j'ai beaucoup aimé, pouvoir retrouver Agatha et Sophie était un réel plaisir. Même si plus ça va et plus Sophie m'agace elle a un comportement égoïste à vouloir absolument garder Agatha pour elle seule. Et je n'arrive toujours à cerner le personnage de Tedros je ne sais pas ce qu'il a réellement en tête.



J'ai trouvé l'histoire toujours intéressante et la plume de l'auteure est toujours aussi fluide et addictive. Avec la fin du tome 1 j'avais hâte de savoir la suite, en effet depuis que Sophie et Agatha ont provoqué leur fin plus rien n'est pareil. Les deux écoles sont a présent en guerre, nous avons d'un côté les filles et de l'autre les garçons. Contre toute attente les sorcières et les princesses sont alliées et essaie d'apprendre à obtenir leur fin heureuse sans avoir besoin de prince comme l'ont fait leur prédécesseurs.



Fini les cours de princesse qu'on pouvait retrouver dans le premier tome maintenant c'est la chasse et la haine envers les garçons qu'elles apprennent. Les contes ont été changé toute les princesses ont chassés leur princes et vivent maintenant seule. Ce nouveau conte plaît énormément à Sophie mais ça n'étonne personne puisque comme ça elle pourra garder Agatha rien que pour elle. Mais Agatha en a décidé autrement et elle bien déterminé à ramener la paix entre les royaumes, et va à tout pris essayer de changer la fin de leur conte pour que tout revienne à la normal.



Un deuxième tome que j'ai beaucoup aimé, et cette fin j'ai hâte de lire la suite de cette saga pour savoir comment ça va finir pour Agatha et Sophie. Une saga que je vous recommande en tout cas

Aujourd’hui je vais vous parler du second tome de L’Ecole du Bien et du Mal : Un Monde Sans Prince, qui m’a beaucoup plus conquise que le premier (que j’avais bien aimé).



Je l’ai trouvé beaucoup plus sombre, avec de nouvelles réflexions importantes (le genre et son identité, l’homosexualité…). Les personnages étaient d’ailleurs beaucoup plus nuancés et complexes. En effet, le bien ou le mal n’existent plus comme deux entités antagonistes mais bien comme deux nuances qu’on retrouve en chacun des personnages. De ce fait, j’ai été très attendrie par Sophie, à qui je ne m’étais pas spécialement attachée dans le premier volet. Elle s’est vraiment remise en question ici. J’ai trouvé les personnages beaucoup plus vrais, plus authentiques, moins manichéens. En revanche j’avais espéré une autre fin, mais celle-ci n’aurait pas aussi bien préparé le troisième tome. Donc je ne suis pas déçue, au moins j’ai été surprise ! L’intrigue et les enjeux étaient vraiment haletants, j’aime vraiment quand les romans jeunesses prennent un tournant plus sombre avec une vraie évolution des personnages. Avec de nouveaux enjeux palpitants. Bref j’ai très hâte de lire la suite!

Les premiers chapitres nous immergent dans un monde extrêmement manichéen et stéréotypé, où deux adolescentes que tout oppose entrent dans une école qui forme les futurs personnages de contes : les gentils, et les méchants.



L’histoire est assez originale et intrigante, mais la plume de l’auteur et les nombreux clichés en font un récit très jeunesse qui n’a pas entaché le plaisir de cette lecture pour autant.



J’ai apprécié les clins d’œil et réécritures des contes, le fait qu’on soit dans leurs backstages même si j’ai été quelque peu déroutée par le manichéisme qui nous portait jusqu’à la fin de ce tome.



Je pense -et j’espère- que l’auteur a volontairement mis en exergue ces stéréotypes afin de rendre détestables certains personnages, de nous faire réagir, rire aussi, mais surtout de mieux les déconstruire. J’aurai vraiment aimé en revanche, que ces clichés soient remis en question plus tôt dans le récit et ne pas attendre le dénouement final.



Par les thématiques abordées (amitié, homosexualité, individualisme, le bien, le mal, la quête d’identité, le paraître, etc.) et la construction narrative, beaucoup de messages sont véhiculés tels que le font nos contes traditionnels : le monde n’est pas tout blanc ou tout noir, la différence ne doit pas définir une personne, ni le paraître...



Au-delà de tous ces aspects qui peuvent être analysés de manière plus approfondie, j’ai bien aimé cette lecture. J’ai été entraînée par l’intrigue qui était à la fois sérieuse et extravagante, les personnages principaux comme secondaires étaient sympas à suivre (même si quelquefois Agatha m’agaçait à se laisser constamment marcher sur les pieds par sa meilleure amie !).



En revanche j’en attends beaucoup des tomes suivants : émancipation d’Agatha, remise en question explicite des stéréotypes, et bien sûr, de nouvelles aventures dans le monde des contes qui est sens dessus dessous depuis le passage d’Agatha et Sophie à l’école du Bien et du Mal.



Bref, je vous recommande cette saga mais en prenant du recul sur les clichés afin de ne pas entacher votre lecture.

Pour ce 5ème tome, passé et présent se rencontrent, s’emmêlent et se démêlent. J’aime ce fil rouge dans cette série, ces oppositions courantes vues et approchées pour les mettre en relief tout en nuance (Bien et Mal, Fille et Garçon, Jeune et Vieux, Vérité et Mensonge, et maintenant Présent et Passé). Malgré tout, encore une fois, j’ai eu cette impression qu’on tourne un peu en rond et que l’histoire est toujours la même. Parfois un peu alambiquée, cherchant à lier les livres passés avec l’histoire présente, mais sans franc succès. L’histoire devient un peu longue. On reste pour l’univers, et parce qu’arrivé ici, on veut connaître le dénouement final.

On entre dans une autre histoire avec ce tome. Il s’est révélé moins prenant pour moi que les 3 premiers. Bien sûr on reste dans l’univers qui a fait son succès, mais il m’a donné l’impression de surfer sur la vague tout en étant moins recherché que les précédents. J’y ai eu l’impression de revivre une histoire déjà lue, à la fin prévisible. Ici la dualité s’exerce entre vérité et mensonge. Et ouvre l’esprit à cette question du point de vue. Il reste tout de même sympathique à lire, si on a apprécié les précédents.

Il pourrait signer la fin des aventures de Sophie et Agatha. À priori non, il me laisse donc curieuse de découvrir la suite. J’ai trouvé ce tome légèrement différent des autres. On y retrouve le même univers, la même question « l’amour doit-il nécessairement vouloir dire la fin d’une amitié », mais aussi d’autres thèmes encore judicieusement choisis, comme « as t’on nécessairement besoin d’être en couple pour être heureux ? » ou « les différentes générations sont-elles faites pour s’entendre »(qui est un thème rarement aussi clairement abordé, j’ai apprécié, je trouve que c’est une graine intéressante à planter auprès du public visé). Il m’a plongé dans un univers de contes de fées bien plus poussé que les 2 premiers tomes. Il m’a rappelé la série « Once upon a time » avec tous ses héros de contes de fées revisités. Il s’est révélé plus intense, plus prenant, tout en se reliant vraiment bien aux précédents tomes grâce à l’éclaircissement de zones d’ombres. Une saga qu’il me plaît toujours à suivre. Comme quoi, il faut parfois persévérer au-delà de notre 1er ressenti. Je ne regrette pas d’avoir fait l’effort de terminer le tome 1 jusqu’au bout !

Un tome 2 très intéressant et prenant. Des sujets qui touchent forcément les jeunes auxquels il s’adresse : doit-on choisir entre l’amour et l’amitié ? Les filles et les garçons peuvent-ils s’entendre, malgré leurs différences ? Je l’ai trouvé encore une fois très intelligent. Tout en suivant la suite des aventures d’Agatha et de Sophie, dans cet univers fantastique emprunté des contes de fées, il pousse à réfléchir à ces questions qui traversent les époques à cet âge charnière. Je trouve son questionnement à l’amour vraiment ouvert et perspicace. Encore un bon tome à mettre entre les mains de nos ados.

Voilà un livre que j’ai franchement trouvé intéressant. C’est assez curieux, parce que de prime abord, j’ai trouvé son univers tellement cliché, le Mal vraiment trop dégoûtant (limite écoeurant à force), le Bon vraiment trop neuneu, que je me suis demandé pourquoi il avait eu son succès. Mais… peu à peu, je l’ai découvert vraiment intéressant. Avec son second degré justement, avec cette lecture double. En fait, je crois même qu’il a son petit côté « génie ». Il aborde sans avoir l’air d’y toucher, et pour les courageux qui ne se lassent pas trop vite, des sujets vraiment pertinents pour le public de jeunes auquel il est destiné : ne pas se fier aux apparences (pour ça je lui trouve du génie, parce qu’en lui-même, je trouve qu’il rentre dans ce thème - ne pas se fier à son apparence niaise), accepter (ou comprendre) tous ses cotés (bons et moins bons) et ceux de autres, écouter son coeur, trouver sa voie, se faire confiance, comment l’estime de soi peut être un déclencheur pour changer le regard qu’on a sur nous-même ou que les autres ont sur nous, les codes sociaux qui nous enferment. Vraiment, si au début il ne m’avait pas convaincue plus que ça, en le refermant ce soir, je le trouve vraiment astucieusement rondement bien mené.