Malgré une intrigue toujours aussi soutenue et des idées franchement sympathiques, malgré l’ambiance glauque aux petits oignons, je n’ai pas été convaincu par ce troisième tome. Même si l’auteur aborde de façon intéressante des thématiques tel que le Viol, l’homophobie ou encore la démence à travers ce récit horrifique, l’on se heurte à des personnages peu convaincants et franchement peu attachants. En outre, après quelques longueurs, l’on parvient très/trop vite au dénouement qui donne l’impression d’avoir été rédigé à la Va-vite. Enfin, même si j’adore cette spécificité de l’auteur, ici tout tourne autour du sexe (Qu’il s’agisse de la transmission du Fléau, des pauvres interactions entre Angie et Stanley ou encore durant la confrontation finale). Peut-être l’auteur aurait-il du arrêter aux deux premiers tomes qui restent des références.

En consultant mes archives, je suis retombé sur la quadrilogie des Guerriers de la nuit. Après un bref détour sur Babelio (que voulez-vous ma mémoire commence à me faire défaut), je constate qu’il m’en reste deux à lire, dont « les rivages de la nuit ». Je me suis donc plongé dedant en espérant ne pas être déçu comme ce fut le cas avec « Ghost Virus ». Eh bien non, c’est du Masterton à l’ancienne, de l’horrifique comme on l’aime. (Un récit dynamique, des personnages travaillés, des références historiques et culturelles à foison, des personnes en situation de handicap mises à l’honneur (Ben oui, je prèche pour ma paroisse)… Bref, ce second volume est un excellent cru.