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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boissay , le 13/09/1876
Mort(e) le : 02/1947
Biographie :

Francis Yard, Athanase François Yard de son véritable nom est un poète français.
Ancien élève du lycée Pierre Corneille , il entre, à 16 ans, chez un huissier à Buchy en tant que coursier. A cette époque qu'il commence à écrire ses premiers vers sur des cahiers d'écoliers.
A 23 ans, il profite d'un héritage et part tenter sa chance dans la poésie à Paris. Il est alors surnommé "le poète des Chaumes" à Montmartre et au Quartier latin et acquiert la célébrité en 1900 avec son premier recueil de poèmes intitulé Dehors.
En 1904, il trouve un emploi de surveillant à l'école primaire supérieure de Montivilliers, prépare et réussit le brevet élémentaire, puis le certificat d'aptitude pédagogique. A partir de 1905, il occupe les fonctions d'instituteur d'abord à l'école de garçons d'Harfleur, puis à l'école Pasteur de Petit-Quevilly, enfin à l'école Leroy-Petit, place Saint-Paul, à Rouen, jusqu'à sa retraite en 1931.
Parallèlement à l'enseignement, il poursuit sa carrière poétique. Sa poésie est marquée par l'influence du symbolisme, mais s'en distingue par la sobriété de son style. Avec ses "Armanaques", les livraisons 1930, 1931 et 1932 de l'Almanach Normand, il donne de courts récits et des contes, genre qu'il développe dans son recueil des Légendes et histoires du beau pays de Normandie. Pendant une dizaine d'années, il travaille à un imposant répertoire linguistique, Le patois de mon village.
Il fut également graveur. Il illustra ainsi de bois gravés "L'an de la Terre" dont des planches furent présentées à la Société des Artistes Rouennais en 1922 (n°341), à Rouen.


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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Francis Yard
Le meilleur de la vie est de pouvoir rêver

Longtemps, des soirs entiers de choses impossibles,

Sur un large divan, sans même relever

Le front vers le rayon de chêne où sont les bibles.

(…)

Ah ! rester allongé des heures sur le dos,

Sans bouger, même un doigt (tel un mort dans sa bière)

Et s’en aller tout seul et libre, les yeux clos…

Ah ! s’en aller dans le pays de la lumière…

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Francis Yard
Oh! voici le fou, le fou
Des nuits noires de l'automne:
Sur les pommiers il chantonne
Un petit air triste et doux...
L' entendez-vous? . . .
Il est là!...l'entendez-vous?
Amis, n'ouvrez pas la porte!
Amis, n'ouvrez pas surtout!
La lampe est à demi-morte!
Le voici tout en courroux !
Amis, poussez le verrou:
Auprès du feu, serrons-nous;
Car le feu hurle et fouaille
Les vieux pommiers tour à tour..

Il s'en va, le fou, le fou
Des nuits noires de l'automne:
Un petit air triste et doux....
L' entendez-vous? . . .
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