L'homme, dans ces pays fortement accablés par l'Histoire, a tendance à considérer sa vie comme écrasée sous le fardeau des circonstances. Mais si un étranger raconte cette même vie, après sa mort, on verra l'Histoire se ranger comme une simple péripétie dans la vie de l'homme. L'Histoire ne sera pas plus importante que les maladies, les orages, ou autres calamités. On dira : "Son fils est mort pendant les grandes pluies ou pendant la guerre." Les choses importantes étant les naissances, les mariages, la mort, les querelles, l'école des enfants.
(p. 13, Argument, Stéphanie Keatzu Burchiu)
– Quelle sorcellerie est plus puissante que l'administration ? demanda Théodore, voulant combler Norel.
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