Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Istanbul , le 20/04/1963
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Né(e) à : Istanbul , le 20/04/1963
Biographie :
Seyran Ates est une avocate allemande, imame et féministe.
Née en Turquie, elle rejoint à l’âge de six ans ses parents qui ont émigré en Allemagne, mais la petite fille doit se plier aux règles archaïques de la société turque : forcée d’obéir à son père et à ses frères qui la maltraitent, elle ne sort de chez elle que pour se rendre à l’école, son seul espace de liberté. Seyran Ates comprend que son unique espoir d’échapper à son destin est de réussir son parcours scolaire, même si elle est confrontée chaque jour au racisme des autres élèves.
À l’âge de dix-sept ans, aidée par son petit ami allemand, elle décide de fuir le domicile familial, passe son bac et entame des études de droit. Elle travaille dans plusieurs associations où elle milite pour les droits des femmes. Cette liberté acquise à force de lutte et d’obstination est ressentie par beaucoup comme une provocation.
Elle est victime d’un attentat et échappe de peu à la mort. Son agresseur est acquitté faute de preuves. Avec une ténacité accrue, la jeune femme se bat pour surmonter les conséquences de sa grave blessure et achève ses études de droit. Aujourd’hui, elle dirige son propre cabinet d’avocats à Berlin et est spécialisée en droit pénal.
En 2004, elle reçoit le Prix de la femme par le sénat de Berlin pour son engagement contre les mariages forcés.
+ Voir plusSeyran Ates est une avocate allemande, imame et féministe.
Née en Turquie, elle rejoint à l’âge de six ans ses parents qui ont émigré en Allemagne, mais la petite fille doit se plier aux règles archaïques de la société turque : forcée d’obéir à son père et à ses frères qui la maltraitent, elle ne sort de chez elle que pour se rendre à l’école, son seul espace de liberté. Seyran Ates comprend que son unique espoir d’échapper à son destin est de réussir son parcours scolaire, même si elle est confrontée chaque jour au racisme des autres élèves.
À l’âge de dix-sept ans, aidée par son petit ami allemand, elle décide de fuir le domicile familial, passe son bac et entame des études de droit. Elle travaille dans plusieurs associations où elle milite pour les droits des femmes. Cette liberté acquise à force de lutte et d’obstination est ressentie par beaucoup comme une provocation.
Elle est victime d’un attentat et échappe de peu à la mort. Son agresseur est acquitté faute de preuves. Avec une ténacité accrue, la jeune femme se bat pour surmonter les conséquences de sa grave blessure et achève ses études de droit. Aujourd’hui, elle dirige son propre cabinet d’avocats à Berlin et est spécialisée en droit pénal.
En 2004, elle reçoit le Prix de la femme par le sénat de Berlin pour son engagement contre les mariages forcés.
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Citations et extraits (2)
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En Turquie, les filles incarnent l'honneur de la famille. Il faut les protéger contre tous les dangers. Elles doivent conserver leur virginité jusqu'à ce qu'elles soient mariées. C 'est pour cette raison qu'on m'enfermait. Pour que ma virginité ne coure aucun risque, pour que je reste dans le droit chemin. La sexualité était liée à l'honneur. Et l'honneur, c'était moi, j'étais l'hymen incarné. Quand je protestais, on m'expliquait que je devais être raisonnable, penser et agir comme une jeune fille turque. Les filles et les femmes avaient dans notre culture un rôle tout à fait précis, me disait-on, et c'était bien ainsi. Il valait mieux que je ne pense pas " aux Allemands ". Ceux-là étaient de toute façon au-delà du bien et du mal. Mais cela leur vaudrait un jour les foudres d'Allah.
Quelqu'un m'a dit un jour que nous, les filles, étions aussi précieuses que de l'or. Le mieux serait qu'on nous polisse et qu'on nous expose dans une vitrine afin que rien ne nous souille. La perspective de passer ma vie derrière une vitre me plongea dans l'angoisse.
Quelqu'un m'a dit un jour que nous, les filles, étions aussi précieuses que de l'or. Le mieux serait qu'on nous polisse et qu'on nous expose dans une vitrine afin que rien ne nous souille. La perspective de passer ma vie derrière une vitre me plongea dans l'angoisse.
L'islam n'est ni meilleur ni pire que le christianisme ou le judaïsme. Depuis les attentats de New York, on a fait de cette religion un monstre. Ce n'est pourtant pas la religion qui commet les attentats. Ce sont des êtres humains, des hommes qui ont l'arrogance de mener une guerre au nom d'un dieu, mais aussi d'opprimer et de tuer des femmes.
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