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Dernières critiques
Métro 2035

Et voilà la trilogie Metro terminée pour moi avec ce tome Metro 2035.



Metro 2035 reprends le récit d'Artyom ( le vrai donc, pas le faux de Metro 2034 ) qui va rencontrer Homère et Sacha puis tenter de trouver des réponses à ses questions.



Alors que dire ? Franchement le début est mauvais. Déjà parce qu'Artyom était intéressant lors de sa quête initiatique mais qu'ici il tourne en rond comme un poulet sans tête.

Le début est mal écrit avec en pointe une scène de sexe entre Artyom et Anna absolument catastrophique. J'ai bien compris que l'idée était de montrer que ça ne se passait pas bien mais c'est donné sous la forme d'un dialogue décousu sans aucune description. Franchement c'est vraiment mauvais.



Il faut bien 300 pages pour que le récit prenne forme ( sur les 750 de mon édition ) et lorsque l'on rentre dans l'histoire ça devient mieux. Côté péripéties je pense que l'on a le même problème que Metro 2033, c'est long et même trop long. L'auteur se perds dans des considérations sur les véritables maitres du métro pour au final ne pas en faire grand chose.



Comme je l'écrivais au début Artyom est un idéaliste mais il a tendance à ne pas réfléchir et se laisser porter par des idéaux qu'il ne comprend pas. On notera qu'autour de lui beaucoup meurent pour rien d'ailleurs.



Par contre ce roman apporte une nouveauté en intégrant une critique intéressant de la société. Le 4ème reich et Les rouges sont l'avatar d'un même organe servant à contrôler le métro. Au final peu importent les idées, peu importent les dirigeants tant que la situation perdure.



Je dois avouer avoir été déçu par Homère qui souhaite écrire son histoire et fini par se prostituer pour qu'une histoire sorte avec son nom. Après 2 tomes où on le suit ça fait un peu léger comme fin.



En définitive ce roman restera en demi teinte et si j'ai bien apprécié la réunion de Metro 2033 et Metro 2034 par la rencontre des personnages, j'ai trouvé que c'était vraiment moyen dans l'ensemble. Je passe sur le fait que la qualité est très inégale, ce qui était déjà le cas des tomes précédents. J'ai du mal avec le style de l'auteur même s'il s'est amélioré dans ce tome. Trop rêche, trop succinct et il passe souvent à côté de l'essentiel.

J'aurais du mal à recommander cette lecture. La trilogie commence de manière intéressante puis s'égare peu à peu et il y a probablement mieux en terme d'apocalypse / post apocalypse.
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Métro Paris 2033, tome 1 : Rive gauche

Premier tome lu avec enthousiasme malgré quelques réserves mais arrivée au 3e et dernier, le livre me tombait des mains. Il n’y a plus d’histoire ou de personnages, juste un vague prétexte à enchaîner les scènes de torture ou de sexe. Au final : effet comique involontaire et impression de gâchis…
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Métro 2033

Nous nous retrouvons dans un monde sombre, sous terre, dont il ne reste d’industriel que les enchevêtrements de câbles du métro.

Nous sommes à la station VDNKh, avec des personnages qui boivent de mystérieux thés, et se racontent des histoires sombres sur les autres stations, emplis de mutants.



Nous sommes directement plongés dans le monde sous terrain de Métro, bien des années après la guerre. Si bien que j’ai d’abord cru qu’il s’agissait du second tome. Mais non. L’histoire se met en place et nous est retracée au travers des récits des personnages. L’organisation du métro, les guerres des microsociétés et les mutations incertaines dues aux radiations nous sont contés durant les cent premières pages. L’histoire est alors un peu plus lourde, le temps de se mettre dans l’ambiance et de comprendre la répartition des clans dans les réseaux sous-terrain. Heureusement qu’un schéma sous forme de carte est disponible au début et à la fin du livre.

Une fois le cadre posé, la première mission secrète d’Artyom peut commencer.



J’avoue avoir eu un peu de difficulté à me retrouver dans les différentes stations du fait de leur nom à consonances russe. Forcément, je n’ai pas l’habitude et les prononciations se ressemblent au début. Mais au fur et à mesure je me suis acclimatée a l’ambiance lugubre. J’ai suivi de près les péripéties d’Artyom qui prennent sens à la fin. Et quelle fin ! Une contradiction. Une remise en question. Elle est triste mais en même temps a quelque chose de beau.
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Métro 2033

Dans "Metro 2033" de Dmitry Glukhovsky, l'auteur plonge les lecteurs dans un univers post-apocalyptique étouffant et fascinant. Dès les premières lignes, on est happé par la noirceur et la désolation qui règnent dans les tunnels du métro de Moscou, devenu le dernier refuge de l'humanité après une catastrophe nucléaire dévastatrice. Glukhovsky excelle dans la création d'une atmosphère oppressante, où chaque page est imprégnée d'une tension palpable et d'un sentiment d'urgence. L'écriture est immersive, détaillée, et transporte le lecteur dans un monde où les dangers guettent à chaque tournant, que ce soient les créatures mutantes qui hantent les couloirs sombres ou les factions humaines en lutte pour le contrôle des ressources rares.



Pourtant, au-delà de l'action frénétique et des scènes d'horreur, "Metro 2033" explore également des thèmes profonds et universels. Glukhovsky utilise habilement son cadre post-apocalyptique pour examiner les aspects les plus sombres de la nature humaine, ainsi que les questions de survie, de foi et d'identité. Chaque station du métro est comme un microcosme de la société, avec ses propres règles et ses propres dilemmes moraux. À travers le personnage principal, Artyom, et ses rencontres avec une galerie de personnages variés, l'auteur nous confronte à des réflexions sur le sens de la vie et la recherche de l'espoir dans un monde désespéré. "Metro 2033" est bien plus qu'un simple récit post-apocalyptique ; c'est une méditation profonde sur la condition humaine et la lutte pour la survie dans un monde en ruines.
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Métro 2035

Livre qui vient conlure cette saga dans le métro noir de Moscou et histoire des personnages introduits dans les 2 premiers tomes.

Artyom veut poursuivre son rêve de retourner à la surface et essai quotidiennement de capter un message de personnes qui seraient en vie à la surface. Ce dernier livre est mon préféré de la saga dans lequel se mélangent espoirs d'un possible future à la surface et la perte d'humanité des différentes micro-sociétés du métro. Ce livre tranche avec les précédents en revenant vers un récit plus rationnel (fini les monstre et autres créatures) ou on se concentre plus sur les intrigues politiques (avec en fond une critique du régime politique russe ?), ce qui le rend encore plus intéressant.
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Métro 2034

Je continue ma lecture de l'univers Métro mais je pense faire une petite pause après ce tome ( j'ai bien le 3 ème tome dans ma PAL cela dit ).



Metro 2034 ne reprends pas là où s'arrêtait Metro 2033. Exit Artyom, on retrouvera bien un Artyom mais d'après ce que j'ai lu c'en est un autre ( ce n'est pas précisé dans le roman et c'est censé être un prénom rare, je ne comprends pas ce choix de l'auteur ). On à le retour de Hunter à la place. Hunter qui a survécu aux noirs mais n'est pas revenu indemne et cherchera à sauver les habitants du Métro d'une épidémie.



Alors que dire ? Après les enjeux du tome précédent c'est clairement très fade. Et pourtant ça commençait bien. L'auteur a bien progressé en terme d'écriture et ne perds plus de temps en débat philosophiques dispensables. On aurait pu croire que cela laissait présager du bon voir du très bon mais que nenni. De même l'introduction d'un personnage féminin laissait entendre plus de profondeur au récit.



Donc en fait non. Je crois que le pire dans l'histoire est le personnage féminin qui arrive à la fois à être naïf et caricatural. Qu'elle tombe amoureuse de Hunter, pourquoi pas ( enfin il est présenté comme un monstre mais passons ). Mais qu'elle se comporte comme une demeurée tout du long j'ai un peu de mal. Après un tome où les femmes étaient cachées voir maltraitées, on a un tome où la seule femme présente à l'intelligence d'un escargot.



A côté de cela et de manière plus embêtante, il n'y a pas d'enjeu. L'épidémie n'y semble pas réellement virulente ou dangereuse. Alors certes il y a des morts mais je n'ai pas ressenti de pression vis à vis de cette épidémie. Amusement Hunter apparait plus dangereux que l'épidémie avec sa propension à tuer tout ce qui bouge ( et parfois ce qui ne bouge pas ).



Au final, un tome très moyen qui exploite peu le bestiaire et la situation. Le personnage d'Homère apporte un peu de profondeur au récit et heureusement parce que sans lui ce serait vraiment mauvais mais on ne peut pas dire que l'auteur sublime son univers ici.
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Métro 2033

isbn:9782841725052
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Métro 2033

J'avais lu Metro 2033 il y a une bonne dizaine d'années et il m'avait laissé un bon souvenir. A la relecture je suis clairement plus partagé.



Le récit mets en avant Artyom, jeune homme survivant dans le métro moscovite après l'apocalypse, alors qu'il part dans une quête pour sauver sa station de métro.



Le livre est plutôt long. On ne peut pas dire que les 850 pages qui le composent au format poche puissent se lire d'une traite.

Je pense que ce sentiment de longueur est renforcé par sa structure narrative alternant des actions longues et des réflexions philosophiques. Ce n'est pas forcément inintéressant mais lorsque le protagoniste doit se rendre d'une station à une autre en passant par un tunnel où il ne se passe rien et que ça prends 20 pages, c'est quelque peu long.



A côté de cela, le récit alterne mythe fantastique, post apocalyptique, politique et religion. Tout y est décrit sous un point de vue naïf ( ça on peut le comprendre ) et manque régulièrement de profondeur. Avoir un niveau de réflexion de bar tout du long n'est pas forcément passionant.



Les personnages secondaires apportent parfois un peu de nuance à l'intrigue mais ont une nette habitude à disparaitre abruptement. De même certains passages incompréhensibles n'ont pas d'explications voir concordent sans forcément de logique ( voir la sortie d'Artyom de la station nazi ).



J'ai lu sur plusieurs critiques que beaucoup reprochaient le manque de personnage féminin dans l'histoire ... Il s'agit d'une quête où le protagoniste se bats régulièrement donc ça ne me semble pas illogique. Ce révisionnisme moderne qui veut que les femmes fassent tout ( et mieux que les hommes si possible ) est assez agaçant. Cela dit vu le manque de réalisme de certaines scènes ça n'aurait peut être pas détonné.



Au final, ce n'est pas livre du siècle même s'il y a de bonnes idées. Il aurait mérité quelques coupes afin d'être plus agréable à lire. Le principe de base de la survie dans le métro à une apocalypse nucléaire est loin d'être idiot mais irréaliste sur les bases posées par l'auteur ( survivre en mangeant des champignons, bonne chance ).

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