Nationalité : France
Né(e) à : Laon , 1928
Mort(e) : 2006
Né(e) à : Laon , 1928
Mort(e) : 2006
Biographie :
André Marissel est un poète, critique littéraire et essayiste français, né en 1928 à Laon et mort en 2006.
poésie
• Le Feu aux poudres, La Tour de Feu, 1951
• Savoir où vivre, Paragraphes, 1953
• L’Homme et l’abîme, éd. Millas-Martin, 1957
• Les Moissons de l’orage, éd. Millas-Martin, 1960
• L’Arbre de l’Avenir, Subervie, 1961
• L’Envoutement perpétuel, éd. Chambelland, 1962
• Nouvelle parabole, éd. Millas-Martin, coll. Paragraphes, 1963
• Cicatrices, éd. Universitaires, 1966
• Choix de poèmes 1957-1968, éd. Millas-Martin, 1969
• Chants pour Varsovie, Impréfor, 1971
• Sauvé des eaux, éd. Millas-Martin, 1971
• Chants pour Varsovie et autres poèmes, Impréfor, 1972
• Nouvelle prophétie, éd. Saint-Germain-des-Prés, 1974
• Calendrier solaire, Phréatique, 1974
• L’Aveu, la nervure, Arcam, 1977
• L’Été, L’Âge d’Or, Cahiers de l’Archipel, 1985
• Legs à titre particulier, Cahiers de l’Archipel, 1988
• Diogène foudroyé, Cahiers de l’Archipel, 1991
• Hérésies pour mémoire, Cahiers de l’Archipel, 1994
• Carnets d’un vigilant, Cahiers de l’Archipel, 1997
• Pacte d’innocence, Cahiers de l’Archipel, 2000
+ Voir plusAndré Marissel est un poète, critique littéraire et essayiste français, né en 1928 à Laon et mort en 2006.
poésie
• Le Feu aux poudres, La Tour de Feu, 1951
• Savoir où vivre, Paragraphes, 1953
• L’Homme et l’abîme, éd. Millas-Martin, 1957
• Les Moissons de l’orage, éd. Millas-Martin, 1960
• L’Arbre de l’Avenir, Subervie, 1961
• L’Envoutement perpétuel, éd. Chambelland, 1962
• Nouvelle parabole, éd. Millas-Martin, coll. Paragraphes, 1963
• Cicatrices, éd. Universitaires, 1966
• Choix de poèmes 1957-1968, éd. Millas-Martin, 1969
• Chants pour Varsovie, Impréfor, 1971
• Sauvé des eaux, éd. Millas-Martin, 1971
• Chants pour Varsovie et autres poèmes, Impréfor, 1972
• Nouvelle prophétie, éd. Saint-Germain-des-Prés, 1974
• Calendrier solaire, Phréatique, 1974
• L’Aveu, la nervure, Arcam, 1977
• L’Été, L’Âge d’Or, Cahiers de l’Archipel, 1985
• Legs à titre particulier, Cahiers de l’Archipel, 1988
• Diogène foudroyé, Cahiers de l’Archipel, 1991
• Hérésies pour mémoire, Cahiers de l’Archipel, 1994
• Carnets d’un vigilant, Cahiers de l’Archipel, 1997
• Pacte d’innocence, Cahiers de l’Archipel, 2000
Source : Wikipedia
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Citations et extraits (7)
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Fils de l'ivraie, des feux follets,
J'ai courbé le dos sous la faux,
Tendu devant moi des collets
Jugé les forêts par défaut ;
Pour regarder mûrir les mots,
Pour me guérir de n'être rien,
À l'horizon des morts anciens,
Suis-je né trop tard ou trop tôt ?
Pas un ruisseau qui ne méprise
Mon nom de rôdeur et mes liens
L'épouvante est ma seule église,
Ma foi d'affamé mon chemin.
(inédit)
REFUS D'UNE ÉPAVE
(Poème discontinu)
Presqu'île — et presque immortel
Autour du phare
il rôde
À la remorque
Pour les obsèques d'un cyclone
Pour elle seule
Voici le sel venu des fjords
Qui s'insurge à la pointe du jour.
(Poème discontinu)
Presqu'île — et presque immortel
Autour du phare
il rôde
À la remorque
Pour les obsèques d'un cyclone
Pour elle seule
Voici le sel venu des fjords
Qui s'insurge à la pointe du jour.
REFUS D'UNE ÉPAVE
(Poème discontinu)
Il se souvient
À la dérive et sans mâts sans hélice
Sous la pluie dans mes bras
Le vent
Caresse-moi ta voix
s'efface
*
(Poème discontinu)
Il se souvient
À la dérive et sans mâts sans hélice
Sous la pluie dans mes bras
Le vent
Caresse-moi ta voix
s'efface
*
REFUS D'UNE ÉPAVE
(Poème discontinu)
Les filets déchirés le roulis de l'aube
Et la pluie à l'abordage
Caresse-moi rivage
D'une caresse il se souvient
À l'abordage ou dans les mats
Le vent chavire
*
(Poème discontinu)
Les filets déchirés le roulis de l'aube
Et la pluie à l'abordage
Caresse-moi rivage
D'une caresse il se souvient
À l'abordage ou dans les mats
Le vent chavire
*
ADIEU
Mystère de ma naissance :
Je jette un message aux astres,
Pour vous, Morts éparpillés de l'espace,
Et dans vos cercles je m'élance,
À mon tour, ô meutes glacées,
Tourbillons de marteaux, ô rage !
Crânes au loin dispersés,
Témoins des fastes et des âges.
Je m'élance et je m'enlise.
Adieu ! les cieux n'ont pas d'échelles,
Mains écrasées que l'aube scie
Aux poignets comme à l'horizon ;
Mais les forêts, sans illusion,
Pourchassent le pluie de cigales
Qui tombe des étoiles noires ;
Aucun des dieux n'a de tison !
Mystère de ma naissance :
Je jette un message aux astres,
Pour vous, Morts éparpillés de l'espace,
Et dans vos cercles je m'élance,
À mon tour, ô meutes glacées,
Tourbillons de marteaux, ô rage !
Crânes au loin dispersés,
Témoins des fastes et des âges.
Je m'élance et je m'enlise.
Adieu ! les cieux n'ont pas d'échelles,
Mains écrasées que l'aube scie
Aux poignets comme à l'horizon ;
Mais les forêts, sans illusion,
Pourchassent le pluie de cigales
Qui tombe des étoiles noires ;
Aucun des dieux n'a de tison !
MÉMOIRE
C'est une barque — hier, c'était une île —
Que je heurte à mon réveil.
Mieux qu'une femme docile
Elle surgit des vagues du sommeil !
Songes, mensonges la soutiennent :
Mon sang dans l'onde répandu !
Dispersés mes membres se tiennent
Mais mon visage s'est perdu…
Meurs ! ô poème dérisoire !
Rejoins l'enfance que je nie,
Ce temps de l'Épiphanie
Dans les lointains de ma mémoire !
C'est une barque — hier, c'était une île —
Que je heurte à mon réveil.
Mieux qu'une femme docile
Elle surgit des vagues du sommeil !
Songes, mensonges la soutiennent :
Mon sang dans l'onde répandu !
Dispersés mes membres se tiennent
Mais mon visage s'est perdu…
Meurs ! ô poème dérisoire !
Rejoins l'enfance que je nie,
Ce temps de l'Épiphanie
Dans les lointains de ma mémoire !
Nous ne risquons rien à tout risquer ensemble.
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