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Les Guerriers de la nuit tome 1 sur 4
EAN : 9782820506634
442 pages
Bragelonne (19/10/2012)
3.23/5   35 notes
Résumé :
Ce sont cinq mortels comme vous et moi, mais leur combat se déroule sur le plus terrifiant des champs de bataille : les cauchemars. Ils sont les guerriers de la nuit, les seuls à pouvoir vaincre le mal qui a envahi notre monde grâce à nos rêves.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
«Un pour tous, tous pour un», telle est la devise des Guerriers de la nuit.

Qu’est-ce que les Guerriers de la nuit ? Je découvre une définition qui me plaît bien : «Ce nom contient une sombre magnificence guerrière, comme des chevaux aux plumets noirs, des boucliers peints en noir, et des chevauchées grondantes à travers des champs au cœur de la nuit».

C’est un coup de foudre littéraire, je suis littéralement conquise.

Je suis sous le charme, c’est une révélation. Graham Masterton m’a subjuguée avec sa plume. Le livre contient 420 pages. Il est édité par l’édition Pocket. J’examine la page couverture et mon imagination s’emballe. Je vois les machines de guerre, je regarde les visages des reptiles. J’aperçois une demoiselle, un jeune homme et un monsieur. Il y a donc trois héros : Semena, Tebulot et Kasyx. On devine bien que c’est des SUPER-HÉROS, et que le lecteur va se plonger dans une aventure fantastique, avec des pouvoirs surnaturels. J’informe aussi, que cette série comprend 3 autres tomes :
- Les Rivages de la nuit
- Le Fléau de la nuit
- La Guerre de la nuit.

Je trouve que ce roman est magique. Graham Masterton est «UN CONTEUR HORS PAIR», cette histoire est une merveille. Il est prodigieux. Au fil des pages, je m’évade dans un univers attrayant. Il déborde d’un humour incroyable. Je donne ici un exemple : «Qu’est-ce que tu obtiens si tu laisses un éléphant traverser ton salon ? Tu obtiens un gros tas sur ton tapis.» Il m’impressionne par son savoir-faire. Il sait aborder des sujets délicats et c’est aux lecteurs de faire une analyse approfondie. Je suis toujours étonnée par son expertise.

L’histoire débute quand une jeune femme est retrouvée morte sur la plage. On rencontre tout de suite le lieutenant Ortega. Il va s’occuper de l’enquête. C’est une drôle de coïncidence, on croise tout de suite nos héros : Susan, Gil et Henry. C’est eux qui trouvent le corps. Tout le monde est sur le choc. Il n’y a personne qui a vu une chose pareille. Je mets ici une description détaillée de la scène du crime. C’est un talent inné chez Graham Masterton : À partir de là, l’enquête commence, les questionnements découlent et la plage est fermée.

C’est au cœur de la tempête, qu’un personnage très important, rentre en action. Il se prénomme Springuer. Il est soit un ange, soit un Dieu, soit un bon samaritain. Il a plusieurs apparences. Je rajoute aussi un extrait : «Springuer ! Vous m’entendez, Springuer ! hurla Henry. Nous en avons plein le dos de vos tours à la con, compris ? Nous partons ! Arrêtez ces conneries et rallumez immédiatement.» C’est lui qui réunit de nouveau nos héros. Lorsqu’ils ont découvert le meurtre de la jeune femme, le sort en a décidé. Springuer explique la mission : «Vous devez traquer la bête qui a tué cette femme car celle-ci ne sera pas la dernière. Si vous ne le faites pas, c’est la bête qui va vous traquer. C’est pour cela qu’ils doivent se transformer en Guerrier de la nuit. »

À travers cette histoire, on voit aussi défiler des personnages secondaires. Graham Masterton aborde des sujets comme la boisson, la solitude, l’adolescence et la fraternité. Il met en garde aussi les jeunes femmes qui embarquent avec des inconnus. Il y a cette citation qui me fait sourire : «Vous êtes très jolie. Vous devriez faire attention, toute seule sur l’autoroute. Mais qui connaît le mal tapi dans le cœur des hommes.» Ses personnages ont tous un point en commun, c’est le diable qui cherche à les atteindre. Il y a ce passage-là qui me fait un peu peur :

C’est pour cela que Les Guerriers de la nuit entrent en jeu. Qu’est-ce qu’ils font ? : Au cours de leur périple, il se rajoute Xaxxa qui leur aide dans leur combat. Est-ce que les Guerriers de la nuit vont réussir ?

Pour terminer, Graham Masterton m’a fait vivre un moment inoubliable. L’histoire est très bien décrite, l’énigme te tient en haleine et les personnages sont prenants et colorés. Je n’ai pas vu de longueur. Son écriture est fluide, vivante et bien rythmée. Les chapitres sont courts, les descriptions sont bien enveloppées et les lieux sont très imagés. On peut s’y croire. Tu dévores le livre, tu succombes à la magie. Tu te sens happée par un environnement tout à la fois chaleureux et effrayant. Il y baigne toujours une atmosphère de peur, de mystère et d’amitié. Je donne un dernier conseil et questionne toi parfois : «Est-ce que c’est vraiment réel ? Est-ce que c’est vraiment la réalité ou autre chose ?» Ton esprit doute souvent car tu es dans un conte sensationnel à la Graham Masterton. C’est écrit avec art et habileté.
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Masterton est un pro de la série B horrifique de qualité, mais avec "les Guerriers de la Nuit", il bascule malheureusement dans la série Z.

L'oeuvre de l'auteur peut se diviser en trois séries, comptant plusieurs tomes chacune (Manitou, la série des Jim Rook et celle des Guerriers de la Nuit) et une flopée de romans indépendants. Il faut donc croire que ce roman a très bien marché pour avoir engendré une de ces séries (4 tomes au compteur).

Et c'est là que j'ai un problème, parce qu'après avoir lu ce premier opus, j'ai du mal à comprendre pourquoi (pas de suspens, je ne vais pas m'enquiller les trois autres tomes).
C'est l'excellente critique de greg320i qui m'avait mis l'eau à la bouche, avec son histoire de "Powers Rangers à la sauce horrifique" et, confiant, j'ai directement acheté l'intégrale (qui n'en est pas vraiment une, car regroupant les trois premiers tomes seulement), parue chez Bragelonne.

L'histoire et celle de trois personnages, Susan, Gil et Henry, qui la nuit venue, deviennent Semena, Tebulot et Kasyx (alors déjà, bonjour les pseudos), c'est-à-dire, vous l'aurez deviné, les Guerriers de la Nuit. Ils ont la faculté de se glisser dans les rêves de personnes endormies, afin de lutter contre les cauchemars, qui sont l'oeuvre d'un vilain démon. Leur but est simple : traquer le démon, trouver le démon, tuer le démon (et éviter de se faire tuer par lui). Pour cela, ils sont investis, par un mystérieux personnage nommé Springer, des pouvoirs des Guerriers de la Nuit (avec en prime, des armures bien ridicules)...

En effet, il y a pour moi dans ce récit un aspect ridicule que je n'arrive pas à occulter, et qui, malheureusement, ne vire jamais au fun. C'est assez différent de la production habituelle de Masterton...La suspension d'incrédulité ne s'opère pas et, au final, c'est long...A aucun moment, l'auteur n'arrive à rendre crédibles les passages oniriques (ce qui est quand même un comble...mais on ne dira jamais assez que le merveilleux, pour que ça fonctionne, il faut que ce soit un minimum cohérent, en plus d'être poétique...et là Masterton échoue sur les deux tableaux). le gore est bien là, mais l'angoisse n'y est pas. Et puis le ridicule des scènes d'action...

Bref, chagriné d'avoir acheté ce gros volume, je me suis dit qu'il ne serait pas perdu pour tout le monde, en l'offrant à mon pote Johnny Graylois, fan de l'auteur, mais qui, bizarrement, n'avait jamais mis le nez dans cette série...Las, je l'ai revu il y a quelques jours et il m'a dit : "Mais c'est de la merde cette histoire".
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J'ai eu la chance de rencontrer Graham Masterton à un salon du livre. Un écrivain connu internationalement et qui a un prix qui porte son nom ! J'étais complètement fébrile et je bafouillais tellement j'avais de choses à lui dire.
Et lui, c'est un Monsieur tranquille, souriant et vraiment très sympa. Ce qui est formidable quand on sait les horreurs qu'il écrit...
Bref, sans surprise, ce livre m'a plu. L'histoire est originale est travaillée. Par contre, je ne mets que 4 étoiles car j'ai trouvé que les scènes de combat sont vraiment longues. Cela vient peut-être du fait que la baston, ce n'est vraiment pas mon truc.
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Encore un très bon cru de Graham Masterton. le récit est dynamique, selon les habitudes de l'auteur, personnages bien développés, détails à foison et on retrouve l'éternelle lutte entre le bien et le mal.

Ce sont cinq mortels comme vous et moi, mais leur combat se déroule sur le plus terrifiant des champs de bataille : les cauchemars. Ils sont les guerriers de la nuit, les seuls à pouvoir vaincre le mal qui a envahi notre monde grâce à nos rêves.

Excellent mélange entre l'horreur et le fantastique, thèmes qui lui sont chers et nombreux clins d'oeil faisant référence aux années 80.

Même si les 5 tomes ne sont pas du même niveau littérairement parlant, Les guerriers de la nuit reste un titre incontournable.
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Ce roman débutait bien en nous plongeant directement dans une ambiance un peu malsaine avec la découverte macabre d'un corps. Cependant, si le thème développé est intéressant, le récit l'est beaucoup moins. Et cela à cause d'une longueur infinie dans les descriptions, dans le peu d'horreur qui survient au final, et par des personnages assez peu développés qui ne sont pas attachants.
J'ai trouvé le tout assez facile, trop commun. Les batailles dans les rêves sont trop basiques, il n'y a aucune prise de risque. Même le démon, incarnation par excellence du Mal et de l'horreur, est ridicule et ne fait pas une seule fois peur.
La fin est risible, on aurait un mauvais film de série Z tellement tout est convenu et simple.

Ce roman est une déception qui ne donne pas du tout envie de lire la suite.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Je crois que nous étions tout aussi fous dans mon jeune temps, déclara Mme Van Buren. A cette époque, bien sûr, c'était de l'alcool de contrebande. Nous filions sur la route dans une De Soto CK Six, complètement imbibés du whisky fabrication maison de McNamara, et on voyait quelle distance on pouvait parcourir sans tenir le volant. Le premier qui empoignait le volant était une poule mouillée.
Phil éclata de rire.
- Ca alors ! J'ignorais que vous aviez été une délinquante juvénile, Madame Van Buren.
- Montrez-moi un jeune qui ne l'est pas, répliqua Mme Van Buren, et je vous montrerai une jeune personne qui n'est arrivée nulle part dans la vie, absolument nulle part.
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- La bête, fit Susan doucement. Est-ce que la bête est la même chose que le Diable ?
- Il n'y a jamais eu un seul Diable, expliqua Springer. Comme on lit dans la Bible, le Diable est légion. Mais aujourd'hui, la plupart des nombreuses manifestations démoniaques qui infestaient jadis cette terre ont été détruites, ou neutralisées d'une manière ou d'une autre, et jusqu'à ce que le corps de cette infortunée jeune femme ait été découvert, le seul Démon actif dont nous avions connaissance était Asmodée, lequel a causé des grands ravages en Israël et au Moyen-Orient depuis des nombreuses années, malgré les efforts des exorcistes hébreux pour le traquer et le neutraliser.
Le visage de Springer sembla se modifier subtilement et ses traits masculins firent place à des traits féminins. Il marcha avec grâce vers la fenêtre, et lorsqu'il parla, sa voix était beaucoup plus aiguë et précise. Pourtant ni Henry, ni Gil, ni Susan ne trouvèrent ce changement soudain le moins du monde déconcertant. Ils l'avaient accepté pour ce qu'il était, une image vivante, plutôt qu'une personne réelle.
Springuer déclara :
- Il semble qu'un Démon que nous appelons habituellement Yaomauitl soit réapparu en Californie du Sud. Chaque Démon a sa façon particulière de répandre le mal.Il est l'empereur des cauchemars. Le jour, il est aussi ordinaire que vous et moi.
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-Je suppose que tu ne peux pas m'expliquer tout ça ? fit John.
Henry montra de la tête la forme immobile de Yaomauitl.
- Je t'avais dit que je devais combattre le Diable. Tu ne m'as pas cru. Pourtant il est là. Et qui plus est, je l'ai vaincu.
- Mais pourquoi toi, Henry ? Pourquoi devais-tu combattre le Diable ?
- Je n'en sais rien, répondit doucement Henry. Je pense que, un jour ou l'autre, tout le monde doit le faire.
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Le père de Gil tenait à ce que son magasin ait un présentoir de revues pour adultes. Il prenait un certain amusement à observer des adolescents s'armer de suffisamment de courage pour acheter un numéro de Chic ou Penthouse : ils payaient, rouges de confusion, puis sortaient du magasin le plus vite possible. Le présentoir des revues pour adultes faisait partie du mystère et des sensations fortes d'une épicerie, au même titre que les flacons étranges d'épices japonaises, les bonbons multicolores et les gadgets bizarres pour la cuisine.
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- Vous savez comment ils faisaient au Viêt-Nam pour ôter les sangsues ?
- Oui, dit le médecin légiste. Ils les brûlaient avec des cigarettes allumées. Est-ce que quelqu'un a une cigarette ?
Tout le monde se consulta du regard. Finalement, l'inspecteur Warburg
répondit :
- Personne ne fume, désolé.
- Et merde ! grommela le médecin légiste. C'est bien la Californie du Sud !
- Peut-être l'allume-cigare de l'une des voitures, suggéra Henry.
L'inspecteur Morris fonça vers la voiture la plus proche et revient au bout d'une minute ou deux. Sa bedaine tressautait et il brandissait un allume-cigare rougeoyant. Il le tendit au médecin légiste et celui-ci l'appliqua immédiatement sur le cou à vif de l'aiguille.
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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