1er tome de la série Département V, Miséricorde !



Nous plongeons ici dans un bon polar nordique bien captivant où l'enquête de l'inspecteur Carl Mørck et de son assistant Assad nous entraîne dans les dédales sombres d'une affaire mystérieuse vieille de cinq ans. Ils rouvrent le dossier de la disparition de Merete Lyyngaard, une figure politique danoise, survenue cinq ans plus tôt. Alors que Merete est détenue captive depuis des années, les deux enquêteurs doivent démêler les fils d'une intrigue complexe mêlant ambition politique, corruption et vengeance personnelle.



Avec un duo d'enquêteurs atypiques et attachants, l’inspecteur Carl Mørck et son assistant Assad, entre le pragmatisme nordique et l’exubérance orientale, l’intrigue se tisse mêlant suspense et émotions. L'alternance habile entre le calvaire de Merete et l'avancée de l'enquête en double temporalité donne un bon rythme à la lecture.



Mon regret est d’avoir assez vite cerné le coupable et la vérité, même si l’intrigue est construite de façon solide. On peut dire que ce 1er tome du Département V est prometteur et je suis prête à enchainer avec les prochains tomes !

Mon ressenti est en demi-teinte.



Depuis le temps que j'en avais entendu le plus grand bien, je pense avoir mis la barre un peu trop haut.



Au sujet de l'affaire centrale, j'ai compris très vite qui était la personne coupable, je l'ai trouvée prévisible, alors l'enquête m'a semblé traîner en longueur, et quand enfin ils ont compris, je n'ai pas été surprise, comme si j'avais crié "c'est ..... qu'il faut rechercher !!!" depuis longtemps et qu'on ne m'avait pas écoutée, enfin ils ouvraient les yeux, de ce fait je me suis sentie soulagée. C'est pourquoi mon avis est mitigé.



Par contre, ce qui m'a beaucoup plu, c'est l'ambiance au sein de l'unité, beaucoup de personnages variés et très intéressants, de l'humour aussi, et la plume fluide très agréable. Depuis que je découvre l'univers des polars nordiques je m'y sens de plus en plus chez moi. En ce qui me concerne, ce sont des points forts qui l'ont emporté par rapport à l'enquête principale.



Au final, j'ai envie de lire les volumes suivants, justement pour suivre l'histoire de fond, ce sur quoi je pense focaliser, en tout cas c'est mon avis actuel. Et qui sait ? Peut-être que les enquêtes suivantes me berneront...



Belles lectures à vous !

Le suicide d’une femme le jour de ses 60 ans fait ressurgir un cold case vieux d’une trentaine d’années : une explosion, dans un garage, qui avait fait plusieurs victimes, dont le petit garçon de la femme suicidée. L’enquête à l’époque avait conclu à un accident.

Si le dossier est confié au Département V, c’est à cause d’un lien entre plusieurs scènes de suicides ou d’accident : à chaque fois, un petit tas de sel…



J’ai trouvé le démarrage assez long et tiré par les cheveux : faire émerger des affaires reliées entre elles par un point commun ténu, sur une temporalité très longue (plusieurs dizaines d’années), et sur la simple intuition de deux policiers, cela m’a paru fort peu crédible.

Ce point mis à part, j’ai pris plaisir à ma lecture. Plaisir renouvelé à retrouver Assad et ses expressions, Rose et ses répliques cinglantes, Carl en père de famille et Gordon et sa jeunesse, même si je les ai trouvés édulcorés par rapport aux tomes précédents. Plaisir à voir les pièces s’imbriquer, le compte à rebours démarrer et sur la fin, voir le rythme s’accélérer à vitesse grand V. Cerise sur le gâteau, la fin laisse présager l’ouverture du tome suivant : nul doute que le Département V va à nouveau se trouver sur des charbons ardents…

Je finis pour le moment ma série sur le département V en ayant enchaîné les 3 volumes ( le 6, le 7 et donc le 8).

Comment s’arrêter alors que l’on va découvrir le pourquoi du mal-être de Rose ( volume précédent ) et dans celui-ci le passé de notre cher Assad. Impossible pour moi quand je m’immerge ainsi avec les personnages.



Mais j’aurais dû faire une pause sûrement car mes étoiles parlent d’elles-mêmes, je l’ai un peu moins noté que les précédents. Pourtant tout est là : un drame ancien qui nous prend aux tripes, une vengeance à assouvir, des faits très ancrés dans l’actualité ( migrants, attaque terroriste, un ado en no-life).

En fait, je crois que j’ai du mal quand il y a un jeu du chat et de la souris ( j’avais moins aimé aussi celui avec Marco qui devait se cacher et était poursuivi tout au long du roman). J’ai l’impression que ça perd en crédibilité, je trouve long, je n’ai qu’une envie que l’affrontement ait lieu, ça devient « trop » au bout d’un moment.



Évidemment, point que j’ai apprécié, c’est toujours les liens profonds qu’ont tissés les membres du département V et qui est encore bien mis en avant dans celui-ci. Quelle amitié ! Quels personnages bons, bienveillants, qu’on aimerait avoir dans notre entourage malgré leurs failles.



Je vais faire une petite pause avec eux en attendant de les retrouver toutefois avec toujours beaucoup de plaisir.

J’ai dévoré ce tome 2

Quel plaisir de retrouver le duo Carl et Assad dans les locaux du département V ! On découvre un nouveau personnage, Rose, qui s’annonce très prometteur car elle n’a pas la langue dans sa poche.

C’est un vrai page-turner donc on ne voit pas défiler les 500 pages, l’écriture est toujours aussi agréable avec un peu d’humour.

L’enquête se suit facilement et n’est pas trop glauque (j’entends par là que l’auteur nous épargne les détails).

A sa grande surprise, Carl découvre sur la pile de dossiers en attente, une affaire résolue avec un coupable derrière les barreaux depuis 11 ans ! Un jeune homme a avoué le massacre d’un frère et d’une sœur sans autre motif que le « fun ».

Mais qui a déposé ce dossier ici ? D’où vient la fortune du prisonnier ? Peut-on relier ce dossier à d’autres affaires restées non élucidées ? Faut-il creuser vers les premiers suspects, ce groupe de jeunes de bonne famille ?

Dans le monde trouble des sectes, un gourou que tout accuse d'avoir tué une jeune fille de 17 ans il y a bien longtemps. Un peu longue la lecture, un peu dérangée la grande prêtresse de la secte qui tue toutes les femmes qui s'approchent trop près de son Dieu. Nos amis enquêteurs, toujours aussi attachants avec leurs douleurs et leurs secrets. Et si en fait, tout le monde s'était trompé et si le criminel n'est pas vraiment celui à qui on pense. Du grand art du roman policier quand même.

Marco s'est échappé de sa famille de voleurs et de tueurs en se cachant dans une tombe à côté d'un cadavre. Toute la horde de mafieux est contre lui. Il faut qu'il les dénonce. Arrivera-t-il à entrer en contact avec Carl Morck pour éclaircir cette nouvelle enquête. Sur fond de trafic de subventions pour l'aide humanitaire en faveur de l'Afrique. Tous pourris comme d'habitude. Cet adolescent super intelligent est très attachant et on a envie de l'aider à tout prix.

On aurait pu croire à une enquête où les réseaux sociaux, les smarphones auraient pris une place importante mais non, cette fois-ci, l’auteur dénonce de manière assez cynique l’aide sociale, ceux qui y travaillent et ceux qui en bénéficient. Il y mêle également certains faits non honorables de la seconde guerre mondiale.



Ainsi , le département V voit le meurtre d’une jeune femme remonter à la surface après qu’une vieille femme ait été assommée mortellement dans un parc. Même meurtrier qui récidive à plusieurs années après ou pas ?

On suit aussi une employée de services sociaux et des jeunes filles qui viennent demander des aides mais qui ne pensent qu’à leur apparence, se fichent pas mal de travailler et préfèrent gruger le système.

Ces histoires s’imbriquent les unes dans les autres, les ramifications se mettent en place au fur et à mesure, les meurtriers sont découverts petit à petit, même si pour l’un, il n’y a aucun mystère car il est révélé dès le départ.



Un roman avec moins d’humour, un peu plus sombre mais je marche à fond avec les personnages. Je veux tout autant que Carl, Assad et Gordon ( qu’on a découvert il y a 3 romans de cela, qu’on avait envie de détester et qu’on se surprend à apprécier) aider Rose à se sortir de son triste passé qui remonte à la surface et qui la fait sombrer. Et c’est cette énigme, cruciale, qui me tient, encore plus que les autres, tout au long du roman, car la santé mentale de Rose en découle.



Et cette septième aventure m’a valu quelques larmichettes en fin de roman. (Même si j’ai la larme facile :)