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3.1/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 04/08/1913
Mort(e) à : Saint Paul- de-Vence , le 19/12/2004
Biographie :

Poète, peintre, sculpteur, céramiste, musicien de jazz français.
Il a pris part à la Résistance pendant la Seconde guerre moniale, a été arrêté par la Gestapo en 44, incarcéré à Fresnes, envoyé aux camps de Compiègne, Auschwitz et Buchenwald, puis libéré en 1945.
Il a été l'ami des plus grands: Giono, Cocteau, Picasso, Prévert, Miro, Chagall.
Il a collaboré avec Jacques Prévert " Histoires" et "C'est à Saint-Paul de Vence". Dans ce dernier recueil, Prévert lui rend hommage avec le plus long poème qu'il ait jamais publié. Il a écrit de son côté plus de 240 livres "Le Fruit et le Noyau" (1955)," Provence noire"(1955), "Le Pays natal"(1962). En 2002,
il a été honoré par le monde de la chanson en recevant de la SACEM le Grand Prix des Poètes 2002. Il a écrit des chansons mises en musique par Henri Crolla et chantées par Yves Montand, Mouluodji, Stéphane Varégues.
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Source : Wikipedia
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André Verdet résistant et poète.


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
André Verdet
Amour d’amour III



Extrait 2

Si tes matins sont mes matins
Tes nuits se fondent à mes nuits
Midi minuit le point est fait
Toujours l’aiguille au beau mouvant
Malgré tristesses très profondes
Malgré cela qui se déchire
Et qui fait mal

Ô simplicité fastueuse
Ô quotidien miracle
Me voici toi te voici moi
Nous voilà tous deux ensemble
Et pourtant libres de nous-mêmes

Libres libres ô si libres
De nous conduire où nous voulons
Serions-nous l’un et l’autre
Au bout de pôles opposés


/Poésie 1 n°23, Le Cherche-Midi, 2000.
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Tu me disais


Extrait 2

Tu me disais encore : Je voudrais lui [ma femme] écrire
Qu’il n’est pas un aurore où je n’ai salué
Son image tremblant dans le creux de mes mains

Tu me disais encore : Je voudrais la [ma femme] chanter
Avec des mots volés dans le cœur des poètes
Qui sont morts en taisant la merveille entendue

Tu me disais encore : Je voudrais revenir
Près d’elle [ma femme] à l’improviste une nuit où le songe
Peut-être insinuerait que je ne serais plus

Tu es mort camarade
Atrocement dans les supplices
Ta bouche souriant au fabuleux amour
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André Verdet
Amour d’amour III



Extrait 1

Je te sais et je te lis par cœur
Je te nomme et je t’appelle
Tes yeux sont mes voyelles
Et tes lèvres mes consonnes

Je vais là où tu vas
Mes pieds se posent au même endroit
Et toi dont l’amour est égal
Tu viens là où je suis

Tous les obstacles sont franchis
Il n’y a plus de détour
Il n’y a plus de frontières
Jamais plus nous ne nous perdrons
Malgré l’absence inéluctable



/Poésie 1 n°23, Le Cherche-Midi, 2000.
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Et d’un bleu…



Et d’un bleu
O d’un bleu si bleu et si
Nucléal ton regard

Or quelle fut ton étreinte et comme
Punie d’une infernale furie quand
Les flammes serpentes de ton corps
Tournèrent au sombre pourpre jusqu’à
Nous réduire toi et moi
Cendres sous la pluie venue
Venue de la mer
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Tu me disais


Extrait 1

Tu me disais : Ma femme est belle comme l’aube
Qui monte sur la mer du côté de Capri
Tu me disais : Ma femme est douce comme l’eau
Qui poudre aux yeux mi-clos de la biche dormante
Tu me disais : Ma femme est fraîche comme l’herbe
Qu’on mâche sous les étoiles au premier rendez-vous

Tu me disais : Ma femme est simple comme celle
Qui perdant sa pantoufle y gagna son bonheur
Tu me disais : Ma femme est bonne comme l’aile
Que Musset glorifia dans sa nuit du printemps

Tu me disais aussi : Ma femme est plus étrange
Que la vierge qui fuit derrière sa blancheur
Et ne livre à l’époux qu’un fantôme adorable
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KREMATORIUM

Dans le vent,
Des lambeaux de brume haletants,
Une cheminée haute, sombre et cubique,
Des flammes, rouges hurlements,
Des arbres criant, squelettiques,
Dans le vent

Dans le vent,
Ces essieux des charrettes grinçants,
Dessus des corps entremêlés et blêmes,
Aux brancards, aux roues, des hommes tirant,
Ployés, jurant, riant, misérables Mi-Carême,
Dans le vent.
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Longtemps l'un à l'autre…



Longtemps l'un à l'autre
Agrippés
Ballotés
Dans l'océane furie

Tout à coup ô se retrouver
Chacun sur la rive opposée
D'un grand lac de silence et d'oubli
Chacun surpris d'être seul
                         Démuni
Soudain conscients d'être nus
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Assied-toi…



Assied-toi sur la plus haute marche
De l'escalier du temple

Large ouverture montre-toi
Dans l'évidence du buisson

D'en bas je te regarde
Telle une vierge profanée

Écarte écarte
Qu'en toi je m'abîme
Et me prosterne
Aux pieds des dieux
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Haut dressée…



Haut dressée
Au travers de mon corps allongé
Tes mains sur tes seins posés comme
Sur deux mappemondes
Et soudain altière

D'en bas je te découvre
Et j'exulte à pâmoison
Sous l'arc de tes jambes
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