est agrégé d'histoire et enseigne en région parisienne. Avec le Bâtard de Kosigan, il est l'auteur de l'un des cycles de fantasy historique qui connaît le plus de succès. le tome 1 L'Ombre du Pouvoir a obtenu le Prix Imaginales des lycéens et le Prix révélation des Futuriales en 2015. La série du Bâtard de Kosigan a reçu le Book d'or de Bookenstock 2019.
+ Lire la suite
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