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4.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Trieste , 1902
Mort(e) à : Milan , 1965
Biographie :

Roberto Bazlen, également appelé Bobi Bazlen, est un critique littéraire et un écrivain italien.

Roberto Bazlen naît et grandit dans l'ambiance austro-hongroise de Trieste. Il évolue dans les milieux littéraires et intellectuels de la ville marqués par Italo Svevo et les travaux de Sigmund Freud.

Il travaille comme consultant éditorial des maisons d'édition Bompiani et Einaudi et devient un proche de Luciano Foà, Adriano Olivetti, Umberto Saba, Giacomo Debenedetti, Virgilio Giotti, de l'artiste Rita Boley Bolaffio, d'Italo Calvino et du poète Eugenio Montale. Il a fait découvrir à ce dernier "La Conscience de Zeno" d'Italo Svevo. Il a été traducteur de Robert Musil et de Franz Kafka en italien

Après sa mort, sa correspondance et certains de ses textes ont été publiés de manière posthume, dont son seul roman "Il capitano di lungo corso" (signifiant « Le capitaine au long cours ») en 1976.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Roberto Bazlen
Je n'écris pas de livres. Presque tous les livres ne sont que des notes de bas de page gonflées en volume. Moi, je n'écris que des notes en bas de pages.
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"Donc même si Trieste n'a pas donné de grands créateurs, elle a été une excellente caisse de résonance, une ville d'une "sysmographicité" peu commune : pour le comprendre il faut avoir vu les bibliothèques qui finirent à l'étalage des librairies du ghetto au début de la première après-guerre, quand l'Autriche s'était effondrée et que les allemands partaient ou vendaient les livres de ceux qui étaient morts pendant la guerre. Une grande culture non-officielle, des livres vraiment importants et tout à fait inconnus, recherchés et acquis avec amour par des gens qui lisaient ce livre parce qu'ils avaient vraiment besoin de ce livre. Autant de volumes qui passaient entre mes mains, où je découvrais des choses que je n'avais jamais entendu nommer, mais le plus important, dont je n'avais pas encore compris l’intérêt, m'a échappé. Aujourd'hui encore, quand j'entends parler de livres définitivement introuvables, qui ont pris de la valeur pendant ces vingt ou trente dernières années, et que je ne retrouverai plus jamais, je me souviens de les avoir eu entre les mains, dans les librairie du ghetto, il y a trente ans, poussiéreux, prêts à être dispersés à une ou deux lires pièces. Je parle des bibliothèques des Allemands, des officiers de marine autrichiens, etc., si la situation avait été inversée, et que c'était les italiens qui étaient partis, les étalages se seraient écroulés sous le poids de Carducci, Pascoli, D'Annunzio et Sem Benelli, entourés de Zambini et autres oiseaux de malheur."
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(...) c’était la période où l’on disait “qui sait les langues tient le monde”, comme si on avait un besoin illimité de portiers d’hôtel !
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