Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une BD d'Enrico Marini. J'ai retrouvé avec délice ses magnifiques dessins, aussi habiles à représenter une femme fatale qu'un voyou au charme irrésistible.



Avec le premier volume de ce dyptique, l'auteur s'inspire des vieux films de gangsters en noir et blanc des années 50 et rend hommage à cette époque au style si particulier. Le choix du noir et blanc est habile, nous plongeant totalement dans cette période. L'histoire est classique mais efficace : une histoire de gangsters, de femme fatale et de rivalités. Je suis curieuse de lire le deuxième et dernier tome !

Cette BD serait sortie dans les années 90, elle m’aurait enthousiasmée !

Les illustrations sont magnifiques et l’hommage aux polar ambiance détectives se prête parfaitement bien aux graphismes...

… et pourtant, sortie à notre époque, je trouve qu’elle a ce côté déjà vu et n’apporte rien au genre. Au contraire, tout y est ultra classique, sans surprise.

Et le traitement du personnage féminin est basique, pour ne pas dire rabaissant !

Dommage …

Marini – Noir Burlesque (2) – Dargaud – 126 pages - Sorti le 10 Novembre 2022 -



Non je n’ai pas commencé par le début.



Les images sont magnifiques et le blanc /noir se dispute au rouge dans une sorte de tri colométrie.



On est loin du côté « enfantin » ou « fou fou » que je lis ou écris d’habitude.



Ils ont l’intention de tuer Slick une fois son travail achevé, la rousse qui chante de belles chansons pour Lui le prévient et lui fait l’amour dans une scène sensuelle mais pas du tout vulgaire…



L’objet du délit est le vol d’un tableau sentimental. Il s’agit d’une vengeance entre deux riches qui fait pas mal de dommages collatéraux.

Fusillades à gogo et thèmes de baston…



Une bonne petite BD !! Le rythme et le tempo sont nickels. Le suspense et les rebondissements aussi.



J’ai beaucoup aimé le côté gringe et vintage.

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcgà)

Un univers noir burlesque vraiment bien rendu par des dessins sublimés par une palette de tons gris et quelques touches de couleurs bien placées. J'ai adoré l'ambiance qui a pour moi sauvée cette BD au scénario un peu trop simpliste et voir presque cliché !

Digne et logique suite du premier tome. On se replonge dans cette Amérique des années 50 avec des gangsters, de la violence et un brin de sensualité.

Les planches sont toujours aussi magnifiques et le scénario continue de jouer avec les clichés du Film noir.

Pas très surprenant au final mais jouissif. On se délecte des punchlines de Slick et de son côté poseur.

Un intérêt surtout visuel mais l’ensemble reste très bon.

Avec ce premier tome de « Noir burlesque », Enrico Marini rend hommage aux Films noirs des années 40/50.



Déjà graphiquement parlant, l’auteur nous offre un beau noir et blanc rehaussé d’un peu de rouge. Une démarche et un univers qui m’a rappelé le Sin City de Frank Miller. Les planches sont magnifiques et joue beaucoup sur l’atmosphère général de l’album.



Scénario moins surprenant. Marini joue beaucoup avec les codes du genre et les clichés. Parfois trop à mon goût. Les personnages sont volontairement stéréotypés et balancent punchlines sur punchlines. L’histoire n’en demeure pas moins prenante.



Un très bon premier volet qui ouvre notre appétit avant de se plonger dans la suite.