Je découvre les auteurs avec « Noon du soleil noir ». Je n’avais pas spécialement envie de me lancer dans une saga ou une série, mais la quatrième de couverture m’a intriguée et tentée.

Pour ma part, je dévoré l’histoire. J’ai apprécié les personnages, la ville, le monde. C’est un univers à découvrir, et il nous est offert une visite guidée, qui plus est en images. En effet, les dessins, fort réussis, contribuent à planter le décor et à ne pas nous y perdre.

Je renoue avec genre de littérature, et j’ai hâte de lire la suite.

Je pense avoir loupé quelque chose, ou je ne dois pas avoir tout compris. Au début je trouvais l'histoire assez drôle, mais j'ai vite été lassée du côté "naïf" de Noon. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à comprendre où l'auteur souhaitait nous emmener. J'avoue avoir terminé le livre en diagonale. J'espérais faire une belle découverte car ce roman m'avait été conseillé par mon libraire en qui j'ai grande confiance. Malheureusement cela ne l'a pas fait avec moi. Désolée.

Livre plaisant à lire, certains passages oniriques auraient pu être raccourcis, malgré tout, l'intrigue met du temps à se mettre en place, donc ce livre peut paraitre un peu lent bien que court. J'imagine qu'il met en place la suite. Il y a des rapprochements à faire avec Sherlock Holmes et Le Souricier Gris, peut-être sont-ils trop marqués. Bah, j'ai apprécié le livre et vais lire le suivant, donc ces remarques pour apporter quelques bémols. Les illustrations sont un petit plus aussi.

Extrait de ma chronique :



"Noon – La première et la dernière va donc selon moi bien au-delà du simple divertissement (qu'il est indubitablement) ; à l'aide de moyens empruntés au roman des premiers temps (comme dans Noon du soleil noir, Pétrone ou Apulée ne sont jamais loin), les Kloetzer accomplissent ici ce qui est, selon Mikhaïl Bakhtine (Esthétique et théorie du roman, page 308) "l'une des tâches les plus fondamentales du roman : celle de dénoncer toute espèce de conventionnalité fausse, pernicieuse pour les relations humaines."





Dans notre monde comme dans celui de Noon, qui en est d'une certaine façon le miroir (comme l'ont remarqué avant moi Dragonarcane ou Noé Gaillard), la rigidité et l'arbitraire des structure sociales sont telles qu'il faut, par exemple, beaucoup d'astuce à une femme pour sortir du rôle qui lui est imparti"
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