Cette trilogie incroyable reflète parfaitement le génie de Marine Carteron. J'ai trouvé ce remix de la mythologie grecque et d'un point de vue peu connu très intéressant et m'apprend des choses sur la mythologie alors que je m'y connais quand même un peu !



Marine Carteron est vraiment une autrice exceptionnelle ! Je devais aller la voir en librairie mais j'ai oublié ! Je suis dégoutée mais relire ses livres m'a réconforté !

Suite et fin de la saga de Marine Carteron autour de la guerre de Troie. Et c'est un final à la hauteur des attentes !

Après avoir finement tissé son plan ultra élaboré pendant deux tomes, la guerre éclate et le Palladion est enfin à la portée d'Athèna.



Une fois de plus, l'auteure parvient à lier événements et personnages authentiques pour créer ce récit épique. Épique mais à hauteur d'homme, les dieux étant animés des mêmes pulsions que leurs fidèles. Les motivations des uns nourrissent ou interférent avec celles des autres, et l'on a beau connaître l'issue du combat on est tenus en haleine tout au long du roman.



Marine Carteron propose aussi une relecture de certains héros tout à fait intéressante (et justifiée si l'on s'en tient aux sources cités en postface). Ainsi Ulysse serait rusé mais surtout pour se protéger des combats, la carrure impressionante d'Ajax cacherait un romantique et Ménélas, le cocu le plus célèbre de l'Antiquité, ne chercherait qu'à retrouver l'amour de sa vie.



Ces personnages masculins rattrapent un peu la violence des hommes qui jaillissait dans les deux autres tomes. Car ici, si les mâles sont les bras armés, la violence vient clairement de la figure d'Athèna !

Et le lecteur de se demander qui tire les ficelles des atrocités actuelles. Car, bien qu'il se déroule dans la Grèce antique, ce récit évoque fortement des guerres actuelles.

C'est, je crois, le signe d'une œuvre réussie : sa capacité à emporter tout en amenant à repenser le monde actuel.

Mon seul "regret" (minime au regard de la maîtrise de Marine Carteron sur toute la longueur des trois tomes) concerne la conclusion, qui ne me semble pas indispensable. La disparition des dieux est savoureuse mais le final de l'histoire de Pallas et Athéna ne m'a pas convaincue.

Athéna est parvenue à ses fins. Tout détruire pour son seul désir personnel. La guerre de Troie A bien lieu. Elle a tissé sa toile... ou plutôt ses filets, nasses de sa vengeance. Elle coupe, découpe, retisse ses fils. Impitoyablement. Rien ne l'arrêtera tant qu'elle n'aura pas retrouvé Pallas, en chair et en os et non plus en bois.



Au pied de la forteresse, team Troyens vs team Grecs. Les héros sont fatigués. Même Hélène est lasse du bedonnant Pâris et veut retrouver Ménélas. Tous sont usés, sur la trame. Achille fait du boudin, Ulysse est un lâche, le doux Ajax fait ce qu'il peut. du côté de Troie, on survit... à peine... Les dieux, juges de ligne, jouent à la baballe avec les hommes. Et dans tout cela, Pallas est là, qui attend, farouchement gardée par Tecmesse (comme j'aime ce personnage).



Tel Cronos avec ses enfants, j'ai dévoré ce troisième et dernier (ô quelle tristesse) tome, que j'ai trouvé encore plus "page turner" que les précédents. Pour le récit de la guerre de Troie, lisez L'Iliade, car ici Marine Carteron s'attache plus aux personnages et à leur psyché qu'aux combats. Les lâches, les fourbes, les courageux, les déterminés, les résignés, les amoureux, marionnettes du Fatum ou jouets de leur propre orgueil. J'ai éprouvé une tendre affection pour le couple Tecmesse/Ajax, véritable bulle de douceur dans ce monde de brutes. Même si j'ai eu beaucoup de mal à quitter cette remarquable trilogie que je porte aux nues, et me dire que je n'écrirai pas "vivement la suite", la fin est tellement belle que je me suis sentie privilégiée d'avoir parcouru une odyssée aussi magique.

Le dernier tome de cette trilogie sur le mythe de Pallas nous tient en haleine, nous plongeant au cœur de la guerre de Troie avec toutes ses turpitudes. Nous réalisons alors que l'amour peut nous pousser aux pires extrêmes. La conclusion est parmi les plus belles et les plus surprenantes, constituant un véritable coup de cœur.

Le livre est un roman fantastique qui aborde les principaux thèmes de la tromperie et de la confiance. Cet ouvrage raconte les principaux actes qui ont provoqué la guerre de Troie, en Turquie. Les personnages principaux sont le roi Laomédon, les trois princes et les princesses de Troie, Tithon, Podarcés, Hicetaon, Hésione et Cilla. Les trois princes de l’Egine, Pelée, Phobos et Télamon. Ensuite les dieux Héra, Athéna, Pallas et Eios . Les dieux sont punis, Pallas est transformée en statue, l’attaque de la muraille est la fin de Troie.

Je trouve que l’auteur a respecté le thème en faisant que les personnages principaux utilisent la tromperie et la confiance des gens pour assouvir leur ambitions. Le récit est attractif et plus on finit des chapitres, plus on a envie de savoir la suite. Et la fin sur le tome 1 m’a donné envie de lire la suite car il laisse des questions sans réponses. C’est un livre en grand format.

Pour commencer j’ai ressenti des sentiments d’injustice, de colère et de la déception .Le sentiment d’injustice est pour Athéna car Zeus joue avec ses sentiments et son amitié avec Pallas pour la forcer à faire la guerre aux géants. Ensuite le sentiment de colère pour Pelée c’est à cause de ses actes qui ont empêché Athéna et Pallas de se retrouver. Enfin je suis déçu car j’aurais aimé que le plan d’Hésione fonctionne et qu’Athéna offre protection et bonheur dans au couple amoureux .

Pour conclure, ce livre montre l’avidité des hommes et des dieux. Pour ceux qui aiment la mythologie grecque et(ou)des histoires fantastiques avec de l’action alors ce tome est fait pour vous.

Maintenant que j’ai compris que le rythme du récit dans cette série est relativement lent, que l’intrigue est minutieusement construite pas à pas et que, sans en avoir l’air, chaque pièce compte, j’ai longuement savouré ma lecture, comme un bonbon suave.

Je suis toujours très admirative de la richesse d’écriture de Marine Carteron, tant par son style que par le détail des décors et accessoires, les caractères et le langage des personnages (pas toujours très châtié !), la créativité dans les péripéties. Le tout témoigne, je trouve, d’une très bonne connaissance des textes antiques, et d’une sacrée gymnastique pour tout assembler dans un tout cohérent ! Cela m’a donné envie de me replonger dans certaines de ces lectures classiques et d’en découvrir d’autres.

Les éclairages par quelques menues citations des épopées références, confirmés dans l’appendice listant les inspirations et choix de l’autrice, offrent une version que je trouve très sensée de ce qui a bien pu se passer à l’origine de cette guerre de troie : la sempiternelle question du « Hélène est-elle coupable ? » ainsi que la présence d’Athéna parmi les trois déesses en lice pour recevoir la « pomme de discorde » destinée à « la plus belle », présence sur laquelle je me suis toujours interrogée moi aussi.

En sous-texte, comme dans le premier tome, nous sont donnés à observer une nouvelle fois la marche du pouvoir et ses compromissions, beaucoup ici encore les statuts et la vie intérieure de la femme, la dimension du sacré, le destin, la liberté.

Nous remontons le temps et sommes désormais entre 30 et 20 ans avant la chute de Troie. Tous les grands protagonistes me semblent être nés et avoir été présentés à un moment ou à un autre. L’échéance approche. J’ai hâte de découvrir le troisième et dernier opus où éclatera cette guerre de Troie, me délectant par avance de ce qui devrait être un petit bijou de subtilité et d’inventivité.

je n'ai franchement pas aimé. j'apprécie pourtant la mythologie grecque, mais la, c'était franchement pas terrible.

tout d'abord, le style d'écriture. c'est écrit au présent. d'habitude, ca ne me dérange pas, mais là, j'ai vraiment pas apprécié, j'aurais préféré un récit au passé (on parle quand même de la chute de Troie).

je n'ai pas trop apprécié non plus la séparation en chants. c'était bizarres ces "parties non-parties".

la fin m'a franchement déprimé Troie qui tombe aux mains de "héros", les femmes qui se font capturer (au mieux) et/ou violer, certes, c'est une réalité historique, mais quand même, je ne m'attendais pas a le lire dans un livre comme ca, plus pour les ados.

le fait de suivre uniquement des femmes est intéressante sur le papier, mais on s'aperçoit rapidement qu'on ne suit pratiquement qu'Hésione (et pas la plus intéressante à mon avis). de temps a autre on suit d'autres femmes, mais elles sonnent aussi creuses que celle qui est censée être l'héroïne. les hommes ont même l'air d'avoir plus de personnalité, et encore... je n'ai même pas réussi a m'attacher a un seul personnage.

l'histoire de base est plutôt intéressante, mais j'ai l'impression à la fin de ma lecture de n'avoir rien appris, alors que je n'y connais rien à la cité mythique de Troie.

seule partie intéressante: la fin du livre, avec les sources de l'auteure. c'est dire.



bref, je ne le recommande pas.

Après les terribles événements survenus dans le ventre de Troie, Athéna n’entend pas rester sur un échec. Lentement, elle tisse sa toile et place ses pions conduisant mortels et immortelles vers leur inéluctable destinée. Un saut dans le temps nous conduit sur les Flancs de L’ida à la rencontre de personnages plus connus tels Pâris et Hélène par qui, nous le savons, la chute de Troie va arriver…



Après un premier volet exaltant, j’avais hâte de me replonger dans le récit mythologique réécrit d’une plume moderne et incisive par Marine Carteron. Pourtant, je dois bien avouer avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, car dès les premières pages l’introduction de bien nombreux personnages vient marquer un changement net et quelque peu déstabilisant. Heureusement, j’ai vite retrouvé mes marques et l’arrivée de personnages incontournables de cette histoire m’a placé en terrain conquis.



Une fois de plus, l’auteure se place du point de vue des femmes pour nous montrer toute l’horreur et la violence dont elles sont victimes, souvent directement, parfois par l’intermédiaire de leurs enfants. Toujours aussi féministe, et dans des dialogues parfois très contemporains, l’écriture inscrit le récit dans notre époque, ne nous rendant que plus tangible la cruauté des hommes et des dieux/déesses. Mais c’est le découpage en « chants » et le lyrisme des épopées homériques qui continuent de m’enchanter.
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